« Mondialisme » : différence entre les versions

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Le mondialisme est le projet d'instituer un état mondial qui gouvernerait l'ensemble des peuples.
Le '''mondialisme''' est le projet d'instituer un État mondial qui gouvernerait l'ensemble des peuples. Le mondialisme se distingue en tout point de la « [[mondialisation]] », avec lequel on le confond, ce qui empêche de combattre l'un et de comprendre le caractère bénin de l'autre.


Cette entreprise a fait l'objet d'une émission radiophonique entre [http://www.wikiberal.org/wiki/index.php?title=Georges_Lane Georges Lane] et [[François Guillaumat]] mise en ligne par la webradio [http://lumiere101.com/2008/06/18/le-mondialisme/ Lumière101].
Les amalgames et les fausses distinctions qui entretiennent cette confusion ont fait l'objet d'une émission enregistrée entre [[Georges Lane]] et [[François Guillaumat]] pour la webradio [[Lumière 101]] (voir : [http://liberpedia.net/l101/#145:080618-le_mondialisme émission originale] et [[Le_Mondialisme_-_transcript|transcription]]).


En voici la retranscription.
==L'origine de la confusion==
La confusion entre ''mondialisme'' et ''mondialisation'' est née il y a une quinzaine d'années.  


'''Georges Lane'''
Ce discours s'est insinué dans les milieux nationalistes français à l'instigation de technocrates infiltrés au Front National et autres socialistes nationaux qui ne pouvaient naturellement pas aller ailleurs ; c'est lui qui a inspiré la campagne pour un prétendu « nouveau protectionnisme » lancé par Bruno Mégret en 1993.


Aujourd'hui François Guillaumat et moi-même, Georges Lane, vous proposons un échange sur le thème du mondialisme.
On aurait pu croire qu'il disparaîtrait avec le « pu-putsch » de Mégret et son expulsion en 1999, ce discours s'en irait avec lui, mais ce n'a pas été le cas.  


Il conviendrait peut-être d'y voir clair étant donné toutes les confusions et toutes les distinctions fausses sur ce thème.
===Sa caution pseudo-scientifique===
Ce discours s'appuie sur l'amalgame du ''libre-échangisme mondialiste'', que [[Maurice Allais]] dénonce depuis deux décennies.
La « caution scientifique » « du » Prix Nobel d'économie suffit aux non économistes qui ont repris cette dénonciation à leur compte, et d'autant plus qu'ils le sont, surtout s'ils sont comme lui polytechniciens, même si l'intéressé n'a aucun diplôme d'aucune sorte dans aucune des sciences morales.


C'est sur ces deux grands points que ce soir nous allons envisager la question; le point des confusions, en relation avec le mondialisme, et le point des fausses distinctions.
Or, la démonstration du libre échange est l'une des plus simples, et elle est forcément vraie comme deux et deux font quatre, parce qu'étant une démonstration algébrique, elle n'est qu'une pure et simple déduction du fait que deux et deux font quatre.
Nous avons comme ça l'occasion de conclure sur le [[protectionnisme]] et sur le [[socialisme]].
Prétendre la « réfuter » dénoncer est donc le fait d'un incompétent, qui en l'occurrence ne comprend pas qu'aucune prétendue « observation » ne pourra jamais prouver que deux et deux font autre chose que quatre.
François Guillaumat!
Et reprendre cette « réfutation » à son compte est le fait d'un analphabète économique : le libre échange est la démonstration au monde qui fait l'objet du plus large consensus des économistes professionnels, au point qu'on peut dire que celui qui ne la partage pas n'en est pas un.


'''François Guillaumat'''
===Un discours en apparence construit===
Cependant, ce discours sur le « libre-échangisme mondialiste » est en train de se solidifier, de se donner des apparences d'être construit alors qu'il est un tissu de contradictions. Cette apparence de construction ne saurait tenir si on dissout les confusions qu'il entretient, et si l'on expose les fausses distinctions sur lesquelles il repose.
==Dont l'absurdité n'échappe qu'au profane==
Ce discours on le voit tenir par des gens qui sont ''par ailleurs'' d'une intelligence et d'une lucidité incontestables, de sorte qu'on les voit d'un même trait dire des choses parfaitement intelligentes puis des choses parfaitement stupides.
D'une seconde à l'autre, on les diraits atteints par une fléchette de ''Radjaïdjah'', le poison-qui-rend fou : avant, ils nous disaient des choses parfaitement raisonnables, et puis immédiatement après ils nous en disent qui sont complètement absurdes, où l'on voit qu'ils n'ont rien compris.
===Des principes opposés===
Ce que vitupère ce discours soi-disant « anti-mondialiste » , et qu'il prétend « combattre » sous la dénomination de mondialisme, ce sont en fait des entreprises qui sont ''complètement opposées dans leurs principes'', des projets politiques qui sont aux antipodes l'un de l'autre ; alors que lui les fourre dans le même sac et les dénonce dans un même élan.
===Une vitupération impuissante parce que contradictoire===
La conséquence de ces contradictions est que ce discours se contredit lui-même et n'a de ce fait '''aucune existence intellectuelle''' : il dit à la fois une chose et son contraire, et en outre, dans la mesure où il dénonce le mondialisme pour ce qu'il n'est pas et ne le dénonce pas pour ce qu'il est, il fait en réalité son jeu, il le favorise, en défendant des principes qui sont les siens et en dénonçant des principes qui lui sont contraires.
D'une manière doublement absurde, il lui reproche de vouloir favoriser la concurrence alors qu'il ne veut et ne peut pas le faire, ce qui le conduit à ''dénoncer comme ses « complices » des gens qui sont en réalité ses premiers ennemis''.
Il désamorce donc la critique du mondialisme, il désarme annule et diqualifie sa dénonciation ; et ce faisant, il empêche de tordre le cou au projet mondialiste en exposant son caractère criminel et destructeur.


Oui parce que je commence à m'inquiéter de voir un discours qui est né il y a une quinzaine d'années qui vitupère sous la dénomination de mondialisme des choses qui sont complètement opposées dans leur principe, des projets politiques qui sont aux antipodes l'un de l'autre, et que ce discours anti-mondialiste fourre dans le même sac et dénonce d'un égal élan de sorte que le discours antimondialiste se contredit lui-même et n'a aucune existence intellectuelle étant donné qu'il dit à la fois une chose et son contraire, et en plus dans la mesure il dénonce le mondialisme pour ce qu'il n'est pas et ne le dénonce pas pour ce qu'il est, il fait le jeu du mondialisme.
==Les amalgames==
Il désamorce, il désarme la critique du mondialisme, sa dénonciation, il empêche de tordre le cou au projet mondialiste en exposant son caractère criminel et destructeur parce qu'il lui reproche des choses qu'il ne veut pas faire et parce qu'il reproche à des gens qui sont en réalité ses adversaires d'être ses complices.
Le projet mondialiste au sens strict n'est et ne peut être rien d'autre que la marche vers un état mondial.
Et ce discours antimondialiste, qui est né il y a une quinzaine d'années, qui s'est insinué dans les milieux nationalistes français à l'instigation de technocrates infiltrés au Front National et de socialistes nationaux qui pouvaient naturellement pas aller ailleurs, ce discours est en train de se solidifier, on le voit tenir par des gens qui sont par ailleurs d'une intelligence et d'une lucidité incontestables, et qui d'un même trait disent des choses parfaitement intelligentes et des choses parfaitement stupides.
==Le mot « mondialisme » dénaturé==
on peut quand même s'inquiéter de voir des gens qui d'une seconde à l'autre ont l'air d'avoir été touchés par une fléchette de radjaidjah, le poison qui rend fou, parce que avant ils nous disaient des choses parfaitement raisonnables, et puis immédiatement après ils nous disent des choses qui sont complètement absurdes où on voit qu'ils n'ont rien compris, et évidemment on en a marre de voir qu'ils ont rien compris.
Le concept a donc un sens précis, mais on y associe d'autres ambitions et d'autres projets, ce qui le dénature et multiplie les confusions.
===Le rôle des anticoncepts socialistes===
Les [[anti-concept]]s sont le camouflage et l'alibi principal du [[Socialisme|Socialisme Pseudo-Démocratique]].
Le plus souvent, ils n'ont ''aucun sens'', ou en tout cas aucune applicabilité dans le contexte politique où ce socialisme-là s'en sert : c'est notamment le cas de la « [[Tolérance]] », ou de la « Haine ».
Ils sont là pour permettre aux Puissants de la Pseudo-Démocratie Socialiste de rationaliser leur arbitraire, en donnant le sens qu'ils veulent à des concepts qu'ils présentent comme normatifs, alors que ceux-ci sont ''absolument inapplicables'' au le contexte politique où ils ont pris le parti de les manipuler.  
C'était par exemple la démarche de Humpty Dumpty dans [http://fr.wikipedia.org/wiki/De_l%27autre_c%C3%B4t%C3%A9_du_miroir_(roman) De l'autre côté du miroir] de Lewis Carroll, où Humpty Dumpty dit à Alice que les mots veulent dire ce qu'il a décidé lui, et pas autre chose.
En effet, quand on invente des anti-concepts comme la « Tolérance »« , comme la  »Discrimination", ou comme la Haine, pour faire des politiques, c'est qu'on a décidé de ''détruire le sens des mots pour pouvoir détruire le Droit''.
En ce qui concerne le ''mondialisme', en revanche, on a plutôt affaire à la dénaturation d'un concept qui a un sens très précis.
===Un anti-concept par ''amalgame''===
Qu'est-ce donc que le mondialisme ? C'est le projet de ceux qui veulent imposer un gouvernement mondial à l'ensemble des peuples. Et ce n'est rien d'autre, car y associer d'autres projets qui ne s'en déduisent pas ne peut que faire du mot un anti-concept par [[amalgame]], un mot qui détruit la pensée parce qu'il fourre dans le même sac des objets de nature différente, de sorte qu'il conduit à prêter à ceux-ci des caractéristiques qu'il l'appartiennent qu'à ceux-là et réciproquement --et il conduit à le faire sans en avoir conscience, ce qui rend l'erreur d'autant plus difficile à déceler.
''L'expression « libre-échangisme mondialiste » est d'abord un anti-concept par amalgame'', avant d'être un anti-concept par fausses distinctions.
===Un projet esclavagiste===
Pourquoi instituer un gouvernement mondial?
La seule chose à quoi cela puisse servir, c'est imposer toutes sortes de lubies socialistes, comme moyen d'empêcher quiconque d'y échapper.
En effet, le socialisme est forcément voué à l'échec car il échoue forcément à atteindre ses objectifs prétendus ; cependant il peut maintenir l'illusion s'il réussit à voler davantage pour compenser ses destructions et faire subir aux autres la charge de ses déprédations : c'est à ces conditions que ses adeptes peuvent rester au pouvoir.
Seulement, il n'y parvient même pas si ses esclaves lui échappent, ce qui se produit forcément lorsqu'il y a des états suffisamment petits pour que ce soit facile de voter avec ses pieds.
Donc le projet mondialiste est un projet socialiste.
''Et de ce fait'', il n'a rien à voir avec ce qu'on appelle la mondialisation.


Alors, ce discours qui est en train de se solidifer, il faut le casser, en dissolvant les confusions qu'il entretient, et en démolissant les fausses distinctions sur lesquelles il repose.
===La ''mondialisation'' est un retour à la normale===
D'où ce plan, qui vise d'abord à dénoncer les confusions, et ensuite à démolir, à dissoudre les fausses distinctions.
Car ce qu'on appelle « la mondialisation », c'est le retour à un degré de développement des échange qui existait déjà avant 1914 : les échanges étaient alors aussi développés relativement aux productions nationales qu'aujourd'hui. Le développement récent des échanges ne fait donc que nous ramener à cette époque, antérieure aux catastrophes du vingtième siècle.


'''Georges Lane'''
De ce point de vue là, la notion de « mondialisation » n'a même pas de sens en soi. ''Le monde est mondial'', donc on ne peut pas le «  »mondialiser.
===La centralisation s'oppose au développement des échanges===
Si les échanges qui se font à travers les frontières se développent, ça veut dire que les gens trouvent davantage l'occasion d'échanger avec les individus qui se trouvent habiter dans une autre circonscription étatique que la leur.


Le projet mondialiste pour sa part n'étant rien d'autre que la marche vers un état mondial.
Mais ça ne veut absolument pas dire qu'il faudrait supprimer ces circonscriptions étatiques. Bien au contraire, plus l'état est petit, et plus immédiatement il lui apparaît vain de vouloir d'empêcher d'échanger avec l'extérieur.
''Les gens qui veulent la liberté des échanges ont donc intérêt à ce que les états soient petits'' ; à ce qu'ils soient les plus petits possible, aussi petits qu'il est compatible avec une organisation sérieuse de la défense nationale.
===L'indépendance de la Lettonie n'est pas un projet mondialiste===
C'est pourquoi ils sont hostiles au gouvernement mondial et même à la soi-disant "construction européenne : ils sont pour les petits pays, ils sont donc pour l'autonomie, voir l'indépendance de la Bretagne, si c'est ce que désirent les Bretons ; pour l'autonomie voire l'indépendance de l'Alsace si c'est ce que veulent les Alsaciens ; et en tout cas pour l'indépendance de la Suisse, de la Finlande, de la Croatie, et de l'Estonie, et de la Lettonie.


'''François Guillaumat'''
L'indépendance de la Lettonie, n'est pas un projet mondialiste.
Traiter de « mondialistes » des gens qui s'opposent à la centralisation, aux grandes entités, qui leur préfèrent des petits pays indépendants à la manière de Goethe, c'est une erreur manifeste.


