Socialistes méchants

From Liberpédia

On n’est jamais socialiste que pour voler les autres, mais il y a au moins deux raisons pour le faire : pour disposer de leurs richesses à leur place, et pour faire du mal à ceux que l’on vole.

Le socialiste méchant est socialiste pour le mal que le socialisme permet de faire à ses victimes ; il s’oppose au socialiste cupide qui ne vole les autres que pour disposer de leurs richesses à leur place.

« Ils ne désirent pas posséder votre argent ; ce qu’ils veulent, c’est vous en priver »
(Ayn Rand)

Le socialisme méchant inspire les impôts de la haine, que les hommes de l’état infligent à leurs victimes, non pas pour rapporter de l’argent au trésor public, mais pour les priver de leurs biens.

Les rationalisations du socialisme méchant

Les socialistes méchants invoquent diverses rationalisations pour voler leurs victimes, qui vont de la « justice sociale » - le prétexte selon lequel les victimes du pillage d’état n’auraient « pas mérité » leur richesses - à la prétendue « démocratie », qui interdirait que les possédants aient davantage de pouvoir que les autres ; ce sont des variantes de l’absurdisme pseudo-égalitariste qui croit pouvoir « définir » une prétendue « égalité des conditions » voire, plus absurde encore, une prétendue « égalité des chances ».

Karl Marx, socialiste très méchant, qui recommandait les impôts de la haine dans le Manifeste du parti communiste, avait inventé une autre rationalisation pour le socialisme méchant : une falsification de la lutte des classes qui accusait les capitalistes en tant que tels (c’est-à-dire les épargnants), et non pas les riches qui ont choisi d’acheter le pouvoir politique, d’« exploiter » les masses ; et non pas par les privilèges de monopole et d’impôt-subvention qui sont les moyens d’action criminels de la caste exploiteuse mais par un prétendu « cartel » d’employeurs qui non seulement n’existe pas mais, comme tout cartel, n’aurait violé le Droit de personne et n’aurait pu rapporter à ses participants que s’il avait amélioré le fonctionnement du marché du travail, à l’avantage de tous.

Le débat entre esclavagistes sur les impôts

Il est politiquement pertinent qu’on puisse distinguer les socialistes méchants des socialistes cupides, car on peut les fâcher entre eux si on mentionne le fait que le pillage étatique pourrait bien affaiblir ses esclaves au point de diminuer la masse du butin.

Comme le socialiste méchant ne se soucie que de faire du mal aux autres, peu lui importe que le butin diminue ; en revanche, le socialiste cupide s’en inquiète, puisque c’est pour le butin qu’il vole ; il serait donc prêt à ménager les esclaves pour éviter que ça lui rapporte moins.

Comme le socialiste s’avoue rarement à lui-même qu’il est cupide ou méchant, alors qu’il est forcément l’un ou l’autre, sinon l’un et l’autre à la fois, ce débat peut aussi se dérouler dans le for intérieur du socialiste.

Il explique les efforts héroïques que font les socialistes méchants pour soi-disant « prouver » que le pillage étatique ne découragerait pas la production. Ces efforts s’inscrivent dans la grande tradition sophistique de l’esclavagisme-absurdisme sous la rubrique : « je prouve statistiquement que deux et deux font cinq ».

Le socialiste méchant est le seul vrai socialiste

On pourrait même faire valoir au socialiste cupide qu’en réalité, le pillage esclavagiste du socialisme ne lui rapporte pas davantage que ne le ferait un métier honnête, dans une vraie production, étant donné les risques et les efforts auxquels l’expose la concurrence pour le butin.

Cette démonstration, irréfutablement vraie parce qu’il l’y a jamais de profit certain, peut aller jusqu’à convaincre le socialiste cupide de renoncer au socialisme ; en revanche, le socialiste méchant y est indifférent : que le socialisme est pure destruction, il n’a pas besoin de l’apprendre puisque c’est déjà ce qu’il lui demande d’être.

On peut donc dire que le seul véritable socialiste est un socialiste méchant, dans la mesure où il est le seul à véritablement vouloir la destruction des existences humaines, qui est le vrai effet du socialisme :

Le monde entier couvert de merde... sans aucun profit pour personne.
Jean Plumyène

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