« Protectionnisme » : différence entre les versions

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Le protectionnisme consiste dans le fait d'empêcher, par la force, Paul de faire du commerce avec Jean sous prétexte que Paul habite un certain pays et Jean un autre pays, et que si Paul est empêché de commercer avec Jean, avec lequel il souhaite commercer, peut-être commercera-t-il avec Henry, avec lequel il ne souhaite pas commercer et dont le seul mérite est d'être du même pays que lui.  
Dans son sens habituel,  le protectionnisme consiste à employer la force pour empêcher Paul d'échanger avec Jean sous le prétexte que le premier habite un certain pays et le second un autre
Le protectionnisme viole donc les droits de propriété et détruit automatiquement  la production :  il dispose par la force  du revenu des résidents d'un pays,   pour  les empêcher de faire des échanges qu'ils auraient voulu faire, et qui de ce fait auraient automatiquement été productifs.


Le protectionnisme, qui est donc indissociable d'un certain [[pseudo-nationalisme]], viole les droits individuels et encourage l'inefficacité économique. Fondé sur la distinction entre les résidents du pays et les [[salzétrangers]], il engendre un conflit d'intérêt entre les "gentils nationaux" en volant les uns au profit supposé des autres,  et en les forçant en outre à payer des [[douaniers]] pour leur imposer ce vol par la violence.
Le motif  habituel du "protectionnisme"  consiste  dans l'espoir que si on empêche Paul d'échanger avec ce [[salzétrangers|salétranger]] de Jeanil sera forcé  de commercer avec Henry,   à qui il ne veut pas acheter mais qui a pour mérite --le seul-- d'habiter le même pays que lui.


==L'argument de l'« [[intérêt national]] »==
==L'argument de l'« [[intérêt national]] »==


Le protectionnisme serait censé être dans l'intérêt « du pays » car il permettrait de préserver des emplois « nationaux » et l'économie « nationale ». Or, en réalité, le protectionnisme appauvrit l'ensemble du pays, en forçant ses habitants à travailler davantage pour obtenir les mêmes produits.
Le prétexte  du protectionnisme est de "favoriser les intérêts nationaux"  au détriment de ceux des [[salezétrangers|salétrangers]].  Il suffit d'identifier l'ensemble des intérêts en cause  (et pas seulement ceux qui crient le plus fort)  pour voir que c'est un mensonge :  ''la frontière n'y est pas le lieu  où s'opposent les intérêts'', puisque le protectionnisme favorise des  [[salezétrangers|salétrangers]]  et nuit à de gentils nationaux.
 
Fondé  sur une distinction en l'espèce non pertinente  entre les résidents du pays auquel il prête arbitrairement des vertus  supérieures,  et les [[salzétrangers]] qu'il présente faussement comme des "ennemis", il engendre un conflit d'intérêt  automatique entre les "gentils nationaux" puisqu'il vole certain d'entre eux profit supposé des autres, en leur volant même l'argent pour payer les [[douaniers]] qui leur imposent  ce vol par la violence.  
Les avantages  supposés qu'il distribue  à certains producteurs  sont pris  aux  acheteurs  et  par leur truchement à leurs autres fournisseurs ;  il ne favorise que certains producteurs,  et ne profite qu'exceptionnellement à ceux  qui croient en profiter.   
Les avantages  supposés qu'il distribue  à certains producteurs  sont pris  aux  acheteurs de leurs produits et, parce qu'il leur vole l'argent nécessaire pour acheter d'autres produits,  à tous leurs autres fournisseurs ;  ''il ne favorise donc  que '''certains''' producteurs '''aux dépens des autres'''''tout en ne profitant qu'exceptionnellement à ceux  qui reçoivent ses butins.   


C'est pourquoi la frontière  n'est qu'un prétexte parmi d'autres  pour permettre aux puissants de voler les faibles :  il n'y a pas de  différence entre les effets  de ce protectionnisme-là  et les autres privilèges de monopole,  imposés  à l'intérieur des frontières.  Dans un cas comme dans l'autre,  il ne s'agit que d'inventer ''des  prétextes pour '''empêcher certains échanges''', par définition '''productifs'''''.
Et  en empêchant  ces échanges productifs,  cette forme de monopole  appauvrit les gentils nationaux dans leur ensemble.  En effet,  il force  ceux-ci  à  faire davantage d'efforts  rien que pour obtenir les mêmes produits. ''L'effet global du protectionnisme  sur un pays est donc naturellement d' '''appauvrir''' celui-ci,  immédiatement,  certainement et universellement''.
Il entretient par la force des emplois dans des domaines d'activité  non rentables,  et donc réduit la production par rapport à ce qu'elle pourrait être.  
Il entretient par la force des emplois dans des domaines d'activité  non rentables,  et donc réduit la production par rapport à ce qu'elle pourrait être.  