Oui alors, justement, on a affaire à une dénaturation d'un concept qui a un sens. Le [http://fr.liberpedia.org/Socialisme socialisme pseudo-démocratique] repose souvent sur des anti-concepts qui n'ont pratiquement aucun sens, ou en tout cas aucune applicabilité politique, comme la Tolérance, ou la Haine, et qui sont destinés aux gens politiquement puissants de mettre dans ces mots qui n'ont aucun sens dans ce contexte le sens qu'ils veulent.
===Le faux « libre-échangisme » du discours mondialiste===
C'était la démarche de Humpty Dumpty dans [http://fr.wikipedia.org/wiki/De_l%27autre_c%C3%B4t%C3%A9_du_miroir_(roman) Au-delà du mirroir] de Lewis Carroll, où Humpty Dumpty dit à Alice que les mots ont le sens qu'il a décidé de leur donner, et pas autre chose.
Il reste que, par incohérence ou par ruse, les mondialistes vont tenir un langage qui est quelquefois proche de celui des partisans du libre-échange, et dénoncer les frontières comme autant d'obstacles aux échanges, comme s'il était nécessaire de les supprimer pour qu'elles ne soient plus un prétexte pour les empêcher.
Et quand on invente des anti-concepts comme la Tolérance, comme la Discrimination, ou comme la Haine, pour faire des politiques, on a décidé de détruire le langage pour pouvoir détruire le Droit.
Là, on a affaire plutôt à la dénaturation d'un concept qui a un sens très précis, un petit peu comme l'inflation, pour d'autres raisons, c'est le mondialisme.


Qu'est-ce que c'est que le mondialisme, c'est le projet de ceux qui veulent imposer un gouvernement mondial à l'ensemble des peuples. Et c'est rien d'autre! Imposer un gouvernement mondial pour pouvoir faire quoi, pour pouvoir instituer toutes sortes de lubbies socialistes parce que il faut empêcher que quiconque puisse échapper à ces lubbies socialistes.
En fait, ce qu'ils reprochent aux frontières, ça n'est pas d'être un obstacle aux échanges. Parce que les échanges ils peuvent les entraver partout ailleurs, et que c'est précisément ce qu'ils font ! S'il ce qu'ils veulent, c'était ''supprimer'' les entraves aux échanges, on ne les verait pas multiplier des entraves ''à l'intérieur des frontières'' par leurs réglementations monopolistiques, et les rançonner avec leurs impôts.  
À partir du moment où le socialisme voit ses esclaves lui échapper, ce qui arrive lorsqu'il y a des états suffisamment petits pour que ce soit facile de voter avec ses pieds, le socialisme ne peut pas progresser.
Une bonne illustration de cette possibilité-là, c'est que les douaniers peuvent fourrer leur nez dans vos affaires partout.  
Donc le projet mondialiste est un projet socialiste, et il n'a rien à voir avec ce qu'on appelle la mondialisation.
Car ce qu'on appelle la mondialisation, c'est le retour à un développement des échanges dans un monde qui est de toutes façons mondial à un degré qui existait déjà avant 1914, au début du vingtième siècle. Les échanges étaient aussi développés relativement aux productions nationales qu'aujourd'hui. Le développement des échanges nous ramène à cette époque antérieure aux catastrophes du vingtième siècle.
De ce point de vue là, la notion de mondialisation en elle-même n'a même pas de sens. Le monde est mondial, on ne peut pas le mondialiser. Et si les échanges qui se font à travers les frontières se développent, ça veut dire que les gens trouvent davantage l'occasion d'échanger avec les individus qui se trouvent habiter dans une autre circonscription étatique que la leur.
Mais ça ne veut absolument pas dire qu'il faudrait supprimer ces circonscriptions étatiques. Bien au contraire, dans la mesure où plus l'état est petit et plus il est absurde de sa part d'empêcher des échanges avec l'extérieur, les gens qui veulent la liberté des échanges ont d'autant plus intérêt à ce que les états soient petits; soient les plus petits possible, soient aussi petits qu'il est compatible avec une organisation sérieuse de la défense nationale.
Les partisans de la liberté des échanges ne sont pas pour le gouvernement mondial, ils sont pour les petits pays; ils sont pour l'autonomie, voir l'indépendance de la Bretagne, si c'est ce que désirent les bretons; pour l'autonomie voir l'indépendance de l'Alsace si c'est ce que veulent les alsaciens; et en tout cas pour l'indépendance de la Suisse, pour l'indépendance de la Croatie, pour l'indépendance de la Finlande, et de l'Estonie, et de la Lettonie, qui ne sont pas un projet mondialiste. L'indépendance de la Lettonie, ce n'est pas un projet mondialiste. Et les gens qui s'imaginent que les partisans de l'indépendance des petits pays sont des mondialistes, c'est précisément le genre d'individus auxquels on essaye de faire comprendre une erreur manifeste.


Alors, évidemment, les mondialistes vont tenir un langage qui est quelquefois proche de celui des partisans du libre-échange, et vont dire que les frontières sont un obstacle aux échanges.
Par conséquent, ''si le mondialiste, qui veut vous imposer les lubies du socialisme, veut supprimer les frontières, ce n'est pas parce qu'il serait partisan de la liberté des échanges'' : ce qu'il leur reproche, à ces frontières, c'est de ''limiter le pouvoir de la police de voler pour leur compte''.  
Mais ce qu'ils reprochent aux frontières, ça n'est pas fondamentalement d'être un obstacle aux échanges; pourquoi, parce que les échanges ils peuvent les entraver partout!
La police française ne peut voler votre argent, ce qui est l'essence du socialisme, que si vous habitez la France ; si vous habitez ''ailleurs'' qu'en France, si par exemple vous habitez la Suisse, eh bien la police française ne peut pas vous y voler votre argent.  
L'illustration de cette possibilité, c'est que les douaniers peuvent fourrer leur nez dans vos affaires partout. Et par conséquent, le mondialiste qui veut vous imposer les lubbies du socialisme, il n'est pas partisan de la liberté des échanges. Ce qu'il reproche aux frontières, c'est de limiter le pouvoir de voler de la police. La police française ne peut voler votre argent, ce qui est l'esssence du socialisme, que si vous habitez la France. Si vous habitez ailleurs qu'en france, si vous habitez la Suisse, par exemple, et bien la police française ne peut pas vous voler votre argent. Alors évidemment la police suisse le fera aussi, dans une moindre mesure, mais le fait qu'il y a des frontières ça gêne les policiers pour voler les gens dans le socialisme. Et c'est cela que les socialistes reprochent aux frontières, c'est pour ça qu'ils veulent les supprimer.
Alors, évidemment, la police suisse le fera aussi, mais dans une moindre mesure : le fait qu'il y a des frontières gêne les policiers pour voler les gens au nom du socialisme. C'est cela que les socialistes reprochent aux frontières, c'est pour ça qu'ils veulent les supprimer.
Les partisans de la liberté des échanges ne veulent pas supprimer les frontières, ils veulent qu'elles ne servent pas de ptétexte, entre autres, pour entraver les échanges entre les gens; car ils sont contre les entraves aux échanges. Qu'elles se fassent aux frontières ou qu'elles ne se fassent pas aux frontières. Les partisans de la liberté des échanges ne veulent pas supprimer les frontières, ils veulent supprimer les obstacles aux échanges. Ils veulent supprimer le discours fondé sur des illusions qui s'imaginent que la frontière sera un endroit particulièrement approprié pour entraver les échanges.
Ce qu'on appelle le [[protectionnisme]]. Ce que les partisans de la liberté des échanges reprochent au protectionnisme, c'est de s'imaginer que les frontières seraient une justification spéciale pour entraver les échanges. Ce que les partisans du mondialisme reprochent aux frontières, ce n'est pas d'entraver les échanges, c'est de mettre des limites à leur pouvoir de voler.
Ça veut dire quoi du point de vue des principes?
Ça veut dire que le libre-échangisme et le mondialisme sont en réalité des projets opposés l'un à l'autre, malgré les convergences apparentes entre eux.


Alors, Georges Lane me parlait tout à l'heure des organismes internationaux qui font mine de vouloir favoriser la liberté des échanges, et surtout des organismes internationaux que l'on accuse d'être des organismes libéraux alors que ce sont des organismes socialistes.
===Le libre échange ne veut pas supprimer les frontières===
Les partisans de la liberté des échanges ne veulent pas supprimer les frontières ; ce qu'ils veulent c'est qu'elles ne servent pas de prétexte, entre autres, pour empêcher les échanges entre les gens, qui sont nécessairement productifs : étant pour la production et contre la destruction, ils sont contre les entraves aux échanges parce que ces entraves sont destructrices ; qu'on les impose aux frontières ou qu'on les impose ailleurs : ce qui compte pour eux --comme d'ailleurs les mondialistes , mais pour des raisons opposées, ce sont les entraves, et non les frontières ; mais parce que leurs raisons sont opposées, et parce qu'ils savent que les frontières limitent la destruction socialiste, ils veulent les maintenir alors que les mondialistes veulent les supprimer.  


'''Georges Lane'''
Et ils entendent aussi réfuter le discours, qui ne repose que sur des illusions, qui consiste à prétendre que la frontière serait un endroit singulièrement approprié pour entraver les échanges, ce qu'on appelle le [[protectionnisme]].
Ce que les partisans de la liberté des échanges reprochent au protectionnisme, c'est de croire en dépit de la logique que les frontières seraient une justification spéciale pour entraver les échanges. Alors que ce que les partisans du mondialisme lui reprochent, c'est de vouloir conserver ces frontières qui sont autant de limites à leur pouvoir de voler.
===Des principes opposés===
Du point de vue des principes, cela signifie que le libre-échangisme et le mondialisme sont en réalité des projets opposés l'un à l'autre, malgré les convergences apparentes entre eux.


Oui, il faut voir que ces institutions internationales ont été progressivement construites à partir de la décennie 1920, les gouvernements qui créaient ces institutions internationales ayant comme objectif de régir ces échanges internationaux, se réservant chacun dans son pays la gestion des échanges intérieurs. Et c'est ainsi que le premier organisme international à être créé fut la Banque des Règlements Internationaux, la BRI, et presque simultanément, le Bureau International du Travail. Nous sommes à la fin de la décennie 1920. Et quinze ans plus tard, à la fin de la guerre 39-45, il va y avoir ces fameuses organisations, l'ONU, qui prend la place de la SDN - chacun sait les effets que cette organisation a pu avoir, mais aussi le Fonds Monétaire International, la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement, etc etc, pour ne pas parler par la suite de la création de l'OMS, (l'Organisation Mondiale de la Santé), de l'Organisation Alimentaire Internationale, etc etc.
==Les organismes internationaux entravent les échanges sous prétexte de les « réguler »==
 
A partir de la décennie 1920, les gouvernements ont progressivement institué des organismes internationaux qui visaient, soi-disant, à « réguler » les échanges à travers les frontières, mais dont l'effet est essentiellement de redistribuer, c'est-à-dire de voler les producteurs pour donner le butin de ce vol à de puissants prédateurs.
 
A la ''liberté des échanges'', de ce fait, ces institutions sont inutiles, et même nuisibles : c'est le cas par exemple de la FAO, du FMI, la Banque Mondiale, de la BIRD.
Elles ne servent qu'à donner des privilèges et des prébendes à une soi-disant « élite » autoproclamée, qui méprise le peuple et cherche de plus en plus à s'émanciper de toute obligation de se faire élire par celui-ci.
Sans ces institutions mondiales, par exemple, on n'aurait pas pu lancer l'[http://lumiere101.com/2008/01/22/le-rechauffisme/ escroquerie réchauffiste].
 
