Libéral-libertaire

From Liberpédia
Révision datée du 27 August 2013 à 21:31 par Turion (discussion | contribs)

Depuis quelques années, l'étiquette, considérée comme stigmatisante, "libéral-libertaire" tend à être utilisée par les pseudo-conservateurs de tout bord (de droite, de gauche ou "ni de droite, ni de gauche") – beaucoup d'entre eux étant de bons esclavagistes-absurdistes – contre ceux à qui ils reprochent de n'être pas assez étatistes, dans quelque domaine que ce soit, que leurs cibles soient des vrais libéraux ou des pseudo-libéraux – ou même parfois des anti-libéraux revendiqués (aspect Folie française) –, l'expression "libéral-libertaire" n'ayant par ailleurs pas de sens politico-idéologique rationnellement définissable (en d'autres termes, toute définition que peuvent en donner les pseudo-conservateurs est au mieux non pertinente, au pire absurde).

Usage dans le contexte de la Folie française

L'expression "libéral-libertaire" est, dans le contexte du débat idéologique français, une escroquerie intellectuelle – une de plus – destinée à stigmatiser et/ou à discréditer le libéralisme.

Le qualificatif – vu comme fortement péjoratif – a commencé à apparaître médiatiquement au milieu des années 1990 dans les milieux proches de Jean-Pierre Chevènement/"jacobins-républicains" (Régis Debray, le torchon Marianne, Philippe Cohen, Emmanuel Todd…), gaullistes/souverainistes (Henri Guaino, Paul-Marie Coûteaux…) et communistes tendance marxiste-léniniste-staliniste (Alain Soral, sous l'influence de Michel Clouscard…), pour ensuite être adopté plus généralement par tous les pseudo-conservateurs de gauche et de droite. Bien que personne ne revendique l'étiquette (et que les quelques personnes qui pourraient éventuellement, si tant est que cela ait un sens rationnellement identifiable, légitimement se qualifier de "libérales-libertaires" n'aient strictement aucune influence médiatique…), le terme a d'abord et essentiellement servi à tous les gens pré-cités à attaquer les (post-)soixantehuitards "sociaux-démocrates", droits-de-l'hommistes, union-européistes et mondialistes et en particulier les figures emblématiques que sont Bernard-Henri Lévy et Daniel Cohn-Bendit. Comme si ce dernier, notamment, était libéral[1] et non pas ce qu'il est vraiment, à savoir un semi-esclavagiste-absurdiste, thuriféraire de la pseudo-démocratie socialiste et, simplement, à l'occasion moins fanatiquement étatiste et statolâtre que d'innombrables autres figures de la classe parlante française et en particulier ceux qui le dénoncent comme "libéral-libertaire".

  1. ^  Alors qu'il dénonce, comme tout le monde, le "néo-libéralisme" et "l'ultra-libéralisme"


Voir aussi