Republikflüchtling
Les Republikflüchtlinge (déserteurs de la République, en Allemagne de l’Est socialiste) sont ceux qui commettent un Republikflucht[1] (désertion de la République), autrement dit une émigration d’un pays socialiste vers un pays libéral. Ceci est vrai par définition : un pays libéral ne considère pas ses citoyens comme une propriété des hommes de l’Etat, ils sont donc libres de partir, alors qu’un Etat socialiste considère que ses citoyens sont ses esclaves qui lui doivent quelque chose.
De même, puisque la liberté implique de laisser libre la production de richesse, alors que le socialisme consiste par définition à l’entraver, il s’ensuit qu’un pays libéral est par définition plus libre qu’un pays socialiste, et que la richesse qui y est produite est plus grande, et que donc le niveau de vie y est plus élevé, de même que la liberté, et qu’en conséquence le mouvement de population ira quasi-exclusivement — quelques fous qui le regrettent généralement très vite exceptés — dans un seul sens.
Pour ceux qui émigrent d’un pays que partiellement socialiste, qui donc tolère encore l’émigration, on parle encore plutôt d’exilés fiscaux.
Pour ceux qui sont empêchés de partir, on parle de refusenik, (anglicisme calque du russe отказник [2] ).
Le concept de punir les « déserteurs de la République » date déjà de la Révolution française, on parlait alors simplement d’émigrés.
https://en.wikipedia.org/wiki/Berlin_Wall#Crossing