C'est aussi vrai de l'Union Européenne que des institutions mondiales qui ne sont contrôlées par personne.
===L'histoire des organismes internationaux===
Le premier organisme international à être créé fut la Banque des Règlements Internationaux, la BRI, et presque simultanément, le Bureau International du Travail. Nous sommes à la fin de la décennie 1920. Et quinze ans plus tard, à la fin de la guerre 39-45, il va y avoir ces fameuses organisations, l'ONU, qui prend la place de la SDN - chacun sait les effets que cette organisation a pu avoir, mais aussi le Fonds Monétaire International, la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement, etc etc, pour ne pas parler par la suite de la création de l'OMS, (l'Organisation Mondiale de la Santé), de l'Organisation Alimentaire Internationale, etc etc.
Toutes ces institutions internationales doivent être envisagées comme des éléments à caractère interventionniste dans les échanges internationaux, non pas pour les faciliter, mais pour que les états puissent avoir la mainmise sur, disons, les échanges en question.
Toutes ces institutions internationales doivent être envisagées comme des éléments à caractère interventionniste dans les échanges internationaux, non pas pour les faciliter, mais pour que les états puissent avoir la mainmise sur, disons, les échanges en question.
Le seul domaine où une institution n'avait pas été créée, où seuls des accords de libre-échange avaient été passés, c'était ce qu'on appelait hier le General Agreement on Tariffs and Trade, le GATT, qui a disparu dans la décennie 90 pour être mis sous la forme d'une organisation internationale qu'on appelle aujourd'hui l'Organisation Mondiale du Commerce. Et bien, ce General Agreement on Tariffs and Trade a quand même, lui, eu un petit effet en matière de libre-échange, puiqu'il est arrivé de la fin de la décennie 40 jusque à la décennie 80 à abaisser progressivement les obstacles aux échanges internationaux.
===Les exceptions===
Les obstacles dans ce domaine étaient, dans le vocabulaire officiel, de deux types, il y avait des règles tarifaires, et des règles non-tarifaires. Les règles tarifaires sont des règles en matière de prix, les règles non-tarifaires étant toutes les règles portant sur les quotas, sur les quantités, les plafonds, les planchers, etc etc.
====L'exception du GATT====
Bref cet organisme est quand même parvenu à quelques fins, puisque dans la décennie 80, il y a eu effectivement une libéralisation des échanges internationaux, tout le monde en a bénéficié, et cela a été accru par des décisions dans le cadre de la Communauté Économique Européenne, les années 85-86, à l'initiative de Margaret Thatcher. C'est ce qu'on a appelé l'Acte Unique. L'Acte Unique ayant comme objectif de créer pour 1993 un marché unique, un marché unique tant en matière financière que en matière non-financière.
Le seul domaine où une institution n'avait pas été créée, où seuls des accords de libre-échange avaient été passés, c'est ce qu'on appelait hier le ''General Agreement on Tarriffs and Trade'', le GATT, qui a disparu dans la décennie 90 pour être remplacé par une organisation internationale qu'on appelle aujourd'hui l' ''Organisation Mondiale du Commerce''.  
Le malheur a voulu, enfin le malheur si l'on peut dire, qu'il y ait cette destruction du Mur de Berlin, la disparition de l'URSS et il s'est passé ce fameux accord entre Mitterrand et Kohl, au sujet de la création à terme, effectivement, d'un état européen, l'étape intermédiaire étant la création d'une monnaie commune. Et cela a pris forme en 1992, c'est ce qu'on a appelé le traité de Maastricht, traité créant ce qu'on appelle aujourd'hui l'Union Européenne. Cette Union qui aujourd'hui atteint vingt-sept membres, et qui devrait, si l'on en croit le Traité auquel les irlandais, au moment où nous enregistrons, nous ne le savons pas, vont peut-être dire Non, ce qui va faire disparaître une bonne fois pour toutes ce traité dit de Lisbonne, et s'ils disent Oui, la porte est ouverte à la création d'un État européen au terme de ce que certains appellent le mini-traité.
Ce GATT a quand même eu, lui, un effet en matière de libre-échange, puisqu'il est arrivé de la fin de la décennie 40 jusque à la décennie 80 à abaisser progressivement les obstacles aux échanges internationaux.
Bref, en matière mondiale, il y a eu, grâce aux accords de libre-échange conclus, une réduction des obstacles, qui a conduit à un développement très important des échanges, qui s'est combiné avec des progrès technologiques. Progrès technologiques en particulier dans ce qu'on a appelé les Nouvelles Techniques d'Information et de Communication. Et c'est la combinaison des deux qui a permis à de nombreux pays, on peut même dire au commerce mondial, d'augmenter dans de très fortes proportions et par conséquent de bénéficier à tous.
Les obstacles dans ce domaine étaient, dans le vocabulaire officiel, tarifaires, et non-tarifaires, les uns et les autres entravant et rançonnant les échanges, ce qui illustre l'équivalence de l'impôt et du monopole.  
Malheureusement, et c'est là où on est en plein mondialisme, et bien cette évolution n'a pas plu aux hommes de l'État et à tous ceux qui rêvent d'en faire partie, et tous ceux-là aujourd'hui font en sorte de dénaturer, de confondre, de créer des ambiguïtés sur les bienfaits de cette libéralisation des échanges internationaux.
Dans la décennie 80, il y a eu effectivement une libéralisation des échanges internationaux, tout le monde en a bénéficié : la réduction des obstacles a conduit à un développement important des échanges, qui s'est combiné avec le progrès technique pour favoriser le développement.
====L'exception de l'Acte Unique====
Certaines décisions dans le cadre de la Communauté Économique Européenne, les années 85-86, à l'initiative de Margaret Thatcher. C'est ce qu'on a appelé ''l'Acte Unique.'' Celui-ci avait comme objectif de créer pour 1993 un marché unique, tant en matière financière que non financière.
===Régression et échecs européens===
Le rapport de forces s'est ensuite inversé, la chute du Mur de Berlin inspirant aux socialistes un effort pour sauver leur prédation en Europe.
====La régression du Traité de Maastricht====
Mitterrand et Kohl se sont entendus au sujet de la création à terme, effectivement, d'un état européen, l'étape intermédiaire étant la création d'une monnaie commune. Et cela a pris forme en 1992, c'est ce qu'on a appelé le traité de Maastricht, traité créant ce qu'on appelle aujourd'hui l'Union Européenne : il s'agissait de multiplier les « politiques communes », aggravant la redistribution politique et multipliant les cartels réglementaires et des fiscaux, pour mettre en échec la concurrence entre les Etats qui est la garantie principale de la liberté des citoyens.
=====L'unification monétaire forcée, forme de prédation aggravée=====
L'Euro, en particulier, est une mise en commun forcée des politiques monétaires, qui a pour effet net de déteriorer la qualité de la monnaie et d'aggraver le dilemme entre l'inflation et le chômage.
 
C'est aussi un moyen de noyer la responsabilité du gouvernement français dans ses extravagances financières; et dans ses extravagances en matière de sécurité sociale.
Le gouvernement français peut ainsi se cacher derrière l'Euro pour continuer à voler de l'argent en pure perte et pour continuer à accumuler des déficits sans que le marché, notamment le marché des devises, exprime sa défiance envers une politique aussi folle, par la dévaluation qui l'aurait autrement sanctionnée.
====L'Europe alibi à la démagogie locale====
Ce qui montre à quel point l'Union Européenne est contraire à la liberté des échanges en dépit même de certains de ses principes, comme la libre circulation, c'est la réaction de la classe politique française, et finalement l'échec à libéraliser, de l'Acte Unique et des principes que celui-ci avait mis en œuvre.  


'''François Guillaumat'''
La classe politique française, voyant que l'Acte Unique prévoyait de lui imposer des réformes qui étaient nécessaires -- libéralisations, suppression des monopoles, en a profité pour tenir un langage de démagogie au profit exclusif des groupes de pression, pour maintenir ces monopoles, se battant contre leur abolition sous prétexte qu'elle était censée venir de Bruxelles. Cette déresponsabilisation a donc donné aux politiciens et aux fonctionnaires locaux, surtout français, des prétextes pour s'opposer à la liberté des échanges.
====L'état français viole sa propre loi====
Et aujourd'hui, la manifestation la plus grave de cette irresponsabilité consiste dans le maintien illégal du monopole de la Sécurité sociale : le droit européen a interdit le monopole en matière d'assurance, il a imposé aux hommes de l'état français de changer la législation française pour qu'ils mettent fin au monopole de la Sécurité sociale : ce monopole de la sécurité sociale n'est donc plus légal, mais les hommes de l'état français continuent de l'imposer au mépris du droit européen et de la loi française.


Moi ce qui me frappe, c'est que ces institutions sont soit totalement inutiles ou nuisibles à la liberté des échanges, par exemple la FAO, le FMI, la Banque Mondiale, la BIRD, rien de tout cela n'est autre chose que du socialisme, le pillage des faibles par les puissants pour donner des privilèges et des prébendes à une caste d'une soi-disant élite autoproclamée qui méprise évidemment le peuple et qui de plus en plus cherche à s'émanciper de toute obligation de se faire élire par celui-ci. C'est aussi vrai dans le cadre de l'Union Européenne que dans le cas des institutions mondiales qui ne sont contrôlées par personne. Sans ces institutions mondiales, l'[http://lumiere101.com/2008/01/22/le-rechauffisme/ escroquerie réchauffiste] par exemple n'aurait pas pu être lancée.
====Poursuite du complot socialiste par l'aggravation des politiques communes====
Mais ce qui montre à quel point l'Union Européenne est contraire à la liberté des échanges en dépit même de certains de ses principes, comme la libre-circulation, c'est la réaction de la classe politique française, et finalement l'échec à libéraliser, de l'Acte Unique et des principes qu'il avait mis en œuvre. La classe politique française, voyant que l'Acte Unique prévoyait de nous imposer des réformes qui étaient nécessaires (libéralisations, suppression des monopoles), en a profité pour tenir un langage de démagogie au profit exclusif des groupes de pression, pour maintenir ces monopoles, pour se battre contre la destruction des monopoles qui étaient censés nous venir de Bruxelles.
L'Union Européenne atteint aujourd'hui vingt-sept membres, et elle est le lieu d'un nouveau complot pour centraliser les décisions, et aggraver la redistribution politique et les cartels intergouvernementaux, sous la dénomination fallacieuse de « Mini-traité ». La démocratie irlandaise lui a donné un coup d'arrêt pour le compte des victimes désignées de ces politiques.
Et aujourd'hui, l'échec majeur, c'est la sécurité sociale.
Le droit européen interdit le monopole de la sécurité sociale, le droit européen a imposé le changement de la législation française pour que les hommes de l'état français mettent fin au monopole de la sécurité sociale, il n'y a plus légalement de monopole de la sécurité sociale, et bien les hommes de l'état français continuent d'imposer le monopole de la sécurité sociale au mépris du droit européen, au mépris de la loi française, pourquoi, parce que cette déresponsabilisation par Bruxelles a donné aux politiciens et aux fonctionnaires français un nouveau prétexte, pour ainsi dire, pour s'opposer à la liberté des échanges.
Et de même, l'Euro, c'est quoi l'Euro, c'est une mise en commun forcée des politiques monétaires, qui a pour effet net de déteriorer la qualité de la monnaie et d'aggraver le dilemme entre l'inflation et le chômage, mais c'est aussi un moyen de noyer la responsabilité du gouvernement français dans ses extravagances financières; et dans ses extravagances en matière de sécurité sociale. Le gouvernement français peut se cacher derrière l'Euro pour continuer à voler de l'argent en pure perte et pour continuer à accumuler des déficits sans que le marché, notamment le marché des devises, exprime sa défiance envers une politique aussi folle, par la dévaluation qui l'aurait sanctionnée autrement.


Donc, le projet mondialiste et ses manifestations partielles dans l'Union Européenne est contraire à la liberté des échanges.
Donc, le projet mondialiste et ses manifestations partielles dans l'Union Européenne est contraire à la liberté des échanges.
Il est, de fait, et de plus en plus, dans l'intention. Il est complètement absurde de confondre le libre-échangisme et le mondialisme.
Il est, de fait, et de plus en plus, dans l'intention. Il est complètement absurde de confondre le libre-échangisme et le mondialisme.


Il y a une deuxième confusion qui n'a strictement aucun sens, qui est elle aussi formellement absurde, c'est [http://fr.liberpedia.org/Immigration le libéralisme et l'immigrationnisme inconditionnel].
==La confusion du libéralisme avec l'immigrationnisme inconditionnel==
Vous avez malheureusement un certain nombre de gens qui passent pour libéraux, ou qui le sont réellement mais n'ont pas suffisamment réfléchi à cette question, qui se déclarent partisans de la liberté d'immigrer. C'était notamment le cas de Ludwig Von Mises. Mais Ludwig Von Mises disait quand même, si les socialistes hitlériens veulent s'installer en Grande Bretagne pour y changer la nature du gouvernement, il faudra pas les laisser faire. Mais Von Mises n'était pas un bon philosophe politique. C'était même pas un philosophe politique du tout, c'était un très grand économiste, mais c'était pas un bon philosophe politique.
Une deuxième confusion qui aucun sens, qui est elle aussi formellement absurde, est celle qui confond le libéralisme avec l'[[immigration]]nisme inconditionnel.
Et c'est vrai que les économistes en tant que tels ont en faveur de l'immigration un certain nombre d'arguments qui pourraient les faire passer pour des immigrationnistes; qu'ils ont le devoir de mettre en avant parce qu'ils sont vrais, et par conséquent ils ont leur place dans le débat sur l'immigration, mais le libéralisme en tant que tel est contraire à l'idée d'un immigrationnisme inconditionnel. Pourquoi, parce que que dit le libéralisme à propos de l'immigration? Ben il dit rien. Il dit, chacun a le droit d'inviter chez lui qui bon lui semble, et personne n'a le droit de s'installer chez les autres sans y avoir été invité. Et ça, c'est quelque chose qui trouve son expression naturelle dans un régime d'anarcho-capitalisme. Il n'y a pas de problème d'mmigration dans un régime anarcho-capitaliste parce que chaque propriétaire privé y invite qui il veut, et proscrit de sa propriété qui bon lui semble, sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit.
Un certain nombre de gens qui passent pour libéraux, ou qui le sont réellement mais n'ont pas suffisamment réfléchi à cette question, se déclarent partisans de la liberté d'immigrer. C'était notamment le cas de Ludwig Von Mises, même si celui-ci disait quand même des socialistes hitlériens que s'ils voulaient s'installer en Grande Bretagne pour y renverser le régime, il faudrait les en empêcher : cette recommandation est d'actualité vu la négation de certains Droits de l'homme par la Loi islamique.  
Dans un régime anarcho-capitaliste il n'y a pas de problème d'immigration, parce qu'il n'y a pas d'étrangers, parce qu'il n'y a pas d'immigrés.
Cependant, Von Mises, très grand économiste, n'était pas un bon philosophe politique et même pas un philosophe politique du tout.
Mais à partir du moment où vous ne croyez pas que le système anarcho-capitaliste puisse véritablement fonctionner pour l'instant, ou à partir du moment où il n'y a pas d'anarcho-capitalisme, où il existe un état, même un état ultra-minimal qui est chargé uniquement de la défense nationale, il s'ensuit qu'il y a des étrangers indésirables. Parce que la défense nationale sait tenir à l'écart du territoire national les étrangers que le souverain a jugé indésirables. Donc le libéralisme se distingue justement de l'anarcho-capitalisme en ce qu'il reconnaît qu'on ne peut pas véritablement se passer de l'état ultra-minimal. L'état ultra-minimal implique automatiquement la polices des étrangers. Elle implique automatiquement qu'il existe des étrangers indésirables, elle implique automatiquement que ces étrangers doivent être tenus à l'écart du sol national et qu'ils ne doivent pas être admis dans la communauté des citoyens à n'importe quelle condition. Donc l'immigrationnisme inconditionnel est logiquement incompatible avec le libéralisme. Et ça, c'est quelque chose qu'un grand nombre de libéraux ne comprennent pas, et à fortiori un certain nombre d'adversaires du libéralisme, surtout quand ils sont nationalistes.
===Les arguments des économistes en faveur de l'immigration===
L'immigrationnisme inconditionnel implique une négation du droit de propriété sur le sol qui est le contraire absolu du libéralisme, c'est une lubbie communiste, et de ce point de vue, la confusion entre le libéralisme et l'immigrationnisme est absurde et il faut lui tordre le cou.
Les économistes en tant que tels connaissent des arguments en faveur de l'immigration qu'ils sont les seuls à connaître, et qu'ils ont le devoir de faire connaître puisqu'ils sont vrais et qu'ils ont donc leur place dans un débat sur l'immigration, dans la mesure où celui-ci n'est pas interdit.
 
