Marxisme culturel

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Le débat politique est précédé et accompagné d’un débat-culturel, le méta-débat, le cadre conceptuel, la «  fenêtre de discours »[1] ou encore « l’agenda politique » (anglicisme), Weltanschauung ou même Zeitgeist. En termes marxistes : « l’hégémonie culturelle » ou « l’idéologie dominante ». Le marxisme culturel consiste à modifier ce cadre philosophique de manière subtile, en faveur du collectivisme et du communisme, pour faciliter une éventuelle prise de pouvoir ultérieure.

Il consiste aussi à mentir, manipuler, désinformer, user d’arguments de mauvaise foi, autrement dit avancer des arguments auquels on ne croit pas soi-même, dans le but de saborder les sociétés non socialistes.

Hégémonie culturelle

En contrôlant les médias, le marxisme culturel influence non seulement les résultats d’un débat, mais surtout le méta-débat : qui va débattre, de quel sujet, et avec quelles alternatives défendues ?

Le débat peut être orienté par des sophismes : anti-concept, definition by non essentials, intellectual package dealing, question complexe, homme de paille, homme de paille inversé...

La fausse dichotomie en est l’exemple le plus flagrant.

L’invitation d’« intellectuels » faisant parti d’un groupe limité (« l’intelligentsia »), qui sont d’accord sur l’« essentiel » (il faut accroître le pouvoir de l’État, il est normal d’être socialiste, il est normal et nécessaire de redistribuer les richesses par la violence, etc.), éventuellement avec un « x de service » (le conservateur de service, l’anarchiste de service, etc.), qui défendra une version limitée et caricaturale de son idéologie nominale, la discréditant au passage et limitant encore plus la perception des choix de l’alternative. Le débat peut alors porter sur des nuances, rendant l’essential véritable « indébattable ». Le x de service sera traité avec une indulgence paternaliste par les autres intervenants, ses idées seront tolérées, renforçant par cette frame encore plus le statut minoritaire, anormal de ses idées.

Le cadre de débat autorisé s’appelle le « politiquement correct » : sortir de ce cadre (au-delà des limites de quelques pourcents de divergence idéologique grâcieusement autorisées aux x de service) est interdit, soit directement (censure) soit indirectement (limitation de l’accès aux médias, ostracisme, etc).

Un cas particulier est l’inversion de la réalité :

Сrypto-communisme

« Nous ne sommes pas communistes ».
— Fidel Castro, fondateur du Parti communiste cubain [2]

Il s’agit ici de défendre des idées qui impliquent le socialisme dans leurs conséquences pratiques (contrôle de l’État sur l’économie), mais qui sont défendues sous de tout autres noms, sous de tout autres prétextes.

Exemples :

Politiquement correct

Influence du KGB

Exemples

On peut citer comme victoires du marxisme culturel l’adoption de mesures communistes, sans prise de pouvoir formelle des partis communistes :

  • http://h16free.com/2014/04/01/30201-il-y-a-33-ans-deja
  • I believe the answer is that we should learn from our enemies; we should imitate the strategy of the Socialist party of 60 years ago. Its presidential vote never reached a million, but it may have been the most successful political party in American history. It never gained control over anything larger than the city of Milwaukee but it succeeded in enacting into law virtually every economic proposal in its 1928 platform—a list of radical proposals ranging from minimum wages to social security.
[3]

Idiots utiles

Socialism can be put into practice only by methods of which most socialists disapprove.
Friedrich Hayek

Les idiots utiles sont ceux qui participent au marxisme culturel en l’acceptant naïvement en tant que tel, en prenant pour argent comptant ses thèses sans comprendre qu’il s’agit d’un instrument idéologique visant un objectif ultérieur.

The useful idiots, the leftists, who are idealistical, believing in the beauty of Soviet socialist, or communist or whatever system, when they get desillusioned, they became the worst enemies of the system. That’s why my KGB instructions specifically made the point: never bother with leftists, forget about these political prostitutes. Aim higher.
http://www.youtube.com/watch?v=uHxyII04iWM

Qui en profite vraiment ? Voir L’analyse de classe marxiste et celle des Autrichiens. À long terme, de par la loi de Bitur-Camember (Loi de la destruction totale), nous pouvons soutenir que peu de monde va vraiment en profiter, autrement dit beaucoup d’idiots utiles pour peu de profiteurs réels. En dernière analyse, dès lors que le socialisme est pure destruction, personne : aussi bien les idiots utiles du marxisme culturel que ceux qui les manipulent ne sont que des serviteurs du néant, des idiots utiles du néant [4].

Impossibilité du socialisme

Le socialisme étant absurde aussi bien philosophiquement qu’économiquement[5], plus le socialiste sera intelligent et informé, moins il sera un idiot utile, et plus il sera un hypocrite et un manipulateur. Les arguments en faveur du socialisme ne sont dès lors pas conceptuellement valables, ni même sincères : ce ne sont que des instruments rhétoriques, ce que François Guillaumat a appelé « faire du bruit avec la bouche » par opposition à un discours rationnel et honnête.

Instruments rhétoriques

Objectifs réels


Voir aussi


Mots clés

progressisme - LGBT - woke - wokism/wokeness/wokedom - anti-racisme - social justice warriors (SJW)