Salzétrangers
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Les salzétrangers sont ceux qui vivent (ou « viennent ») du mauvais côté de « la frontière » par opposition aux citoyens, locaux, nationaux qui vivent (ou « viennent »), eux, du bon côté de ladite frontière.
Il s’agit d’un terme ironique visant à constater l’absurdité (et le caractère anti-conceptuel) de la distinction entre « étrangers » et « citoyens » du point de vue de la théorie libérale du Droit — l’identité des droits de tous les être humains.
Une opposition fallacieuse
- Alors, il y a une quatrième confusion qu’il y a lieu de dénoncer à propos du mondialisme, c’est celle qui consiste à postuler une fausse identité d’intérêts entre les résidents nationaux face à la politique protectionniste. À partir du moment où le produit importé a été invité par un résident légitime, il s’ensuit que le protectionnisme viole les droits du résident légitime. Et en empêchant cette invitation, en l’interdisant, en l’entravant, le protectionnisme viole un droit légitime. Et en violant un droit légitime, il crée une pomme de discorde entre les résidents nationaux. Il n’y a absolument aucune solidarité entre le voleur et son volé, comme on l’a déjà dit à plusieurs reprises. Le protectionniste est un voleur, l’importateur bafoué est un volé. Le protectionniste est un criminel, l’importateur est un propriétaire légitime qu’il voit disposer de son bien contre son consentement.
- Le protectionnisme n’est pas l’expression d’une solidarité nationale, qui serait naturelle, il est incompatible avec la solidarité nationale, puisque bien au contraire il crée un conflit entre les résidents. De ce point de vue là, il n’y a aucune identité des intérêts entre les nationaux, de même qu’il n’y a aucune identité des intérêts entre les étrangers face à la politique protectionniste. La politique protectionniste, c’est une politique qui oppose des résidents nationaux entre eux. Le salétranger n’est que le chiffon rouge qu’on agite devant le nationaliste pour lui faire perdre de vue que le protectionnisme crée un conflit à l’intérieur de la communauté nationale, c’est-à-dire que c’est le contraire même de la solidarité nationale.
Les salzétrangers et l’économie nationale
Le concept de salzétrangers par opposition aux nationaux est implicite, consciemment ou non, dans les discours des (pseudo-)nationalistes protectionnistes et autres analphabètes économiques.
Les protectionnistes et autres nationalistes socialistes n’hésitent pas à :
- Hurler à l’invasion des produits salzétrangers même lorsque tout le contraire se produit :
- - [1]
- - « L’excédent commercial (suisse) atteint la somme de 8,5 milliards de francs, selon l’Administration fédérale des douanes (AFD). » [2] Alors même que certains hurlent à l’invasion des produits chinois.
- S’opposer à la venue de salzétrangers sous prétexte qu’ils viendraient « voler » le travail des nationaux, alors même que puisque ceux-ci viennent travailler, justement, ils contribuent nécessairement à la richesse nationale (la richesse ce n’est pas ce que l’on consomme, mais ce que l’on produit).
Le racisme implicite du protectionnisme et du socialisme
- Ainsi, faire du commerce avec les citoyens serait glop, tandis que faire du commerce avec les salzétrangers serait pas glop car cela « détruirait » des emplois nationaux.
- Pour profiter de certains avantages « sociaux », il faut être un citoyen : ainsi, malgré leurs efforts pour tenter de faire croire le contraire en accusant leurs adversaires de « populisme » ou d’« extrême-droite », le socialisme ne peut en réalité qu’être national (socialisme dans un seul pays).
Voir aussi
- autarcie
- protectionnisme
- Frédéric Bastiat
- immigré clandestin
- immigration
- racisme
- discrimination
- socialisme hitlérien