En particulier, ils ont le devoir de dire que l'immigration d'étrangers non prédateurs est un enrichissement pour l'économie, qu'il est très douteux que l'immigration pèse à la baisse sur le niveau moyen des salaires, ou que l'immigration prive les indigènes d'emplois qu'ils obtiendraient autrement.


'''Georges Lane'''
Ces démonstrations pourraient les faire passer pour des immigrationnistes, mais elles ne justifient en elles-mêmes aucune politique et ne sauraient le faire : ce qui peut justifier une politique c'est la philosophie et elle seule.
===Le libéralisme est logiquement incompatible avec l'immigrationnisme inconditionnel===
Que que dit le libéralisme à propos de l'immigration?
====Le principe libéral est celui de la propriété privée====
En fait, il ne dit rien. En effet, le principe de la propriété naturelle qui est le sien a pour conséquences que ''chacun a le droit d'inviter chez lui qui bon lui semble, et personne n'a le droit de s'installer chez les autres sans y avoir été invité''.
Cependant, ce principe-là ne peut trouver d'application simple et directe que dans une mise en oeuvre totale du principe de la propriété naturelle, à savoir un régime d'[[anarcho-capitalisme]] : et dans un régime anarcho-capitaliste ''chaque propriétaire privé invite qui il veut, et proscrit de sa propriété qui bon lui semble, sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit''.
Et dans un régime anarcho-capitaliste il n'y a pas de problème d'immigration, parce qu'il n'y a pas d'« étrangers », et donc pas d'« immigrés » aux sens habituels du terme ; ceux-ci impliquent l'existence d'une communauté politique, disposant d'un territoire commun.
====L'état est là pour imposer une police des étrangers====
A partir du moment où vous ne croyez pas que le système anarcho-capitaliste puisse véritablement fonctionner (pour l'instant), ou dès lors qu'il n'y a pas d'anarcho-capitalisme, qu'il existe un état, même un [[état ultra-minimal]] qui est chargé uniquement de la [[défense nationale]], il s'ensuit nécessairement qu'il existe des étrangers indésirables : parce que ''la défense nationale est là, par définition, pour tenir à l'écart du territoire national les étrangers que le souverain aura jugé indésirables''.


Oui, à cet égard on peut souligner que les socialistes aiment bien faire référence à de prétendues imperfections du Droit. Aujourd'hui c'est à la mode dans certains modèles économiques. Et au nom de ces imperfections du Droit, ils disent, il faut que l'état intervienne. Et bien, en l'espèce, qu'est-ce qui est en question, ce n'est pas la propriété privée, mais c'est la propriété publique. De fait, des pays comme la France ont un domaine public, c'est l'état qui a la gestion de ce domaine public, et il s'avère qu'il ne se comporte pas en propriétaire de ce domaine public. Si tout le domaine était privé, que les propriétaires, et on ne voit pas pourquoi ils ne mèneraient pas leur gestion comme ils doivent, puisqu'ils ont choisi d'être propriétaires, et bien toutes les propriétés constituant le territoire ne poserait aucune difficulté. Autrement dit, les immigrés, sur le territoire, seraient nécessairement invités, par untel et untel, il n'y aurait pas de problème d'immigration. Autrement dit, s'il y a un problème d'immigration, ce problème est lié aux faits que l'état dans sa fonction de propriétaire du domaine public, ne remplit pas les obligations que tout propriétaire dans son domaine privé croit bon de respecter.
Donc le libéralisme se distingue de l'anarcho-capitalisme en ce qu'il reconnaît qu'on ne peut pas, pour l'instant, se passer de l'état ultra-minimal. Et ''cet état-, même ultra-minimal, implique automatiquement la police des étrangers'' ; qu'il existe des étrangers indésirables, et que ces étrangers doivent être tenus à l'écart du sol national et ne doivent pas être admis dans la communauté des citoyens à n'importe quelle condition.  


'''François Guillaumat'''
Il s'ensuit donc du fait que le libéralisme proprement dit admet l'existence de l'état que l'immigrationnisme inconditionnel est logiquement incompatible avec le libéralisme.
C'est une chose qu'un certain nombre de libéraux ne comprennent pas, et a fortiori des adversaires du libéralisme, surtout quand ils sont nationalistes.


L'état ne peut pas se conduire comme un propriétaire dans la mesure où il ne l'est pas. On peut penser comme le dit [[Hoppe]] qu'un monarque doit traiter le domaine public national comme une propriété privée; c'est d'ailleurs ce qu'il fait. Et à ce titre il va inviter les étrangers désirables et va tenir à l'écart les étrangers indésirables de son point de vue. À partir du moment  où il y a un état, le souverain décide qui sont les étrangers désirables et qui sont les étrangers indésirables. Le problème de la pseudo-démocratie socialiste, c'est qu'elle a besoin de clientèle et de prétextes pour voler. Pour un pseudo-démocrate socialiste, les étrangers que n'importe quel propriétaire jugerait indésirables, c'est-à-dire des gens qui sont improductifs voir dangereux, lui les considère comme désirables parce qu'ils peuvent devenir une clientèle de son [http://fr.liberpedia.org/Parasite_social_institutionnel parasitisme institutionnel d'état]. Et c'est ce qui se passe avec l'immigration dans la pseudo-démocratie socialiste à la française. Le souverain nominal c'est le peuple. C'est-à-dire que toute immigration qui a lieu contre l'opinion majoritaire est injuste. Elle est illégitime au regard du principe démocratique qui fait que le souverain de cet état-là, c'est le peuple.
L'immigrationnisme inconditionnel implique une négation du droit de propriété sur le sol qui est le contraire absolu du libéralisme, c'est une lubie communiste, et de ce point de vue, la confusion entre le libéralisme et l'immigrationnisme est absurde et il faut lui tordre le cou.
Donc, le simple fait qu'un immigré est installé sur le sol national alors que la majorité de la population était hostile à cette immigration est un acte criminel. La présence de l'immigré contre la volonté du souverain qui est le peuple est un acte criminel. C'est un acte d'invasion. Et à fortiori, dans la pseudo-démocratie socialiste, dans la mesure où la grande majorité de ces envahisseurs vit d'argent volé par la force au peuple en question, c'est une deuxième violation manifeste du principe démocratique, c'est-à-dire du droit des citoyens, mais en plus, c'est une violation des droits de l'Homme, dans la mesure où les droits de l'Homme c'est justement le droit de n'être pas esclave.
====Les problèmes de l'immigration naissent des imperfections de la « propriété publique »====
La population hôte, la population d'accueil dans cette politique pseudo-démocratique socialiste, voit ses droits violés à deux titres, en tant que citoyen, et en tant qu'être humain. Puisque en tant que citoyen on voit mépriser son droit de décider de l'immigration, en tant que citoyen on voit censurer son droit de protester contre cette violation des droits du citoyen, et en tant qu'être humain, c'est une violation des droits de l'Homme parce que les envahisseurs vivent par la force sur le dos des indigènes. Et, de ce fait, en esclavagistes, sur le dos de ses esclaves.
En l'espèce, ce qui est en question, ce n'est pas la propriété ''privée'', mais la propriété ''publique''.  
Donc la politique d'immigration menée par les gouvernements pseudo-démocratiques socialistes successifs depuis une trentaine d'années est doublement contraire aux Droits de l'Homme et du Citoyen, et évidemment elle est totalement contraire aux principes du libéralisme.
Alors, de ce point de vue là, il y a une troisième confusion qu'il faut dissiper, ce que fait d'ailleurs très bien Hans-Hermann [[Hoppe]] encore une fois, c'est la confusion entre l'importation des biens et l'immigration des gens. Je me rappelle, c'est l'argumentation de Jean-Marie Le Pen contre la liberté des échanges, contre le libre-échange, disant que dans une maison on n'ouvre pas toutes les fenêtres et toutes les portes à n'importe qui et n'importe quoi. Mais c'est une confusion entre l'importation des biens et l'immigration des gens. Parce que une importation de produit a toujours été invitée par quelqu'un qui se trouve dans la maison. Si dans votre maison arrive un bien, c'est parce qu'il a été invité, par un propriétaire légitime ou par un résident légitime de la maison en question; en d'autres termes toutes les importations ont été invitées par quelqu'un qui avait le droit de la faire.
Alors que les étrangers eux se déplacent qu'on les ait invités ou pas. Et, de même qu'il est impossible qu'une importation n'ait pas été voulue par un résident légitime sur le territoire national, de même il est parfaitement possible qu'un immigré ne soit pas voulu par le propriétaire légitime du territoire national. Il y a lieu de distinguer de la manière la plus stricte la liberté des échanges qui est une simple conséquence du droit de propriété, et cette prétendue liberté d'immigrer qui, si on la prend inconditionnellement, est une négation du droit de propriété. Il n'y a pas une confusion à faire entre les deux, il y a une distinction absolue à faire entre les deux.
La liberté des échanges est une expression de la propriété naturelle, et elle est l'incarnation même de la justice naturelle, alors que l'immigrationnisme inconditionnel, c'est la négation de la propriété sur le sol, c'est-à-dire la négation de la justice naturelle.
De ce point de vue là, la distinction est absolue, et ceux qui font la confusion, que ce soit pour prôner l'immigrationnisme inconditionnel, ou pour se servir du caractère illégitime de l'immigration pour condamner le libre-échange, ces gens-là entretiennent la confusion, et ils en abusent.


Alors, il y a une quatrième confusion qu'il y a lieu de dénoncer à propos du mondialisme, c'est celle qui consiste à postuler une fausse identité d'intérêts entre les résidents nationaux face à la politique protectionniste. À partir du moment où le produit importé a été invité par un résident légitime, il s'ensuit que le protectionnisme viole les droits du résident légitime. Et en empêchant cette invitation, en l'interdisant, en l'entravant, le protectionnisme viole un droit légitime. Et en violant un droit légitime, il crée une pomme de discorde entre les résidents nationaux. Il n'y a absolument aucune solidarité entre le voleur et son volé, comme on l'a déjà dit à plusieurs reprises. Le protectionniste est un voleur, l'importateur bafoué est un volé. Le protectionniste est un criminel, l'importateur est un propriétaire légitime qu'il voit disposer de son bien contre son consentement. Le protectionnisme n'est pas l'expression d'une solidarité nationale, qui serait naturelle, il est incompatible avec la solidarité nationale, puisque bien au contraire il crée un conflit entre les résidents. De ce point de vue là, il n'y a aucune identité des intérêts entre les nationaux, de même qu'il n'y a aucune identité des intérêts entre les étrangers face à la politique protectionniste. La politique protectionniste, c'est une politique qui oppose des résidents nationaux entre eux. Le [http://fr.liberpedia.org/Salz%C3%A9trangers salétranger] n'est que le chiffon rouge qu'on agite devant le nationaliste pour lui faire perdre de vue que le protectionnisme crée un conflit à l'intérieur de la communauté nationale, c'est-à-dire que c'est le contraire même de la solidarité nationale.
C'est l'état qui a la gestion de ce domaine public, et il ne se comporte pas en propriétaire de ce domaine public. Si tout le domaine était privé, que les propriétaires, et on ne voit pas pourquoi ils ne mèneraient pas leur gestion comme ils doivent, puisqu'ils ont choisi d'être propriétaires, eh bien toutes les propriétés constituant le territoire ne poseraient aucune difficulté. Autrement dit, les immigrés, sur le territoire, seraient nécessairement invités, par Untel et Untel, il n'y aurait pas de problème d'immigration. S'il y a un problème d'immigration, ce problème est lié au fait que l'état, dans sa fonction de gestionnaire du domaine public, ne remplit pas les obligations que tout propriétaire dans son domaine privé croirait bon de respecter.


