Partenaire social à part entière
"Partenaire social à part entière" est un grade intermédiaire dans la hiérarchie de la caste exploiteuse, où le parasite social institutionnel doit violer la loi pour commettre une partie des agressions impunies qui lui permettent de vivre par la force sur le dos des autres.
Comme tous les parasites sociaux institutionnels, le partenaire social à part entière doit généralement l'essentiel de son statut privilégié à la violence policière qui vole l'impôt-subvention, ou qui impose le monopole dont il vit aux dépens des autres.
Ce qui distingue le partenaire social à part entière des autres parasites sociaux institutionnels c'est que
— Comme les policiers, à la différence des HiFis et autres fonctionnaires, il est obligé de se livrer lui-même à une partie des actes d'agression criminelle qui lui permettent de vivre sur le dos du peuple.
— À la différence des policiers, cependant, ces actes d'agression criminelle sont contraires à la loi formelle, si spoliatrice qu'elle puisse déjà être.
Le trait du partenaire social à part entière qui le distingue des autres parasites sociaux institutionnels est donc qu'une partie de la criminalité impunie qui lui permet de vivre par la violence sur le dos des autres est formellement illégale.
Le syndicaliste est le partenaire social à part entière par excellence : pour voler les autres, il se livre à toutes sortes d'actes que la législation elle-même désigne comme des délits, voire des crimes : grèves illégales, obstacles à la circulation, agressions contre les personnes, prise d'otages, vol, sabotage et destruction de biens.
Son impunité permanente pour ces actes illégaux le distingue de simples aspirants au statut de partenaire social à part entière, comme José Bové et les jeunes des banlieues, à qui il arrive encore d'être légèrement punis pour leurs délits et leurs crimes.
Le caractère spectaculaire des violences commises, et des destructions causées, par les partenaires sociaux à part entière ne doit pas faire perdre de vue que l'essentiel de la violence qui leur permet de vivre en parasites sociaux institutionnels est commise par les policiers.
Ainsi, les syndicalistes ne peuvent exploiter les autres par leur propre violence que s'ils sont employés par des monopoles, monopoles réglementaires ou imposés par la violence indirecte de l'impôt-subvention. Sans ce monopole et ces subventions, les syndicalistes mettraient en faillite les organisations auxquelles ils réclament leurs privilèges. C'est bien la violence policière, et non pas la leur, qui impose ce monopole et permet ces subventions. Ils peuvent paraître empêcher la suppression de ces monopoles, le retour au droit commun, mais c'est une forme d'illusion fiscale : en réalité, si les policiers ne forçaient pas les moujiks à payer l'impôt dont ils vivent, n'empêchaient pas les entrepreneurs honnêtes de fournir les services à leur place, ils ne pourraient rien imposer. En outre, les syndicats aujourd'hui vivent essentiellement d'argent directement volé par l'impôt-subvention.
Le pouvoir abusif des partenaires sociaux à part entière est donc un exemple de violence masquée où, en dépit des déprédations auxquelles ils se livrent eux-mêmes, l'essentiel des agressions qui permettent leurs abus de pouvoir est commis par d'autres.