Féminisme
Féminisme libéral ?
- « ceux qui sentent devoir assortir leur libéralisme d’un qualificatif «de gauche » ou « de droite », ou l’affubler de quelque préfixe ou suffixe que ce soit, révèlent ainsi clairement qu’ils rejettent certaines parties du libéralisme pour adopter une philosophie politique opposée sur des sujets pour lesquels ils jugent que certains viols de droits de propriété sont justifiés.»
S’il existe un féminisme légitime, qui consiste à défendre « l’identité des droits entre hommes et femmes », alors l’ensemble de son programme se résume à rayer les mots homme et femmes des textes de loi [1].
Or, cette proposition :
- a toujours fait partie intégrante du programme libéral ;
- est en bonne partie réalisée dans les pays occidentaux. De fait, les seules mentions d’homme ou de femme qui demeurent dans les textes de loi sont généralement en défaveur des hommes (conscription), ou contre les homosexuels (mariage), mais très rarement cas des discriminations légales contre les femmes. (voir Droit#Catégories non-pertinentes)
Un « libéralisme féministe » n’a dès lors pas plus de sens qu’un « libéralisme masculiniste » (qui aurait exactement le même programme : l’identité des droits entre femmes et hommes), ou un « libéralisme chauviste » qui défendrait l’identité des droits entre chauves et chevelus, ou un « libéralisme cheveluste » qui défendrait l’identité des droits entre chevelus et chauves.
Féminisme anti-libéral
En Occident, les femmes ont aujourd’hui les mêmes droits reconnus que les hommes, si ce n’est davantage ; voir par exemple inégalités en Suisse. Les féministes contemporaines[2] s’inventent dès lors des combats visant à réduire les droits des hommes et des femmes :
- interdiction de la prostitution (réduisant les droits réels des femmes prostituées, ou clientes) ;
- interdiction de la pornographie (réduisant les droits réels des femmes actrices pornographiques, ou consommatrices) [3] ;
- quotas obligatoires (réduisant les droits réels des femmes cheffes d’enteprises, et des femmes employées si les quotas sont symétriques) ;
- contrôles des salaires (réduisant les droits réels des femmes cheffes d’enteprises, et des femmes employées si la prétendue loi anti-discrmination peut être employée contre une femme gagnant davantage qu’un homme, comme c’est aujourd’hui souvent le cas [4]) ;
- etc.
Féminisme patriarcal
Par ailleurs, les féministes contemporaines ne critiquent guère les législations islamiques contemporaines, qui sont elles extrêmement patriarcales, sous lesquelles les femmes ont effectivement largement moins de droits que les hommes :
- obligation légale de se voiler pour les femmes ;
- témoignage d’une femme valant moins que celui d’un homme [5] ;
- héritage de parts moindres pour les femmes ;
- soumission légale de la femme aux ordres de son mari (qui peut lui interdire de voyager, de travailler, etc.)
- interdiction aux femmes de sortir non-accompagnées d’un homme, etc. [6] [7].
Au contraire, des féministes parmi les plus actives les soutiennent [8] [9] [10] [11] [12].
Voir aussi
- homme de paille inversé#féminisme
- rasoir de Schrödinger
- Ashley Judd’s EPIC « Nasty Woman » Speech At The Women’s March On Washington
- genre
- Féminisme pétainiste
- Jan Krepelka, Le féminisme est un constructivisme
- Christian Michel, Le féminisme et ses fantasmes
- Pierre-André Taguieff (auteur de Des putes & des hommes : tous coupables, toutes victimes) : De la police de la pensée à la purification des mœurs
- Peggy Sastre, Ex utero : Pour en finir avec le féminisme