Alors, maintenant, après avoir parlé des confusions, on peut parler des fausses distinctions.
L'état ne peut pas se conduire comme un propriétaire dans la mesure où il ne l'est pas. On peut penser, comme le dit [[Hans-Hermann Hoppe]], qu'un monarque doit traiter le domaine public national comme une propriété privée; c'est d'ailleurs ce qu'il fait. Et à ce titre il va inviter les étrangers désirables et va tenir à l'écart les étrangers indésirables de son point de vue.  
Et la fausse distinction indissociable de ce que je viens de démontrer, c'est la fausse distinction entre l'intérêt national et l'intérêt étranger. Si on examine, au terme du premier degré de l'analyse économique qui est le raisonnement comptable, les intérêts en cause dans une politique protectionniste, on se rend compte que la politique protectionniste non seulement vole des résidents nationaux pour donner le butin de ce vol à des résidents nationaux, c'est-à-dire crée le conflit entre résidents nationaux dont j'ai parlé tout à l'heure, mais qu'elle crée aussi des conflits entre les [http://fr.liberpedia.org/Salz%C3%A9trangers salétrangers] qui servent d'alibi à cette politique. Le protectionnisme favorise des résidents nationaux aux dépends d'autres résidents nationaux, mais il favorise aussi des résidents étrangers aux dépends d'autres résidents étrangers. Les victimes de la politique protectionniste ne sont pas seulement les importateurs, qui voudraient pouvoir acheter moins cher leurs produits à l'étranger, ce sont aussi les producteurs qui ont besoin de pouvoir s'approvisionner aux meilleures conditions pour demeurer concurrentiels, et c'est aussi les exportateurs, qui ont besoin que le salétranger puisse nous vendre ses produits, afin que lui il puisse lui vendre les siens.
Finalement le raisonnement comptable démontre que l'effet net sur la richesse nationale du protectionnisme, c'est d'appauvrir le pays. De ce point de vue là, les protectionnistes sont des traîtres. Ils ne sont pas seulement des créateurs de conflits à l'intérieur de la communauté nationale, ce sont des traîtres, puisqu'ils affaiblissent leur pays par incompétence, par aveuglement idéologique, et refus de reconnaître la vérité qui est à la portée d'un élève de 5ème, puisqu'il ne s'agit que d'appliquer les règles de l'algèbre, de ne pas se tromper de signe, de ne pas prendre un gain pour une perte, et une perte pour un gain.
Alors de ce point de vue là, il y a un sophisme qui est caractéristique chez les soi-disant nationalistes et qui consiste à prétendre disqualifier le raisonnement libre-échangiste sous prétexte qu'il serait porteur de valeurs, et que les nationalistes ne reconnaîtraient pas ces valeurs-là. Il s'agit d'un raisonnement que [http://fr.liberpedia.org/Bastiat Frédéric Bastiat] avait bien résumé en disant, voilà, je vous explique que deux et deux font quatre, et vous vous me dîtes que je suis un économiste sans cœur, quelqu'un qui n'a aucune compassion, qui veut le malheur des autres.
Deux et deux font quatre quelles que soient les intentions, quelles que soient les valeurs. La théorie économique, et à fortiori le raisonnement algébrique, ne sont pas en eux-même porteurs de valeurs, ils disent, "ceci est"; "si vous faîtes ceci, voici ce qui va se passer". Et en l'espèce, le raisonnement comptable démontre que le protectionnisme appauvrit le pays auquel son gouvernement l'afflige, et puis voilà. Et si vous voulez continuer à faire du protectionnisme, c'est-à-dire si vous voulez ruiner vos concitoyens et affaiblir votre nation, vous pouvez le faire. Seulement ce que dit le raisonnement économique, c'est que vous allez probablement à l'encontre de vos intérêts proclamés. Alors évidemment le comptable c'est un individu à l'esprit étriqué, au cœur sec, seulement le raisonnement comptable c'est le seul qui permette en théorie économique, et avec les limites de ce type de raisonnement, c'est pour ça qu'il y a quatre autres niveaux dans la théorie en question(?), c'est le seul qui permette de définir de façon objective l'intérêt national. Est-ce que l'ensemble des résidents est enrichi, ou est-ce que l'ensemble des résidents est plus pauvre, du fait de telle ou telle politique.
On a quelquefois l'impression que les nationalistes se servent de l'alibi de ce prétendu conflit de valeurs alors qu'il ne s'agit que d'une question de fait, pour ne pas voir que le protectionnisme est contraire justement à ce qu'ils seraient bien obligés d'appeler l'intérêt national s'ils se pliaient aux disciplines de l'arithmétique; en tout cas, ou de l'algèbre, en l'espèce.
On a affaire à des gens qui refusent d'examiner un raisonnement qui est aussi vrai que deux et deux font quatre, parce qu'ils préfèrent, finalement, aller à la poursuite du chiffon rouge qu'on leur agite sous le nez, avec le salétranger, et parce qu'on refuse de voir que la politique en question oppose les intérêts nationaux entre eux, qu'on refuse de voir que c'est une politique qui redistribue la richesse de façon complètement aléatoire de part et d'autre de la frontière, de sorte que la frontière n'est pas le lieu d'opposition entre les intérêts.
C'est un refus de voir que la frontière n'est pas le lieu d'opposition entre les intérêts, du fait de la politique protectionniste. Et c'est apparemment un attachement sentimental à l'idée de défendre le territoire national, cette idée de souveraineté nationale, comme je dis souvent, comme un furoncle mal placé.
Là on en sait pas très bien quoi faire pour ramener les protectionnistes à la raison, à l'idée d'examiner les faits pour ce qu'ils sont, au lieu de se chercher des alibis dans un prétendu conflit de valeurs.


'''Georges Lane'''
À partir du moment où il y a un état, le souverain décide qui sont les étrangers désirables et qui sont les étrangers indésirables. Le problème de la pseudo-démocratie socialiste, c'est qu'elle a besoin de clientèle et de prétextes pour voler. Pour un pseudo-démocrate socialiste, les étrangers que n'importe quel propriétaire jugerait indésirables, c'est-à-dire des gens qui sont improductifs voir dangereux, lui les considère comme désirables parce qu'ils peuvent devenir une clientèle de son [[Parasite_social_institutionnel|parasitisme institutionnel d'état]]. Et c'est ce qui se passe avec l'immigration dans la pseudo-démocratie socialiste à la française. Le souverain nominal c'est le peuple. C'est-à-dire que toute immigration qui a lieu contre l'opinion majoritaire est injuste. Elle est illégitime au regard du principe démocratique qui fait que le souverain de cet état-là, c'est le peuple.
Donc, le simple fait qu'un immigré est installé sur le sol national alors que la majorité de la population était hostile à cette immigration est un acte criminel. La présence de l'immigré contre la volonté du souverain qui est le peuple est un acte criminel. C'est un acte d'invasion. Et à fortiori, dans la pseudo-démocratie socialiste, dans la mesure où la grande majorité de ces envahisseurs vit d'argent volé par la force au peuple en question, c'est une deuxième violation manifeste du principe démocratique, c'est-à-dire du droit des citoyens, mais en plus, c'est une violation des droits de l'Homme, dans la mesure où les droits de l'Homme c'est justement le droit de n'être pas esclave.


Mais à cet égard je voudrais, François, insister sur un point: la comptabilité à laquelle vous faîtes référence, c'est la comptabilité en droit constaté, c'est-à-dire la comptabilité qui repose sur les échanges de droits de propriété entre les gens. Ce n'est pas une comptabilité farfelue qui va faire intervenir n'importe quel prix ou n'importe quelle idée qui sera passé par la tête de l'organisateur de cette comptabilité. Autrement dit, c'est pour ça que j'insiste sur ce point, la comptabilité à laquelle vous faîtes référence repose sur des valeurs. Elle repose sur les droits de propriété dont sont dotées les personnes en question. Et il ne s'agit pas de condamner ces droits de propriété. C'est une des façons par lesquelles l'individu, l'être humain, existe. Autrement dit cette comptabilité n'est pas amorale, elle est tout à fait morale. Et c'est étant donné cette comptabilité qu'on peut justement parler des vols, qu'on peut parler des destructions, des saccages qui vont être commis par la puissance publique.
La population hôte, la population d'accueil dans cette politique pseudo-démocratique socialiste, voit ses droits violés à deux titres, en tant que citoyen, et en tant qu'être humain. Puisque en tant que citoyen on voit mépriser son droit de décider de l'immigration, en tant que citoyen on voit censurer son droit de protester contre cette violation des droits du citoyen, et en tant qu'être humain, c'est une violation des droits de l'Homme parce que les envahisseurs vivent par la force sur le dos des indigènes. Et, de ce fait, en esclavagistes, sur le dos de ses esclaves.


'''François Guillaumat'''
Donc la politique d'immigration menée par les gouvernements pseudo-démocratiques socialistes successifs depuis une trentaine d'années est doublement contraire aux Droits de l'Homme et du Citoyen, et évidemment elle est totalement contraire aux principes du libéralisme.


Oui, ce que ça veut dire en fait, c'est que non seulement la science écnonomique, comme toute science, dépend de valeurs qui sont celles de l'honnêteté, de la [http://fr.liberpedia.org/Non-agression_principle_(NAP) non-agression], et qu'en plus, pour que les chiffres que nous donne la comptabilité aient un sens, il faut justement que ce vol, que ce saccage n'ait pas lieu. Sinon les chiffres ne veulent rien dire. C'est pour ça que la partie étatique de la comptabilité ne veut rien dire.
Alors, de ce point de vue là, il y a une troisième confusion qu'il faut dissiper, ce que fait d'ailleurs très bien Hans-Hermann [[Hoppe]] encore une fois, c'est la confusion entre l'importation des biens et l'immigration des gens.  
En plus de la fausse distinction entre l'intérêt national et l'intérêt étranger à propos du protectionnisme, une autre distinction qu'il faut dénoncer, c'est l'idée complètement fausse comme quoi la frontière serait non seulement le lieu d'opposition des intérêts, mais serait l'occasion d'une politique différente des autres. Car il est en réalité indifférent qu'on entrave les échanges aux frontières, ou qu'on les entrave à l'intérieur des frontières. C'est sur cette fausse distinction que repose tout le reproche fait aux socialistes internationalistes d'être partisans du libre-échange. Pourquoi est-ce qu'ils sont apparemment partisans du libre-échange, parce qu'ils veulent supprimer les frontières. Mais ils ne sont pas pour que les échanges soient libres, les socialistes. Les socialistes sont pour que les frontières disparaissent en tant qu'obstacle, en tant que limite au pouvoir de la police sous leurs ordres a de voler les citoyens. Et en tant que socialiste, vous pouvez entraver les échanges ou bon vous semble, n'importe où. Où vous pouvez envoyer les policiers, les gendarmes et les douaniers. En d'autres termes, la frontière non seulement n'est pas le lieu d'opposition des intérêts, puisque dans le protectionnisme les salétrangers profitent ou souffrent de façon aléatoire au même titre que les gentils nationaux, mais la frontière n'est pas le lieu de mise en œuvre d'une politique spécifique, la frontière n'est qu'un des endroits où la police, ou la gendarmerie ou les douaniers peuvent voler les producteurs sur l'ordre des prédateurs étatiques. Il n'y a aucune différence de nature entre les entraves aux échanges que les hommes de l'état imposent aux frontières et les entraves aux échanges que les hommes de l'état à distance des frontières. Le protectionnisme en l'espèce n'est pas du tout une politique différente des autres, c'est une politique qui se trouve s'appliquer à un certain endroit mais ses effets contraignants sont tout à fait identiques à celles des autres.
C'est l'argumentation de Jean-Marie Le Pen contre la liberté des échanges, contre le libre-échange, disant que dans une maison on n'ouvre pas toutes les fenêtres et toutes les portes à n'importe qui et n'importe quoi. Mais c'est une confusion entre l'importation des biens et l'immigration des gens. Parce que une importation de produit a toujours été ''invitée'' par quelqu'un qui se trouve dans la maison. Si dans votre maison arrive un bien, c'est parce qu'il a été invité, par un propriétaire légitime ou par un résident légitime de la maison en question; en d'autres termes toutes les importations ont été invitées par quelqu'un qui avait le droit de la faire.


Et à cet égard il y a une autre distinction qui n'a aucun sens, c'est la distinction entre protectionnisme et fiscalisme.
Alors que les étrangers, eux, se déplacent qu'on les ait invités ou pas. Et, de même qu'il est impossible qu'une importation n'ait pas été voulue par un résident légitime sur le territoire national, de même il est parfaitement possible qu'un immigré ne soit pas voulu par le propriétaire légitime du territoire national.  
Cette distinction n'a aucun sens, parce qu'il y a une équivalence absolue, qui est même mathématiquement démontrable, entre le monopole et l'impôt-subvention.
Il y a donc lieu de distinguer de la manière la plus stricte la liberté des échanges qui est une simple conséquence du droit de propriété, et cette prétendue liberté d'immigrer qui, si on la prend inconditionnellement, est une négation du droit de propriété : il n'y a pas une confusion à faire entre les deux, il y a une distinction absolue à faire entre les deux.
Le monopole s'empare du bien d'autrui contre son consentement comme l'impôt, et donne le butin de ce vol à un receleur que les hommes de l'état n'ont pas forcément voulu qu'il soit, comme la subvention.
La liberté des échanges est une expression de la propriété naturelle, et elle est l'incarnation même de la justice naturelle, alors que l'immigrationnisme inconditionnel, c'est la négation de la propriété sur le sol, c'est-à-dire la négation de la justice naturelle.
De ce point de vue là, l'impôt-subvention et le monopole protectionniste ont les mêmes effets contraignants. C'est une redistribution de producteurs innocents vers des prédateurs et des receleurs qui eux ne le sont pas. Et c'est une destruction de richesse, à fortiori en raison de la [http://fr.liberpedia.org/Loi_de_Bitur-Camember loi Bitur-Camember], et c'est une redistribution et une destruction de richesse aléatoire. En ce sens que ce sont très rarement les victimes désignées de ce genre de politiques qui en supportent réellement la charge et ce ne sont que très rarement les bénéficiaires désignés de ces politiques qui s'en trouvent enrichis. C'est une redistribution au hasard, et c'est une destruction certaine, et il n'y a aucune différence entre le protectionnisme et le fiscalisme. Et d'ailleurs on peut s'en apercevoir rien qu'en examinant les actes qui constituent le protectionnisme, parce qu'une grande partie du protectionnisme passe par l'impôt, passe par des droits de douane. On ne peut pas distinguer le protectionnisme par les droits de douane du fiscalisme, puisque c'est les mêmes actes.
De ce point de vue là, la distinction est absolue, et ceux qui font la confusion, que ce soit pour prôner l'immigrationnisme inconditionnel, ou pour se servir du caractère illégitime de l'immigration pour condamner le libre-échange, ces gens-là entretiennent la confusion, et ils en abusent.
De ce point de vue là, cette distinction, non seulement n'a aucun sens au regard d'un économiste, mais elle n'a même pas de sens au regard d'un juriste lambda. Cette distinction implique une contradiction dans un discours qui prône le protectionnisme tout en dénonçant le fiscalisme. On ne peut pas faire les deux. Quand on fait les deux, on se disqualifie, on annule son discours. On n'a pas de politique, on n'a rien à proposer. On est hors-jeu. Et non seulement on est hors-jeu, mais en plus on donne à la droite "molle" tous les prétextes pour faire de la démagogie. Puisqu'on a cessé de dénoncer le socialisme, on a trahi l'anti-socialisme, et par conséquent le socialisme peut se donner libre cours.


