Milton Friedman

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Milton Friedman est un économiste américain né le 31 juillet 1912 à Brooklyn, mort d'une crise cardiaque le 16 novembre 2006 à San Francisco.

En 1976, il a reçu le Prix de la banque de Suède en mémoire d'Alfred Nobel, dit "Prix Nobel d'économie", pour ses contributions à l'analyse de la consommation, à l'histoire et la théorie monétaires et les dificultés de la politique de stabilisation. En 1951, il avait reçu la John Bates Clark Medal

C'est en 1932 à Chicago qu'il a rencontré sa femme Rose, la sœur d'Aaron Director, épousée en 1938. Ils ont eu deux enfants : David, qui enseigne le Droit et la théorie économique à Santa Clara University, et Janet, qui pratique le Droit en Californie. David D. Friedman, lui aussi de formation scientifique, est pour sa part carrément anarcho-capitaliste (de même que le fils de celui-ci, Patri Friedman).

Il était en avril 1947 l'un des membres fondateurs de la Société du Mont-Pèlerin.

Il a dirigé la thèse de doctorat de Gary Becker, Tom Campbell et Thomas Sowell.

En plus du "Prix Nobel d'Economie", Milton Friedman a reçu le Grand Cordon de l'Ordre de Première Classe du Trésor Sacré du Japon (1987), la National Medal of Science (1988) et la Presidential Medal of Freedom (1988). Il était membre de l'American Philosophical Society et la National Academy of Sciences.

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Biographie

Milton Friedman est le quatrième et dernier enfant, et premier fils de Sarah Ethel Landau et de Jeno Saul Friedman, pauvres immigrés de Bergsaβ en Ruthénie hongroise (aujourd'hui Berehove en Ukraine). Ses soeurs aînées s'appellent Tillie (née en 1919), Helen (1920) et Ruth (1921). Quand il eut un an, sa famille déménagea à Rahway, New Jersey pour tenir une boutique.

Etudes

Sorti de la Rahway High School en 1928, il entra à la Rutgers University où il fit d'abord des études de mathématiques pour devenir actuaire, avant d'étudier l'économie sous la direction d'Arthur Burns et Homer Jones. C'est cependant dans les deux disciplines qu'il fut diplômé en 1932. Sur la recommandation de Homer Jones, Le Département d'Economie de l'Université de Chicago lui offrit une bourse, qu'il a acceptée de préférence à une bourse en mathématiques appliquées à Brown University.

En 1932, Milton Friedman commença donc son troisième cycle à l'Université de Chicago, sous la direction de Frank Knight, Jacob Viner et Henry Simons, les fondateurs de l'Ecole de Chicago à laquelle son nom est si étroitement associé, même si des auteurs comme [Patinkin] contestent Depuis, l'Ecole de Chicago s'est fait connaître par l'emploi systématique des statistiques et en appliquant la théorie économique à toutes sortes de domaines de l'action humaine comme le Droit, la sociologie et l'histoire.

En 1933, après avoir reçu sa maîtrise d'économie, Milton Friedman accepta un poste de Professeur associé à l'Université de Columbia où, sous la direction de Harold Hotelling, il acquit une formation en économie mathématique et en statistiques.

Au bout d'un an, il revint à Chicago pour assister Henry Shultz, qui terminait alors son classique The Theory and Measurement of Demand" et à l'automne de 1937, il rejoignit Simon Kuznets au National Bureau of Economic Research, où celui-ci étudiait les revenus des professions libérales. De 1935 à 1937, il travailla comme économiste au National Resources Planning Board de Washington, institution du "New Deal", car il n'arrivait pas à trouver un poste d'enseignant à l'université.

Cependant, de 1940 à 1942, Milton Friedman put enseigner comme visiting professor à l'Université du Wisconsin, où il rencontra de l'antisémitisme.

Il passa les années 1942 et 43 au département du Trésor, travaillant sur la politique fiscale de la guerre ; c'est alors qu'il témoigna devant le Congrès en faveur de la retenue à la source de l'impôt sur le revenu qui atténue la conscience d'être esclave, ce qu'il se reproche encore aujourd'hui. Dans son autobiographie, Two Lucky people, écrite avec sa femme Rose, il commente sur son "keynésianisme total" de l'époque.

