Forces du désordre

Les forces du désordre sont des fonctionnaires aux ordres des HiFis. Les médias à la botte du système, infectés par l'esclavagisme-aburdisme les appellent, eux, comble de l'inversion des valeurs, les « forces de l'ordre », en particulier pour annoncer l'« héroïque arrestation » par ceux-ci de « dangereux criminels». Sont en particulier considérés comme dangereux criminels :

les joueurs clandestins qui s'adonnent à des activités prohibées

les trafiquants de produits illicites

les immigrés clandestins, les contrebandiers, etc.

Principes guidant l'action des forces du désordre

Obéir aveuglément aux ordres des hommes de l'État. Plus les ordres seront absurdes et plus ils seront obéis, plus le membre des forces du désordre sera un bon policier.

Plus une loi est proche du Droit naturel, plus les forces du désordre feront preuve de désinvolture à l'égard de son respect. En particulier, la complaisance sera de mise pour tous les socialement proches, les parasites sociaux institutionnels, et les partenaires sociaux à part entière. Les vrais crimes, tels que les cambriolages, ne seront donc pratiquement pas poursuivis, et leurs auteurs condamnés à des peines mineures.

Plus une loi est criminelle, socialement nocive, plus elle s'attaque aux honnêtes gens, plus elle doit être respectée, et plus les 'contrevants' doivent être pourchassé avec vigueur.

Plus un honnête commerçant, par son commerce, limite l'effet destructeur des politiques esclavagistes-aburdistes (par exemple, un contrebandier, un "importateur parallèle", un trafiquant, etc.), plus il devra être pourchassé à grand frais, pour ainsi amplifier encore la destruction de richesse causée par l'intervention politique.

Les membres des forces du désordre sont, eux-mêmes, bien sûr, plus égaux que les autres. Tout ce que les justiciables ne sont pas autorisés à faire (transporter de la drogue, porter une arme, faire un excès de vitesse, etc.), les membres des forces du désordre, eux, non seulement ont le droit de faire, mais sont des héros lorsqu'ils le font.

De même, les hommes de l'État, ne seront empêchés ni de violer le Droit, ni de violer leurs propres lois, et seront protégés lorsqu'ils le font.

Parmi les dangereux criminels, les pires, les ennemis du peuple, seront ceux qui, non seulement ne respectent pas la loi, mais en plus, crime ultime, tentent de faire respecter le Droit. Ceux-là, bien sûr, devront subir un châtiment exemplaire. Ce sont par exemple ceux qui défendent leur propriété contre l'agression criminelle que les forces du désordre laissent impunie, ceux qui contestent l'inégalité en Droit dont prétendent jouir les forces du désordre, en s'armant et assurant eux-mêmes leur sécurité.