Enfin, le discours anti-mondialiste, aujourd'hui, non seulement trahi l'anti-socialisme, mais il reprend des arguments que nous avons déjà vus chez les socialistes.
Alors, il y a une quatrième confusion qu'il y a lieu de dénoncer à propos du mondialisme, c'est celle qui consiste à postuler une fausse identité d'intérêts entre les résidents nationaux face à la politique protectionniste. À partir du moment où le produit importé a été invité par un résident légitime, il s'ensuit que le protectionnisme viole les droits du résident légitime. Et en empêchant cette invitation, en l'interdisant, en l'entravant, le protectionnisme viole un droit légitime. Et en violant un droit légitime, il crée une pomme de discorde entre les résidents nationaux.  
Je pense en particulier à Éric Zemmour, qui dit des choses admirables quand il analyse la politique française, puis on dirait qu'il a été touché par le radjaidjah quand il parle d'économie. Éric Zemmour tient le discours du Front National, pas plus intelligemment, mais de façon mieux acceptée, pour des raisons de racisme institutionnel évidentes pour tous, Éric Zemmour raisonne comme les socialistes vis-à-vis de la prétendue protection sociale. Et il est complètement aveugle au fait que la prétendue protection sociale est un leurre absolu, que les prétendues conquêtes sociales se sont faites sur le dos des salariés, que les victimes et les bénéficiaires de la redistribution politique socialiste ne sont pas ceux que disent leurs partisans et leurs administrateurs, mais il tient le discours socialiste.
Il n'y a absolument aucune solidarité entre le voleur et son volé, comme on l'a déjà dit à plusieurs reprises. Le protectionniste est un voleur, l'importateur bafoué est un volé. Le protectionniste est un criminel, l'importateur est un propriétaire légitime qu'il voit disposer de son bien contre son consentement.  
Pourquoi et en quoi tient-il le discours socialiste? Parce que le socialisme échoue pour trois raisons: le socialisme échoue parce que ses esclaves lui échappent, soit en choisissant d'investir dans des activités non taxées, soit en quittant le pays. C'est ce qui arrive quand vous achetez des produits fabriqués par des pays moins socialistes, vous échappez en partie au socialisme. Quand vous allez vous installer dans un pays étranger, quand vous allez mettre votre argent dans un pays étranger, vous échappez au socialisme.
C'est que les socialistes vitupèrent sous la dénomination de délocalisation, de fuites des capitaux, c'est ce que la maîtresse de plantation servile Martine Aubry dénonçait quand elle insultait les esclaves en fuite qui allaient s'installer à Londres ou à Bruxelles pour échapper à l'esclavage socialiste.
Le socialisme échoue donc pour cette première raison, que les gens essayent de lui échapper, et y parviennent dans une certaine mesure.
Mais le socialisme fondamentalement échoue parce qu'il détruit la richesse, et parce qu'il la détruit à 100%, comme nous l'avons démontré avec la [http://fr.liberpedia.org/Loi_de_Bitur-Camember loi de Bitur-Camember]. Il détruit tout ce qu'il touche. C'est vraiment une machine à fabriquer de la merde à partir des efforts et de la ???, et donc il détruit à 100% la richesse qu'il vole.


Et enfin, troisième raison pour laquelle le socialisme échoue, c'est parce que ses bénéficiaires et ses victimes ne sont pas ceux qu'il voulait. Parce qu'il y a les lois de l'économie, qui font que ses victimes lui échappent et que ses bénéficiaires sont les plus malins ou ceux qui se trouvent posséder les actifs les plus spécifiques à l'activité subventionnée, et par conséquent le socialisme échoue parce qu'il n'enrichit pas ceux qu'il voudrait enrichir, et qu'il n'appauvrit pas ceux qu'il voudrait appauvrir.
Le protectionnisme n'est pas l'expression d'une solidarité nationale, qui serait naturelle, il est ''incompatible'' avec la solidarité nationale, puisque bien au contraire il crée un conflit entre les résidents. De ce point de vue là, il n'y a aucune identité des intérêts entre les nationaux, de même qu'il n'y a aucune identité des intérêts entre les étrangers face à la politique protectionniste. La politique protectionniste, c'est une politique qui oppose des résidents nationaux entre eux. Le [[salétranger]] n'est que le chiffon rouge qu'on agite devant le nationaliste pour lui faire perdre de vue que le protectionnisme crée un conflit à l'intérieur de la communauté nationale, c'est-à-dire que c'est le contraire même de la solidarité nationale.
Or, aujourd'hui, que dit le discours anti-mondialiste, anti-mondialisation à propos du socialisme: il reproche à la liberté des échanges de mettre en cause la prétendue protection sociale et les [http://fr.liberpedia.org/Service_public prétendus services publics]. Il raisonne comme le socialiste, qui croit que le socialisme échoue, non pas parce qu'il est intrinsèquement destructeur et aléatoire, mais parce que ses victimes, parce que ses esclaves désignés réussissent à lui échapper. Et c'est profondément désolant de voir des gens à certains égards admirablement intelligents tenir ce discours socialiste d'aveuglement total, face aux effets réels de la politique en question.
Alors, en conclusion, on pourra dire que le protectionnisme n'est qu'un aspect du socialisme, et que tout socialisme est protectionniste, même que tout protectionnisme est socialiste.
Mais que les gens qui vitupèrent le mondialisme sans avoir renoncé au socialisme et à ses œuvres, auront toujours le dessous par rapport aux socialistes internationalistes, et pour les raisons que nous avons dîtes au départ, à savoir que ce qui limite le socialisme, c'est les frontières, c'est le pouvoir de police qui s'arrêtent aux frontières. C'est que les hommes de l'état socialiste qui veulent voler leurs victimes, qui veulent dépouiller leurs esclaves, ne peuvent pas aller voler et dépouiller leurs esclaves au-delà des frontières. De sorte que si ce que vous voulez faire, c'est préserver le socialisme, vous y réussirez beaucoup mieux en détruisant les frontières qu'en les préservant. Si c'est le socialisme que vous voulez, vous allez à l'encontre de votre projet en dénonçant le mondialisme. Il faut au contraire pousser à la roue du mondialisme comme l'ont parfaitement compris ceux qui s'appellent les alter-mondialistes et dont on est bien obligé de comprendre qu'ils ont compris ce que la plupart des nationalistes français, eux, ne comprennent pas.
À savoir que si on veut le socialisme, il faut que ce socialisme soit mondial.
Si vous êtes contre le mondialisme, et bien il faut être contre le socialisme, par ce que c'est la seule position qui soit cohérente. Et vous continuerez à servir le mondialisme tout en le dénonçant si vous continuez à défendre les prétendus services publics, la prétendue protection sociale, et à dénoncer les esclaves du socialisme qui réussissent à lui échapper.


'''Georges Lane'''
== Voir aussi ==


Pour conclure, je dirais que ce que nous venons de dire nous situe un peu plus de cent ans après un ensemble d'articles de Vilfredo Pareto, qui va sortir aux [http://www.editions-du-trident.fr/index.htm Éditions du Trident] sous le titre Le Péril socialiste. Ces articles, écrits à la fin du XIXème siècle, s'interrogeaient justement sur le péril socialiste qui était à l'horizon, titre d'un article dans cet ouvrage et des aspects de ce péril, qui était l'étatisme et qui était le protectionnisme.
* [[URSE]]
Cet ouvrage va paraître au mois de juillet, vous verrez que l'actualité de cette fin du XIXème siècle est tout à fait proche de celle qu'on vient de dire aujoud'hui, au début du XXIème siècle. En d'autres termes, un grand nombre de gens n'ont strictement rien appris, rien compris, ils continuent à répéter les mêmes absurdités, et ils continuent en conséquence à faire le malheur des gens qu'ils assujetissent à toutes leurs boîtes à outils de règles protectionnistes, de règles de vol, des produits des efforts de chacun des individus.
* [[Protectionnisme]]
* [http://www.quebecoislibre.org/asmondialisation.htm Articles parus dans ''Le Québecois Libre'' concernant la mondialisation et le libre-échange]
* [http://www.quebecoislibre.org/asetatmondial.htm Articles parus dans ''Le Québecois Libre'' concernant le mondialisme et les institutions supranationales]
* [https://www.contrepoints.org/2017/06/09/291593-mondialisation-nest-liberale La mondialisation n’est pas libérale] par Ferghane Azihari
* [https://mises.org/wire/difference-between-good-globalism-and-bad-globalism The Difference Between Good Globalism and Bad Globalism] par Ryan McMaken

Version actuelle datée du 1 April 2021 à 10:02

Le mondialisme est le projet d'instituer un État mondial qui gouvernerait l'ensemble des peuples. Le mondialisme se distingue en tout point de la « mondialisation », avec lequel on le confond, ce qui empêche de combattre l'un et de comprendre le caractère bénin de l'autre.

Les amalgames et les fausses distinctions qui entretiennent cette confusion ont fait l'objet d'une émission enregistrée entre Georges Lane et François Guillaumat pour la webradio Lumière 101 (voir : émission originale et transcription).

L'origine de la confusion

La confusion entre mondialisme et mondialisation est née il y a une quinzaine d'années.

Ce discours s'est insinué dans les milieux nationalistes français à l'instigation de technocrates infiltrés au Front National et autres socialistes nationaux qui ne pouvaient naturellement pas aller ailleurs ; c'est lui qui a inspiré la campagne pour un prétendu « nouveau protectionnisme » lancé par Bruno Mégret en 1993.

On aurait pu croire qu'il disparaîtrait avec le « pu-putsch » de Mégret et son expulsion en 1999, ce discours s'en irait avec lui, mais ce n'a pas été le cas.

Sa caution pseudo-scientifique

Ce discours s'appuie sur l'amalgame du libre-échangisme mondialiste, que Maurice Allais dénonce depuis deux décennies. La « caution scientifique » « du » Prix Nobel d'économie suffit aux non économistes qui ont repris cette dénonciation à leur compte, et d'autant plus qu'ils le sont, surtout s'ils sont comme lui polytechniciens, même si l'intéressé n'a aucun diplôme d'aucune sorte dans aucune des sciences morales.

Or, la démonstration du libre échange est l'une des plus simples, et elle est forcément vraie comme deux et deux font quatre, parce qu'étant une démonstration algébrique, elle n'est qu'une pure et simple déduction du fait que deux et deux font quatre. Prétendre la « réfuter » dénoncer est donc le fait d'un incompétent, qui en l'occurrence ne comprend pas qu'aucune prétendue « observation » ne pourra jamais prouver que deux et deux font autre chose que quatre. Et reprendre cette « réfutation » à son compte est le fait d'un analphabète économique : le libre échange est la démonstration au monde qui fait l'objet du plus large consensus des économistes professionnels, au point qu'on peut dire que celui qui ne la partage pas n'en est pas un.

Un discours en apparence construit

Cependant, ce discours sur le « libre-échangisme mondialiste » est en train de se solidifier, de se donner des apparences d'être construit alors qu'il est un tissu de contradictions. Cette apparence de construction ne saurait tenir si on dissout les confusions qu'il entretient, et si l'on expose les fausses distinctions sur lesquelles il repose.

Dont l'absurdité n'échappe qu'au profane

Ce discours on le voit tenir par des gens qui sont par ailleurs d'une intelligence et d'une lucidité incontestables, de sorte qu'on les voit d'un même trait dire des choses parfaitement intelligentes puis des choses parfaitement stupides. D'une seconde à l'autre, on les diraits atteints par une fléchette de Radjaïdjah, le poison-qui-rend fou : avant, ils nous disaient des choses parfaitement raisonnables, et puis immédiatement après ils nous en disent qui sont complètement absurdes, où l'on voit qu'ils n'ont rien compris.

Des principes opposés

Ce que vitupère ce discours soi-disant « anti-mondialiste » , et qu'il prétend « combattre » sous la dénomination de mondialisme, ce sont en fait des entreprises qui sont complètement opposées dans leurs principes, des projets politiques qui sont aux antipodes l'un de l'autre ; alors que lui les fourre dans le même sac et les dénonce dans un même élan.