De 1943 à 1945, il travailla comme statisticien sur les problèmes de la conception des armes à Columbia University.

En 1945 il rejoignit George Stigler à l'Université du Minnesota.

Un an plus tard, en 1946 il était nommé Professeur associé en économie à l'Université de Chicago, ayant terminé sa thèse à l'Université de Columbia sur les conditions légales d'admission dans les professions libérales, thèse dont il devait tirer un livre publié en commun avec Simon Kuznets, Income from Independent Professional Practice. Il devait enseigner à l'Université de Chicago jusqu'en 1977.

Carrière universitaire

Puis il accepta de prendre la responsabilité de la recherche sur le rôle de la monnaie dans la conjoncture au National Bureau of Economic Research.

A l'automne de 1950 il était à Paris, comme expert du Plan Marshall. De 1953 à 1954, il était Fulbright Visiting Professor à l'Université de Cambridge, où la faculté d'économie était très divisée sur la politique keynésienne.

Puis, il revint enseigner à Chicago comme Paul Snowden Russell Distinguished Service Professor of Economics jusqu'à sa retraite officielle en 1977, où rejoignit la Hoover Institution à l'Université de Stanford comme senior research fellow. Jusqu'en 1981, il a continué comme membre de l'équipe de recherche au National Bureau of Economic Research.

Publications

En tout, Milton Friedman a écrit, ou contribué à plus de 20 livres, quelque 100 articles dans les revues savantes et de nombreux autres articles et comptes-rendus pour un grand nombre de publications populaires. De 1966 à 1983, il a été rédacteur et éditorialiste pour Newsweek, où il avait succédé à Henry Hazlitt. Ces éditoriaux circulaient clandestinement dans les pays de l'Est pendant l'occupation soviétique.

En statistique, il est connu pour avoir inventé le "Test de Friedman".

En 1956, il publie un recueil d'articles intitulé Studies in the Quantity Theory of Money. Dans l'introduction, intitulée "The Quantity Theory: A Restatement", il opposait la théorie quantitative de la monnaie au charlatanisme keynésien, notamment pour rappeler que la quantité de monnaie en circulation est ce qui détermine la demande globale.

En 1959, contribution théorique majeure, il publie A Theory of the Consumption Function, où il distingue le revenu transitoire du revenu permanent. Avec son article de 1961, écrit avec David Meiselman, “The Relative Stability of Monetary Velocity and the Investment Multiplier in the United States,” il lance une controverse dans la profession des économistes.

Ayant observé les délais longs et imprévisibles qui séparent les changements de l'offre de monnaie des changements dans l'activité nominale et les prix, Milton Friedman avait conclu que la moins mauvaise politique monétaire possible consistait en une croissance régulière et modérée de la quantité de monnaie. C'est cela qu'on pouvait appeler la politique "monétariste", longtemps suivie par l'Allemagne et le Japon, qui ont eu de ce fait moins d'inflation et de chômage que les autres. C'est sous Reagan que Paul Volcker a commencé à la mettre en oeuvre aux Etats-Unis, à partir du début des années 1980.

Depuis, Alan Greenspan a plutôt mené une politique discrétionnaire, mais Milton Friedman en est plutôt satisfait, parlant même d'un "changement qualitatif" à propos de sa gestion :

J'ai été longtemps favorable à l'emploi de règles strictes pour contrôler la quantité de monnaie créée Alan [Greenspan] dit que j'ai tort et que la politique discrétionnaire est préférable, et même essentielle. Maintenant que ses 18 années à la tête de la Réserve fédérale sont terminées je dois avouer que sa performance m'a persuadé qu'il avait raison – en ce qui le concerne lui. Ses résultats ont été remarquables. En fait, il n'y a aucune période de durée comparable au cours de laquelle le système de réserve fédérale ait fonctionné si bien. C'est plus qu'une différence de degré, cela s'approche d'une différence de nature.