Si l'on croit  protéger voire développer l'emploi  en entretenant artificiellement ceux qui sont les moins productifs,  pourquoi ne pas  revenir à la productivité du Moyen-Âge,  où les 9 / 10  de la population travaillait la terre,  avec la pauvreté qui l'accompagnait ?  Pour saisir toute l'absurdité de cet argument, lire la [http://bastiat.org/fr/petition.html Pétition des fabricants de chandelles] par [[Frédéric Bastiat]].
Si l'on croit  protéger voire développer l'emploi  en entretenant artificiellement ceux qui sont les moins productifs,  pourquoi ne pas  revenir à la productivité du Moyen-Âge,  où les 9 / 10  de la population travaillait la terre,  avec la pauvreté qui l'accompagnait ?  Pour saisir toute l'absurdité de cet argument, lire la [http://bastiat.org/fr/petition.html Pétition des fabricants de chandelles] par [[Frédéric Bastiat]].
Cette falsification de l'intérêt national,  qui présente  comme avantageuses pour un pays  des actes de violence  criminelle  qui lui sont toujours nuisibles [[Loi de Bitur-Camember|sans aucun profit pour personne]] fait du protectionnisme  un exemple typique,  et majeur,  de [[pseudo-nationalisme]].
C'est faussement que le protectionnisme  se présente comme conforme à l'"intérêt national"  :  non seulement il appauvrit toujours le pays à qui on l'inflige, mais il y crée de toutes pièces un conflit interne --tout  en inventant  avec des non- résidents un conflit tout aussi artificiel.
A cet égard le protectionnisme  est le contraire exact de la [[catallaxie]] :  ''il est pure '''destruction''''' alors que la catallaxie  est par définition productive,  et il ''transforme des amis en '''ennemis''''', aussi bien à l'intérieur des frontières  qu'à travers celles-ci.


==L'argument de l'[[autarcie]]==
==L'argument de l'[[autarcie]]==


Certains pourraient rétorquer que malgré son coût énorme, le protectionnisme agricole est indispensable pour assurer l'autarcie alimentaire du pays en cas de guerre.  
Certains pourraient rétorquer que malgré la charge énorme qu'il inflige  à un pays, le protectionnisme agricole est indispensable pour assurer l'autarcie alimentaire du pays en cas de guerre.  


Or, c'est un argument de "biens publics" qui ne vaut pas plus cher que n'importe quel autre c'est-à-dire rien du tout.  
C'est un argument de "biens publics" qui ne vaut pas plus cher que n'importe quel autre c'est-à-dire rien du tout. Le risque d'approvisionnement, comme tout risque, est ''personnel'', et il n'y a aucune raison de ne pas reconnaître ce fait.  
Le risque d'approvisionnement, comme tout risque, est ''individuel'', et il n'y a aucune raison de ne pas reconnaître ce fait.


En la matière, l'intervention de l'Etat ne fait que substituer une forme d'assurance imposée, donc forcément inadaptée et plus généralement associée à des interdictions de produire et d'échanger, à celle que les gens auraient organisée pour eux-mêmes. L'utopie de l'autarcie est une variante de l'utopie de sécurité sociale, et elle se dissout à l'examen rationnel par les experts de l'analyse du risque et de leur couverture.
Quant à la '''pénurie''',  elle ne peut jamais apparaître que si, en plus, les hommes de l'état imposent des '''prix maximum''' ou pire, un rationnement.
Pour l'essentiel, l'effet des entraves à l'approvisionnement sur un marché n'est de ''renchérir les produits''  pour la durée de ces entraves.
Or,  ''entraver les approvisionnements  est justement '''ce que fait''' le protectionnisme'' ;  il a pour effet de réaliser immédiatement,  et certainement,  l'éventualité  lointaine  et faible contre laquelle il prétendait  soi-disant protéger  ses sujets. 
Et en appauvrissant tout le monde, c'est dans l'immédiat qu'il expose  les plus pauvres  à la perspective  de la malnutrition voire de l'inanition.  La pellagre,  maladie de carence,  est apparue  en Sicile  à la suite  des lois protectionnismes  imposées par le gouvernement italien en 1887.


Pour l'essentiel, l'effet des entraves à l'approvisionnement sur un marché libre est de ''renchérir temporairement les produits'' : la pénurie ne peut apparaître que si, en plus, les hommes de l'état imposent des prix maximum ou pire, un rationnement.  
En la matière, l'intervention de l'Etat ne fait  que substituer une forme d'assurance imposée, donc forcément inadaptée et plus généralement associée à des interdictions de produire et d'échanger, à celle que les gens auraient organisée pour eux-mêmes.  L'utopie de l'autarcie est en fait  une variante de l'utopie de sécurité sociale et comme celle-ci,  elle se dissout à l'examen rationnel par les experts de l'analyse du risque et de leur couverture.