Une vitupération impuissante parce que contradictoire

La conséquence de ces contradictions est que ce discours se contredit lui-même et n'a de ce fait aucune existence intellectuelle : il dit à la fois une chose et son contraire, et en outre, dans la mesure où il dénonce le mondialisme pour ce qu'il n'est pas et ne le dénonce pas pour ce qu'il est, il fait en réalité son jeu, il le favorise, en défendant des principes qui sont les siens et en dénonçant des principes qui lui sont contraires. D'une manière doublement absurde, il lui reproche de vouloir favoriser la concurrence alors qu'il ne veut et ne peut pas le faire, ce qui le conduit à dénoncer comme ses « complices » des gens qui sont en réalité ses premiers ennemis. Il désamorce donc la critique du mondialisme, il désarme annule et diqualifie sa dénonciation ; et ce faisant, il empêche de tordre le cou au projet mondialiste en exposant son caractère criminel et destructeur.

Les amalgames

Le projet mondialiste au sens strict n'est et ne peut être rien d'autre que la marche vers un état mondial.

Le mot « mondialisme » dénaturé

Le concept a donc un sens précis, mais on y associe d'autres ambitions et d'autres projets, ce qui le dénature et multiplie les confusions.

Le rôle des anticoncepts socialistes

Les anti-concepts sont le camouflage et l'alibi principal du Socialisme Pseudo-Démocratique. Le plus souvent, ils n'ont aucun sens, ou en tout cas aucune applicabilité dans le contexte politique où ce socialisme-là s'en sert : c'est notamment le cas de la « Tolérance », ou de la « Haine ». Ils sont là pour permettre aux Puissants de la Pseudo-Démocratie Socialiste de rationaliser leur arbitraire, en donnant le sens qu'ils veulent à des concepts qu'ils présentent comme normatifs, alors que ceux-ci sont absolument inapplicables au le contexte politique où ils ont pris le parti de les manipuler. C'était par exemple la démarche de Humpty Dumpty dans De l'autre côté du miroir de Lewis Carroll, où Humpty Dumpty dit à Alice que les mots veulent dire ce qu'il a décidé lui, et pas autre chose. En effet, quand on invente des anti-concepts comme la « Tolérance »« , comme la  »Discrimination", ou comme la Haine, pour faire des politiques, c'est qu'on a décidé de détruire le sens des mots pour pouvoir détruire le Droit. En ce qui concerne le mondialisme', en revanche, on a plutôt affaire à la dénaturation d'un concept qui a un sens très précis.

Un anti-concept par amalgame

Qu'est-ce donc que le mondialisme ? C'est le projet de ceux qui veulent imposer un gouvernement mondial à l'ensemble des peuples. Et ce n'est rien d'autre, car y associer d'autres projets qui ne s'en déduisent pas ne peut que faire du mot un anti-concept par amalgame, un mot qui détruit la pensée parce qu'il fourre dans le même sac des objets de nature différente, de sorte qu'il conduit à prêter à ceux-ci des caractéristiques qu'il l'appartiennent qu'à ceux-là et réciproquement --et il conduit à le faire sans en avoir conscience, ce qui rend l'erreur d'autant plus difficile à déceler. L'expression « libre-échangisme mondialiste » est d'abord un anti-concept par amalgame, avant d'être un anti-concept par fausses distinctions.

Un projet esclavagiste

Pourquoi instituer un gouvernement mondial? La seule chose à quoi cela puisse servir, c'est imposer toutes sortes de lubies socialistes, comme moyen d'empêcher quiconque d'y échapper. En effet, le socialisme est forcément voué à l'échec car il échoue forcément à atteindre ses objectifs prétendus ; cependant il peut maintenir l'illusion s'il réussit à voler davantage pour compenser ses destructions et faire subir aux autres la charge de ses déprédations : c'est à ces conditions que ses adeptes peuvent rester au pouvoir. Seulement, il n'y parvient même pas si ses esclaves lui échappent, ce qui se produit forcément lorsqu'il y a des états suffisamment petits pour que ce soit facile de voter avec ses pieds. Donc le projet mondialiste est un projet socialiste. Et de ce fait, il n'a rien à voir avec ce qu'on appelle la mondialisation.

La mondialisation est un retour à la normale

Car ce qu'on appelle « la mondialisation », c'est le retour à un degré de développement des échange qui existait déjà avant 1914 : les échanges étaient alors aussi développés relativement aux productions nationales qu'aujourd'hui. Le développement récent des échanges ne fait donc que nous ramener à cette époque, antérieure aux catastrophes du vingtième siècle.

De ce point de vue là, la notion de « mondialisation » n'a même pas de sens en soi. Le monde est mondial, donc on ne peut pas le «  »mondialiser.

La centralisation s'oppose au développement des échanges

Si les échanges qui se font à travers les frontières se développent, ça veut dire que les gens trouvent davantage l'occasion d'échanger avec les individus qui se trouvent habiter dans une autre circonscription étatique que la leur.

Mais ça ne veut absolument pas dire qu'il faudrait supprimer ces circonscriptions étatiques. Bien au contraire, plus l'état est petit, et plus immédiatement il lui apparaît vain de vouloir d'empêcher d'échanger avec l'extérieur. Les gens qui veulent la liberté des échanges ont donc intérêt à ce que les états soient petits ; à ce qu'ils soient les plus petits possible, aussi petits qu'il est compatible avec une organisation sérieuse de la défense nationale.

L'indépendance de la Lettonie n'est pas un projet mondialiste

C'est pourquoi ils sont hostiles au gouvernement mondial et même à la soi-disant "construction européenne : ils sont pour les petits pays, ils sont donc pour l'autonomie, voir l'indépendance de la Bretagne, si c'est ce que désirent les Bretons ; pour l'autonomie voire l'indépendance de l'Alsace si c'est ce que veulent les Alsaciens ; et en tout cas pour l'indépendance de la Suisse, de la Finlande, de la Croatie, et de l'Estonie, et de la Lettonie.

L'indépendance de la Lettonie, n'est pas un projet mondialiste. Traiter de « mondialistes » des gens qui s'opposent à la centralisation, aux grandes entités, qui leur préfèrent des petits pays indépendants à la manière de Goethe, c'est une erreur manifeste.

Le faux « libre-échangisme » du discours mondialiste

Il reste que, par incohérence ou par ruse, les mondialistes vont tenir un langage qui est quelquefois proche de celui des partisans du libre-échange, et dénoncer les frontières comme autant d'obstacles aux échanges, comme s'il était nécessaire de les supprimer pour qu'elles ne soient plus un prétexte pour les empêcher.

En fait, ce qu'ils reprochent aux frontières, ça n'est pas d'être un obstacle aux échanges. Parce que les échanges ils peuvent les entraver partout ailleurs, et que c'est précisément ce qu'ils font ! S'il ce qu'ils veulent, c'était supprimer les entraves aux échanges, on ne les verait pas multiplier des entraves à l'intérieur des frontières par leurs réglementations monopolistiques, et les rançonner avec leurs impôts. Une bonne illustration de cette possibilité-là, c'est que les douaniers peuvent fourrer leur nez dans vos affaires partout.

Par conséquent, si le mondialiste, qui veut vous imposer les lubies du socialisme, veut supprimer les frontières, ce n'est pas parce qu'il serait partisan de la liberté des échanges : ce qu'il leur reproche, à ces frontières, c'est de limiter le pouvoir de la police de voler pour leur compte. La police française ne peut voler votre argent, ce qui est l'essence du socialisme, que si vous habitez la France ; si vous habitez ailleurs qu'en France, si par exemple vous habitez la Suisse, eh bien la police française ne peut pas vous y voler votre argent. Alors, évidemment, la police suisse le fera aussi, mais dans une moindre mesure : le fait qu'il y a des frontières gêne les policiers pour voler les gens au nom du socialisme. C'est cela que les socialistes reprochent aux frontières, c'est pour ça qu'ils veulent les supprimer.

Le libre échange ne veut pas supprimer les frontières

Les partisans de la liberté des échanges ne veulent pas supprimer les frontières ; ce qu'ils veulent c'est qu'elles ne servent pas de prétexte, entre autres, pour empêcher les échanges entre les gens, qui sont nécessairement productifs : étant pour la production et contre la destruction, ils sont contre les entraves aux échanges parce que ces entraves sont destructrices ; qu'on les impose aux frontières ou qu'on les impose ailleurs : ce qui compte pour eux --comme d'ailleurs les mondialistes , mais pour des raisons opposées, ce sont les entraves, et non les frontières ; mais parce que leurs raisons sont opposées, et parce qu'ils savent que les frontières limitent la destruction socialiste, ils veulent les maintenir alors que les mondialistes veulent les supprimer.

Et ils entendent aussi réfuter le discours, qui ne repose que sur des illusions, qui consiste à prétendre que la frontière serait un endroit singulièrement approprié pour entraver les échanges, ce qu'on appelle le protectionnisme. Ce que les partisans de la liberté des échanges reprochent au protectionnisme, c'est de croire en dépit de la logique que les frontières seraient une justification spéciale pour entraver les échanges. Alors que ce que les partisans du mondialisme lui reprochent, c'est de vouloir conserver ces frontières qui sont autant de limites à leur pouvoir de voler.

Des principes opposés

Du point de vue des principes, cela signifie que le libre-échangisme et le mondialisme sont en réalité des projets opposés l'un à l'autre, malgré les convergences apparentes entre eux.

Les organismes internationaux entravent les échanges sous prétexte de les « réguler »

A partir de la décennie 1920, les gouvernements ont progressivement institué des organismes internationaux qui visaient, soi-disant, à « réguler » les échanges à travers les frontières, mais dont l'effet est essentiellement de redistribuer, c'est-à-dire de voler les producteurs pour donner le butin de ce vol à de puissants prédateurs.

A la liberté des échanges, de ce fait, ces institutions sont inutiles, et même nuisibles : c'est le cas par exemple de la FAO, du FMI, la Banque Mondiale, de la BIRD. Elles ne servent qu'à donner des privilèges et des prébendes à une soi-disant « élite » autoproclamée, qui méprise le peuple et cherche de plus en plus à s'émanciper de toute obligation de se faire élire par celui-ci. Sans ces institutions mondiales, par exemple, on n'aurait pas pu lancer l'escroquerie réchauffiste.

C'est aussi vrai de l'Union Européenne que des institutions mondiales qui ne sont contrôlées par personne.

L'histoire des organismes internationaux

Le premier organisme international à être créé fut la Banque des Règlements Internationaux, la BRI, et presque simultanément, le Bureau International du Travail. Nous sommes à la fin de la décennie 1920. Et quinze ans plus tard, à la fin de la guerre 39-45, il va y avoir ces fameuses organisations, l'ONU, qui prend la place de la SDN - chacun sait les effets que cette organisation a pu avoir, mais aussi le Fonds Monétaire International, la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement, etc etc, pour ne pas parler par la suite de la création de l'OMS, (l'Organisation Mondiale de la Santé), de l'Organisation Alimentaire Internationale, etc etc. Toutes ces institutions internationales doivent être envisagées comme des éléments à caractère interventionniste dans les échanges internationaux, non pas pour les faciliter, mais pour que les états puissent avoir la mainmise sur, disons, les échanges en question.

Les exceptions

L'exception du GATT

Le seul domaine où une institution n'avait pas été créée, où seuls des accords de libre-échange avaient été passés, c'est ce qu'on appelait hier le General Agreement on Tarriffs and Trade, le GATT, qui a disparu dans la décennie 90 pour être remplacé par une organisation internationale qu'on appelle aujourd'hui l' Organisation Mondiale du Commerce. Ce GATT a quand même eu, lui, un effet en matière de libre-échange, puisqu'il est arrivé de la fin de la décennie 40 jusque à la décennie 80 à abaisser progressivement les obstacles aux échanges internationaux. Les obstacles dans ce domaine étaient, dans le vocabulaire officiel, tarifaires, et non-tarifaires, les uns et les autres entravant et rançonnant les échanges, ce qui illustre l'équivalence de l'impôt et du monopole. Dans la décennie 80, il y a eu effectivement une libéralisation des échanges internationaux, tout le monde en a bénéficié : la réduction des obstacles a conduit à un développement important des échanges, qui s'est combiné avec le progrès technique pour favoriser le développement.

L'exception de l'Acte Unique

Certaines décisions dans le cadre de la Communauté Économique Européenne, les années 85-86, à l'initiative de Margaret Thatcher. C'est ce qu'on a appelé l'Acte Unique. Celui-ci avait comme objectif de créer pour 1993 un marché unique, tant en matière financière que non financière.

Régression et échecs européens

Le rapport de forces s'est ensuite inversé, la chute du Mur de Berlin inspirant aux socialistes un effort pour sauver leur prédation en Europe.

La régression du Traité de Maastricht

Mitterrand et Kohl se sont entendus au sujet de la création à terme, effectivement, d'un état européen, l'étape intermédiaire étant la création d'une monnaie commune. Et cela a pris forme en 1992, c'est ce qu'on a appelé le traité de Maastricht, traité créant ce qu'on appelle aujourd'hui l'Union Européenne : il s'agissait de multiplier les « politiques communes », aggravant la redistribution politique et multipliant les cartels réglementaires et des fiscaux, pour mettre en échec la concurrence entre les Etats qui est la garantie principale de la liberté des citoyens.

L'unification monétaire forcée, forme de prédation aggravée

L'Euro, en particulier, est une mise en commun forcée des politiques monétaires, qui a pour effet net de déteriorer la qualité de la monnaie et d'aggraver le dilemme entre l'inflation et le chômage.