En 1963, avec Anna Schwartz, il publie son Grand Œuvre, A Monetary History of the United States, 1867-1960, qui prouve que ce sont des erreurs de politique monétaire et non l'instabilité du capitalisme qui causent les crises de conjoncture. Comme il le disait dans son dernier livre :

"La Fed est largement responsable d'avoir transformé ce qui aurait u être une récession ordinaire, quoique peut-être assez sévère, en une catastrophe de première grandeur. la rFed was largely responsible for converting what might have been a garden-variety recession, although perhaps a fairly severe one, into a major catastrophe.Au lieu de ses servir de ses pouvoirs pour prévenir la dépression, elle a présidé à une baisse d'un tiers de la quantité de monnaie entre 1929 et1933.... La dépression, loin d'être une défaillance du système de la libre entreprise, était une faute tragique des hommes de l'Etat."
- Two lucky people, p. 233.

Ce que Ben Bernanke, aujourd'hui Président de la Réserve Fédérale, reconnaissait en 2002 devant Milton Friedman à l'occasion de son 90° anniversaire en ces termes :

"En ce qui concerne la Grande dépression, vous aviez raison, c'est nous qui l'avons provoquée. Nous en demandons humblement pardon."

En étudiant les anticipations d'inflation, il sape le raisonnement keynésien sur le chômage en montrant que la "relance de la demande" ne peut réduire celui-ci que si elle trompe les négociateurs sur le pouvoir d'achat du salaire à venir. Cela explique que la "Courbe de Phillips" ne tient pas, et lui permet, dans Inflation et systèmes monétaires (1968), de définir un Taux de Chômage naturel, que les politiques dites de "relance" ne peuvent que temporairement atténuer.

Milton Friedman a fait partie, en avril 1947, des premiers membres et fondateurs de la Société du Mont Pèlerin, réunie à l'initiative de Friedrich Hayek puis, de 1970 à 1972, il a été président de cette association.

La Promotion du libéralisme

Pendant toutes les années 1950, Milton Friedman s'était tenu à l'écart du débat politique. Puis, en 1962, avec l'aide de sa femme Rose, il publie Capitalism and Freedom, son premier livre de défense du libéralisme, à partir d'une série de conférences.

Comme Friedrich Hayek, il avait compris que le Droit de propriété est le fondement de tous les autres Droits dits "libertés civiles". En outre, il s'implique alors dans la New Individualist Review, alors publiée par Ralph Raico et Ronald Hamowy, historiens amis de Murray Rothbard.

C'est peut-être en 1979 que Milton Friedman a connu le plus grand succès, lorsqu'après avoir fait une série de dix conférences sur PBS sur La liberté du choix, Milton Friedman en a tiré le livre du même nom, Free to Choose. Publié à un instant critique de la vie des Etats-Unis, juste avant l'élection présidentielle, cette série d'émissions passe pour avoir ouvert les yeux d'une partie de l'opinion sur les destructions de l'étatisme et la nécessité de s'en débarrasser.

Elle est aussi passée en Grande-Bretagne, au Japon, en Italie, en Australie, en Allemagne, au Canada et bien d'autres pays mais évidemment pas en France, patrie de l'esclavagisme-absurdisme d'Etat. En revanche, le livre y a été publié en 1980 sous le titre La liberté du choix. Sous ses diverses traductions, il a été publié à un million d'exemplaires.

Propositions concrètes

Milton Friedman s'est fait connaître par un certain nombre de propositions concrètes pour faire reculer l'esclavagisme-absurdisme, dont :