C'est aussi un moyen de noyer la responsabilité du gouvernement français dans ses extravagances financières; et dans ses extravagances en matière de sécurité sociale. Le gouvernement français peut ainsi se cacher derrière l'Euro pour continuer à voler de l'argent en pure perte et pour continuer à accumuler des déficits sans que le marché, notamment le marché des devises, exprime sa défiance envers une politique aussi folle, par la dévaluation qui l'aurait autrement sanctionnée.

L'Europe alibi à la démagogie locale

Ce qui montre à quel point l'Union Européenne est contraire à la liberté des échanges en dépit même de certains de ses principes, comme la libre circulation, c'est la réaction de la classe politique française, et finalement l'échec à libéraliser, de l'Acte Unique et des principes que celui-ci avait mis en œuvre.

La classe politique française, voyant que l'Acte Unique prévoyait de lui imposer des réformes qui étaient nécessaires -- libéralisations, suppression des monopoles, en a profité pour tenir un langage de démagogie au profit exclusif des groupes de pression, pour maintenir ces monopoles, se battant contre leur abolition sous prétexte qu'elle était censée venir de Bruxelles. Cette déresponsabilisation a donc donné aux politiciens et aux fonctionnaires locaux, surtout français, des prétextes pour s'opposer à la liberté des échanges.

L'état français viole sa propre loi

Et aujourd'hui, la manifestation la plus grave de cette irresponsabilité consiste dans le maintien illégal du monopole de la Sécurité sociale : le droit européen a interdit le monopole en matière d'assurance, il a imposé aux hommes de l'état français de changer la législation française pour qu'ils mettent fin au monopole de la Sécurité sociale : ce monopole de la sécurité sociale n'est donc plus légal, mais les hommes de l'état français continuent de l'imposer au mépris du droit européen et de la loi française.

Poursuite du complot socialiste par l'aggravation des politiques communes

L'Union Européenne atteint aujourd'hui vingt-sept membres, et elle est le lieu d'un nouveau complot pour centraliser les décisions, et aggraver la redistribution politique et les cartels intergouvernementaux, sous la dénomination fallacieuse de « Mini-traité ». La démocratie irlandaise lui a donné un coup d'arrêt pour le compte des victimes désignées de ces politiques.

Donc, le projet mondialiste et ses manifestations partielles dans l'Union Européenne est contraire à la liberté des échanges. Il est, de fait, et de plus en plus, dans l'intention. Il est complètement absurde de confondre le libre-échangisme et le mondialisme.

La confusion du libéralisme avec l'immigrationnisme inconditionnel

Une deuxième confusion qui aucun sens, qui est elle aussi formellement absurde, est celle qui confond le libéralisme avec l'immigrationnisme inconditionnel. Un certain nombre de gens qui passent pour libéraux, ou qui le sont réellement mais n'ont pas suffisamment réfléchi à cette question, se déclarent partisans de la liberté d'immigrer. C'était notamment le cas de Ludwig Von Mises, même si celui-ci disait quand même des socialistes hitlériens que s'ils voulaient s'installer en Grande Bretagne pour y renverser le régime, il faudrait les en empêcher : cette recommandation est d'actualité vu la négation de certains Droits de l'homme par la Loi islamique. Cependant, Von Mises, très grand économiste, n'était pas un bon philosophe politique et même pas un philosophe politique du tout.

Les arguments des économistes en faveur de l'immigration

Les économistes en tant que tels connaissent des arguments en faveur de l'immigration qu'ils sont les seuls à connaître, et qu'ils ont le devoir de faire connaître puisqu'ils sont vrais et qu'ils ont donc leur place dans un débat sur l'immigration, dans la mesure où celui-ci n'est pas interdit.

En particulier, ils ont le devoir de dire que l'immigration d'étrangers non prédateurs est un enrichissement pour l'économie, qu'il est très douteux que l'immigration pèse à la baisse sur le niveau moyen des salaires, ou que l'immigration prive les indigènes d'emplois qu'ils obtiendraient autrement.

Ces démonstrations pourraient les faire passer pour des immigrationnistes, mais elles ne justifient en elles-mêmes aucune politique et ne sauraient le faire : ce qui peut justifier une politique c'est la philosophie et elle seule.

Le libéralisme est logiquement incompatible avec l'immigrationnisme inconditionnel

Que que dit le libéralisme à propos de l'immigration?

Le principe libéral est celui de la propriété privée

En fait, il ne dit rien. En effet, le principe de la propriété naturelle qui est le sien a pour conséquences que chacun a le droit d'inviter chez lui qui bon lui semble, et personne n'a le droit de s'installer chez les autres sans y avoir été invité. Cependant, ce principe-là ne peut trouver d'application simple et directe que dans une mise en oeuvre totale du principe de la propriété naturelle, à savoir un régime d'anarcho-capitalisme : et dans un régime anarcho-capitaliste chaque propriétaire privé invite qui il veut, et proscrit de sa propriété qui bon lui semble, sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit. Et dans un régime anarcho-capitaliste il n'y a pas de problème d'immigration, parce qu'il n'y a pas d'« étrangers », et donc pas d'« immigrés » aux sens habituels du terme ; ceux-ci impliquent l'existence d'une communauté politique, disposant d'un territoire commun.

L'état est là pour imposer une police des étrangers

A partir du moment où vous ne croyez pas que le système anarcho-capitaliste puisse véritablement fonctionner (pour l'instant), ou dès lors qu'il n'y a pas d'anarcho-capitalisme, qu'il existe un état, même un état ultra-minimal qui est chargé uniquement de la défense nationale, il s'ensuit nécessairement qu'il existe des étrangers indésirables : parce que la défense nationale est là, par définition, pour tenir à l'écart du territoire national les étrangers que le souverain aura jugé indésirables.

Donc le libéralisme se distingue de l'anarcho-capitalisme en ce qu'il reconnaît qu'on ne peut pas, pour l'instant, se passer de l'état ultra-minimal. Et cet état-là, même ultra-minimal, implique automatiquement la police des étrangers ; qu'il existe des étrangers indésirables, et que ces étrangers doivent être tenus à l'écart du sol national et ne doivent pas être admis dans la communauté des citoyens à n'importe quelle condition.

Il s'ensuit donc du fait que le libéralisme proprement dit admet l'existence de l'état que l'immigrationnisme inconditionnel est logiquement incompatible avec le libéralisme. C'est une chose qu'un certain nombre de libéraux ne comprennent pas, et a fortiori des adversaires du libéralisme, surtout quand ils sont nationalistes.

L'immigrationnisme inconditionnel implique une négation du droit de propriété sur le sol qui est le contraire absolu du libéralisme, c'est une lubie communiste, et de ce point de vue, la confusion entre le libéralisme et l'immigrationnisme est absurde et il faut lui tordre le cou.

Les problèmes de l'immigration naissent des imperfections de la « propriété publique »

En l'espèce, ce qui est en question, ce n'est pas la propriété privée, mais la propriété publique.

C'est l'état qui a la gestion de ce domaine public, et il ne se comporte pas en propriétaire de ce domaine public. Si tout le domaine était privé, que les propriétaires, et on ne voit pas pourquoi ils ne mèneraient pas leur gestion comme ils doivent, puisqu'ils ont choisi d'être propriétaires, eh bien toutes les propriétés constituant le territoire ne poseraient aucune difficulté. Autrement dit, les immigrés, sur le territoire, seraient nécessairement invités, par Untel et Untel, il n'y aurait pas de problème d'immigration. S'il y a un problème d'immigration, ce problème est lié au fait que l'état, dans sa fonction de gestionnaire du domaine public, ne remplit pas les obligations que tout propriétaire dans son domaine privé croirait bon de respecter.

L'état ne peut pas se conduire comme un propriétaire dans la mesure où il ne l'est pas. On peut penser, comme le dit Hans-Hermann Hoppe, qu'un monarque doit traiter le domaine public national comme une propriété privée; c'est d'ailleurs ce qu'il fait. Et à ce titre il va inviter les étrangers désirables et va tenir à l'écart les étrangers indésirables de son point de vue.

À partir du moment où il y a un état, le souverain décide qui sont les étrangers désirables et qui sont les étrangers indésirables. Le problème de la pseudo-démocratie socialiste, c'est qu'elle a besoin de clientèle et de prétextes pour voler. Pour un pseudo-démocrate socialiste, les étrangers que n'importe quel propriétaire jugerait indésirables, c'est-à-dire des gens qui sont improductifs voir dangereux, lui les considère comme désirables parce qu'ils peuvent devenir une clientèle de son parasitisme institutionnel d'état. Et c'est ce qui se passe avec l'immigration dans la pseudo-démocratie socialiste à la française. Le souverain nominal c'est le peuple. C'est-à-dire que toute immigration qui a lieu contre l'opinion majoritaire est injuste. Elle est illégitime au regard du principe démocratique qui fait que le souverain de cet état-là, c'est le peuple. Donc, le simple fait qu'un immigré est installé sur le sol national alors que la majorité de la population était hostile à cette immigration est un acte criminel. La présence de l'immigré contre la volonté du souverain qui est le peuple est un acte criminel. C'est un acte d'invasion. Et à fortiori, dans la pseudo-démocratie socialiste, dans la mesure où la grande majorité de ces envahisseurs vit d'argent volé par la force au peuple en question, c'est une deuxième violation manifeste du principe démocratique, c'est-à-dire du droit des citoyens, mais en plus, c'est une violation des droits de l'Homme, dans la mesure où les droits de l'Homme c'est justement le droit de n'être pas esclave.

La population hôte, la population d'accueil dans cette politique pseudo-démocratique socialiste, voit ses droits violés à deux titres, en tant que citoyen, et en tant qu'être humain. Puisque en tant que citoyen on voit mépriser son droit de décider de l'immigration, en tant que citoyen on voit censurer son droit de protester contre cette violation des droits du citoyen, et en tant qu'être humain, c'est une violation des droits de l'Homme parce que les envahisseurs vivent par la force sur le dos des indigènes. Et, de ce fait, en esclavagistes, sur le dos de ses esclaves.

Donc la politique d'immigration menée par les gouvernements pseudo-démocratiques socialistes successifs depuis une trentaine d'années est doublement contraire aux Droits de l'Homme et du Citoyen, et évidemment elle est totalement contraire aux principes du libéralisme.

Alors, de ce point de vue là, il y a une troisième confusion qu'il faut dissiper, ce que fait d'ailleurs très bien Hans-Hermann Hoppe encore une fois, c'est la confusion entre l'importation des biens et l'immigration des gens. C'est l'argumentation de Jean-Marie Le Pen contre la liberté des échanges, contre le libre-échange, disant que dans une maison on n'ouvre pas toutes les fenêtres et toutes les portes à n'importe qui et n'importe quoi. Mais c'est une confusion entre l'importation des biens et l'immigration des gens. Parce que une importation de produit a toujours été invitée par quelqu'un qui se trouve dans la maison. Si dans votre maison arrive un bien, c'est parce qu'il a été invité, par un propriétaire légitime ou par un résident légitime de la maison en question; en d'autres termes toutes les importations ont été invitées par quelqu'un qui avait le droit de la faire.

Alors que les étrangers, eux, se déplacent qu'on les ait invités ou pas. Et, de même qu'il est impossible qu'une importation n'ait pas été voulue par un résident légitime sur le territoire national, de même il est parfaitement possible qu'un immigré ne soit pas voulu par le propriétaire légitime du territoire national. Il y a donc lieu de distinguer de la manière la plus stricte la liberté des échanges qui est une simple conséquence du droit de propriété, et cette prétendue liberté d'immigrer qui, si on la prend inconditionnellement, est une négation du droit de propriété : il n'y a pas une confusion à faire entre les deux, il y a une distinction absolue à faire entre les deux. La liberté des échanges est une expression de la propriété naturelle, et elle est l'incarnation même de la justice naturelle, alors que l'immigrationnisme inconditionnel, c'est la négation de la propriété sur le sol, c'est-à-dire la négation de la justice naturelle. De ce point de vue là, la distinction est absolue, et ceux qui font la confusion, que ce soit pour prôner l'immigrationnisme inconditionnel, ou pour se servir du caractère illégitime de l'immigration pour condamner le libre-échange, ces gens-là entretiennent la confusion, et ils en abusent.

Alors, il y a une quatrième confusion qu'il y a lieu de dénoncer à propos du mondialisme, c'est celle qui consiste à postuler une fausse identité d'intérêts entre les résidents nationaux face à la politique protectionniste. À partir du moment où le produit importé a été invité par un résident légitime, il s'ensuit que le protectionnisme viole les droits du résident légitime. Et en empêchant cette invitation, en l'interdisant, en l'entravant, le protectionnisme viole un droit légitime. Et en violant un droit légitime, il crée une pomme de discorde entre les résidents nationaux. Il n'y a absolument aucune solidarité entre le voleur et son volé, comme on l'a déjà dit à plusieurs reprises. Le protectionniste est un voleur, l'importateur bafoué est un volé. Le protectionniste est un criminel, l'importateur est un propriétaire légitime qu'il voit disposer de son bien contre son consentement.

Le protectionnisme n'est pas l'expression d'une solidarité nationale, qui serait naturelle, il est incompatible avec la solidarité nationale, puisque bien au contraire il crée un conflit entre les résidents. De ce point de vue là, il n'y a aucune identité des intérêts entre les nationaux, de même qu'il n'y a aucune identité des intérêts entre les étrangers face à la politique protectionniste. La politique protectionniste, c'est une politique qui oppose des résidents nationaux entre eux. Le salétranger n'est que le chiffon rouge qu'on agite devant le nationaliste pour lui faire perdre de vue que le protectionnisme crée un conflit à l'intérieur de la communauté nationale, c'est-à-dire que c'est le contraire même de la solidarité nationale.

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