  • L'impôt négatif (sur le revenu) Pour éliminer les incitations à la paresse et le gaspillage des systèmes redistributifs, les remplacer par une tranche négative dans le code des impôts (en fait, on ne peut pas supprimer ces gaspillages, que l'analyse de l'équilibre appliquée à la redistribution décrit comme fatale, et égale à 100% de ce qui est redistribué).
  • Le bon scolaire.
  • La Flat tax.
  • La croissance régulière et prévisible de la masse monétaire.
  • Les taux de change flottants, dont le but est de faire disparaître les prétextes à intervention que représentent la balance des paiements, et autres attributs d'un système de changes fixes une fois qu'on a institué une banque centrale monopolistique.
  • Le budget en équilibre, dont la raison d'être est d'imposer une contrainte supplémentaire à la dépense et de faire disparaître la source la mieux connue d'illusion fiscale. Cela implique de réfuter le charlatanisme keynésien sur les avantages prétendus du déficit en cas de récession.
  • Une armée professionnelle de volontaires, pour supprimer l'esclavagisme partiel et temporaire de la conscription. Il était particulièrement fier d'y avoir contribué.
  • Suppression des qualifications pénales sans victimes : autoriser tous les actes capitalistes entre adultes consentants. En 2005, il a publié une "lettre ouverte" signée par 500 économistes,

Influence politique

Milton Friedman avait aussi défendu publiquement la baisse générale des taxes foncières en Californie, dite "Proposition 13", de même que les baisses d'impôt sur le revenu et les bénéfices des sociétés promues par Ronald Reagan.

Milton Friedman a aussi été en 1964 conseiller économique du candidat républicain à la Présidence Barry Goldwater, puis des Présidents Richard Nixon, Gerald Ford et Ronald Reagan, ainsi que de Margaret Thatcher, mais sans accepter des postes fixes dans aucun gouvernement ni administration.

Il passe aussi pour avoir inspiré les politiques de libéralisation au Chili, en Irlande, en Estonie, en République tchèque, en Chine, en Nouvelle-Zélande et en Inde. Grâce à la notoriété de Milton Friedman, l'Université de Chicago a fait venir des générations d'étudiants de tous les pays d'Amérique latine. Revenus dans leur pays, ceux-ci ont assumé des tâches publiques et privées qui expliquent l'énorme influence de Milton Friedman dans ces pays.

Il a visité le Chili en 1975, sous le régime transitoire d'Augusto Pinochet, auquel, par l'intermédiaire des économistes chiliens formés à l'Université de Chicago, il a inspiré une politique économique qui a finalement servi de modèle en Amérique latine et au-delà. Ce viol du tabou sur le Chili, et la réussite éclatante d'icelui ont été l'occasion d'inscrire Milton Friedman sur la liste des petits Satans de l'esclavagisme-absurdisme.

Accusé d'avoir visité des pays autoritaires comme la Chine et de leur avoir inspiré leurs politiques, il répondait généralement que sa visite n'impliquait pas de caution pour le gouvernement, et que la liberté économique finirait par favoriser la liberté politique.

En outre, il avait compris que l'injustice faite aux autres préfigure l'injustice qu'on vous fait à vous, et soutenait la défense de la liberté par les Etats-Unis contre le communisme.

Livres de Milton Friedman

  • Making Chicago Price Theory: Friedman-Stigler Correspondence, 1945-1957, recueil édité par J. Daniel Hammond et Claire H. Hammond, Routledge, 2006, 165 pp., ISBN 0-415-70078-7.
  • Two Lucky People: Memoirs, avec Rose Friedman, 1998, ISBN 0-226-26414-9
  • Money Mischief: Episodes in Monetary History, 1994, 286 pp., ISBN 0-15-162042-3,
  • Economic Freedom, Human Freedom, Political Freedom, brochure de 1992, ISBN 1-883969-00-X
  • The Essence of Friedman, articles réunis par Kurt R. Leube, 1987, ISBN 0-8179-8662-6)
  • Free to Choose: A personal statement avec Rose Friedman, 1980
  • There's No Such Thing as a Free Lunch, recueil d'éditoriaux de Newsweek, 1975
  • Milton Friedman's Monetary Framework: A Debate with His Critics, 1975
  • Milton Friedman in Australia, 1975, 1975
  • Social Security: Universal or Selective? avec Wilbur J. Cohen, 1972
  • The Counter-Revolution in Monetary Theory, 1970
  • The Optimum Quantity of Money and Other Essays, 1969 ; rééd. en 1974
  • Monetary vs. Fiscal Policy avec Walter W. Heller, 1969
  • "Money: the Quantity Theory", IESS, 1968
  • A Monetary History of the United States, 1867-1960, avec Anna J. Schwartz, 1963 ; la 3° partie a été rééditée séparément sous le titre : The Great Contraction
  • Inflation: Causes and consequences, 1963.
  • Price Theory, 1962, ISBN 0-202-06074-8
  • Capitalism and Freedom, 1962 (Capitalisme et liberté)
  • A Program for Monetary Stability, Fordham University Press, 1960, 110 pp
  • A Theory of the Consumption Function, 1957
  • Essays in Positive Economics, 1953
  • Roofs or Ceilings?: The Current Housing Problem contre le contrôle des loyers, avec George J. Stigler, Foundation for Economic Education, , 22 pp., 1946
  • Income from Independent Professional Practice, Thèse avec Simon Kuznets, 1945
  • Taxing to Prevent Inflation: Techniques for Estimating Revenue Requirements, avec Carl Shoup et Ruth P. Mack, Columbia University Press, 1943, 236 pp.

Articles de Milton Friedman

Articles pour le grand public

  • "Reflections on A Monetary History", The Cato Journal, Vol. 23, 2004
  • George J. Stigler, 1911-1991: Biographical Memoir, 1998, à la National Academy of Science
  • "The Case for Free Trade" avec Rose Friedman, Hoover Digest, 1997
  • George Stigler: A Personal Reminiscence, Journal of Political Economy Vol. 101, No. 5, octobre 1993, pp. 768-773
  • "The Drug War as a Socialist Enterprise" in Arnold S. Trebach, ed. Friedman and Szasz on Liberty and Drugs: Essays on the Free Market and Prohibition, Drug Policy Foundation Press, 1992
  • "The Case for Overhauling the Federal Reserve, article dans Challenge, 1985

Articles dans des revues savantes

Citations

Citations de Milton Friedman

  • « Rien n'est moins important que la monnaie… quand elle est bien gérée. »
  • « L'inflation est partout et toujours un phénomène monétaire. »
  • « La responsabilité sociale de l'entreprise est d'accroître son bénéfice. »
  • « Je ne crois pas en la démocratie absolue ; personne ne croit en la démocratie absolue. Personne ne croit qu'il est approprié de tuer 49% de la population quand bien même 51% voterait cette décision. »
  • « L'histoire indique seulement que le capitalisme est une condition nécessaire à la liberté politique. Il est clair que ce n'est pas une condition suffisante. »
  • « Dans un sens, nous sommes tous keynésiens aujourd'hui ; dans un autre sens, plus personne n'est keynésien. » Cette citation ayant été tronquée par un journaliste qui n'en avait gardé que la première partie, Milton Friedman avait précisé ultérieurement : « Nous utilisons tous le langage et l'appareil d'analyse keynésiens, mais plus personne n'accepte les conclusions keynésiennes d'origine. »

Citations sur Milton Friedman

  • On parle le plus souvent du professeur Friedman comme d'un "monétariste", mais sa foi principale ne concerne pas la monnaie. Elle tient au Droit et à la capacité inhérente de chacun à choisir comment il vivra".
- Margaret Thatcher
  • Milton Friedman est un savant de premier ordre dont les contributions originales à la science économique ont fait l'un des plus grands penseurs de l'histoire moderne
- Ronald Reagan
  • Depuis des années, j'ai tellement de reconnaissance pour la cohérence des idées de Friedman, qui m'ont influencé. Les amoureux de la liberté lui seront reconnaissants pour les générations à venir.
- Alan Greenspan, ancien Président de la Réserve fédérale
  • Il y a beaucoup de Prix Nobel d'économie, mai peu nombreux sont ceux qui ont atteint le statut mythique de many Milton Friedman.
- Alan Greenspan,
  • Juste en ce moment, il y a des gens partout dans le pays, je pourrais pointer sur la carte, qui essaient de prouver que Milton a tort. A un autre endroit, quelqu'un d'autre essaie de prouver qu'il a raison. C'est ce que j'appelle l'influence.
- Paul Samuelson, Prix Nobel d'économie.
  • L'influence de Friedman dépasse de loin le cadre de la communauté universitaire et le monde de l'économie. Plutôt que de s'enfermer dans une tour d'ivoire, il a rallié la mêlée et se bat pour la survie de notre grand pays.
- William E. Simon, ancien secrétaire au Trésor.
  • Milton Friedman est le penseur le plus original de l'époque
- John Kenneth Galbraith, ancien Professeur d'économie à Harvard University
  • Il y a plusieurs manières de décrire l'influence de Friedman. Mais il y en a une qui consiste à dire : "a-t-il amélioré la vie de beaucoup de pauvres dans le monde ?". Et je prendrai seulement l'Inde et la Chine, 37% de la population mondiale : dans ces deux pays des centaines de millions de personnes, qui vivaient avec moins d'un ou deux dollars par jour, peuvent maintenant avoir un niveau de vie beaucoup plus acceptable, grâce à la réforme de leurs politiques économiques vers plus de libéralisme, moins de réglementation, moins d'Etat, etc. Il y a une seule personne à laquelle ils doivent plus qu'à quiconque cette grande amélioration de leur situation. A mon avis, cette personne est Milton Friedman.
- Gary S. Becker, Prix Nobel d'économie.

Textes sur Milton Friedman

  • Chao, Hsiang-ke. "Milton Friedman and the Emergence of the Permanent Income Hypothesis" History of Political Economy 2003 35(1): 77-104. Issn: 0018-2702, Fulltext in Project Muse
  • Coats, A.W. Bob ; "The Legacy of Milton Friedman as Teacher" Economic Record, Vol. 77, 2001
  • Frazer, William. Power and Ideas: Milton Friedman and the Big U-Turn. Vol. 1: The Background. Vol. 2: The U-Turn. Gainesville, Fla.: Gulf/Atlantic, 1988, 867 pp.
  • Hammond, J. Daniel. "Remembering Economics" Journal of the History of Economic Thought 2003 25(2), pp. 133-143, Issn: 1042-7716 ; met l'accent sur Milton Friedman
  • Hirsch, Abraham, et Neil de Marchi. Milton Friedman: Economics in Theory and Practice, 1990 ; traite de sa méthodologie
  • Jordan, Jerry L., Allan H. Meltzer, Thomas J. Sargent et Anna J. Schwartz; "Milton, Money, and Mischief: Symposium and Articles in Honor of Milton Friedman's 80th Birthday", Economic Inquiry, Volume: 31, Issue: 2, 1993, 197 pp.
  • Kasper, Sherryl. The Revival of Laissez-Faire in American Macroeconomic Theory: A Case Study of Its Pioneers, 2002
  • Leeson, Robert, ed. Ideology and International Economy: The Decline and Fall of Bretton Woods, 2003
  • Powell, Jim, The Triumph of Liberty, New York: Free Press, 2000 ; voir la présentation de Friedman dans le chapitre "Inflation and Depression."
  • Rayack; Elton. Not So Free to Choose: The Political Economy of Milton Friedman and Ronald Reagan Praeger, 1987; critique esclavagiste-absurdiste
  • Steindl, Frank G. "Friedman and Money in the 1930s" History of Political Economy 2004 36(3): 521-531. Issn: 0018-2702  : notes prises dans son cours de 1940, montrant qu'à l'époque il n'avait pas encore commencé à critiquer la Fed ni à insister sur le rôle de la monnaie dans la conjoncture
  • Tavlas, George S. "Retrospectives: Was the Monetarist Tradition Invented?" Journal of Economic Perspectives 1998 12(4): 211-222. Issn: 0895-3309 fulltext in JSTOR
  • Stigler, George Joseph. Memoirs of an Unregulated Economist, 1988
  • Wahid, Abu N. M. ed; Frontiers of Economics: Nobel Laureates of the Twentieth Century. Greenwood Press, 2002, pp. 109-15.

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