Et la violence des hommes de l'état sous prétexte de faire face au risque d'approvisionnement ''ne fait que surajouter ses effets destructeurs propres aux éventuelles entraves qui naîtraient de la violence des autres états'' : elle ne fait que provoquer un renchérissement permanent et sans commune mesure qui, en privant artificiellement ses victimes d'une partie de leurs richesses, les prive aussi de moyens pour faire face à l'éventuel renchérissement temporaire en cas de difficultés d'approvisionnement. Et de ce  renchérissement permanent les pauvres sont les premières victimes. C'est donc la politique de Gribouille qui se jetait à l'eau pour éviter d'être mouillé par la pluie.
Et la violence des hommes de l'état sous prétexte de faire face au risque d'approvisionnement ''ne fait que surajouter ses effets destructeurs propres aux éventuelles entraves qui naîtraient de la violence des autres états'' : elle ne fait que provoquer un renchérissement permanent et sans commune mesure qui, en privant artificiellement ses victimes d'une partie de leurs richesses, les prive aussi de moyens pour faire face à l'éventuel renchérissement temporaire en cas de difficultés d'approvisionnement. Et de ce  renchérissement permanent les pauvres sont les premières victimes. C'est donc la politique de Gribouille qui se jetait à l'eau pour éviter d'être mouillé par la pluie.

Revision as of 26 December 2008 à 05:36

Dans son sens habituel, le protectionnisme consiste à employer la force pour empêcher Paul d'échanger avec Jean sous le prétexte que le premier habite un certain pays et le second un autre. Le protectionnisme viole donc les droits de propriété et détruit automatiquement la production : il dispose par la force du revenu des résidents d'un pays, pour les empêcher de faire des échanges qu'ils auraient voulu faire, et qui de ce fait auraient automatiquement été productifs.

Le motif habituel du "protectionnisme" consiste dans l'espoir que si on empêche Paul d'échanger avec ce salétranger de Jean, il sera forcé de commercer avec Henry, à qui il ne veut pas acheter mais qui a pour mérite --le seul-- d'habiter le même pays que lui.

L'argument de l'« intérêt national »

Le prétexte du protectionnisme est de "favoriser les intérêts nationaux" au détriment de ceux des salétrangers. Il suffit d'identifier l'ensemble des intérêts en cause (et pas seulement ceux qui crient le plus fort) pour voir que c'est un mensonge : la frontière n'y est pas le lieu où s'opposent les intérêts, puisque le protectionnisme favorise des salétrangers et nuit à de gentils nationaux. Fondé sur une distinction en l'espèce non pertinente entre les résidents du pays auquel il prête arbitrairement des vertus supérieures, et les salzétrangers qu'il présente faussement comme des "ennemis", il engendre un conflit d'intérêt automatique entre les "gentils nationaux" puisqu'il vole certain d'entre eux profit supposé des autres, en leur volant même l'argent pour payer les douaniers qui leur imposent ce vol par la violence. Les avantages supposés qu'il distribue à certains producteurs sont pris aux acheteurs de leurs produits et, parce qu'il leur vole l'argent nécessaire pour acheter d'autres produits, à tous leurs autres fournisseurs ; il ne favorise donc que certains producteurs aux dépens des autres, tout en ne profitant qu'exceptionnellement à ceux qui reçoivent ses butins.

C'est pourquoi la frontière n'est qu'un prétexte parmi d'autres pour permettre aux puissants de voler les faibles : il n'y a pas de différence entre les effets de ce protectionnisme-là et les autres privilèges de monopole, imposés à l'intérieur des frontières. Dans un cas comme dans l'autre, il ne s'agit que d'inventer des prétextes pour empêcher certains échanges, par définition productifs. Et en empêchant ces échanges productifs, cette forme de monopole appauvrit les gentils nationaux dans leur ensemble. En effet, il force ceux-ci à faire davantage d'efforts rien que pour obtenir les mêmes produits. L'effet global du protectionnisme sur un pays est donc naturellement d' appauvrir celui-ci, immédiatement, certainement et universellement. Il entretient par la force des emplois dans des domaines d'activité non rentables, et donc réduit la production par rapport à ce qu'elle pourrait être.

Si l'on croit protéger voire développer l'emploi en entretenant artificiellement ceux qui sont les moins productifs, pourquoi ne pas revenir à la productivité du Moyen-Âge, où les 9 / 10 de la population travaillait la terre, avec la pauvreté qui l'accompagnait ? Pour saisir toute l'absurdité de cet argument, lire la Pétition des fabricants de chandelles par Frédéric Bastiat.

Cette falsification de l'intérêt national, qui présente comme avantageuses pour un pays des actes de violence criminelle qui lui sont toujours nuisibles sans aucun profit pour personne fait du protectionnisme un exemple typique, et majeur, de pseudo-nationalisme. C'est faussement que le protectionnisme se présente comme conforme à l'"intérêt national"  : non seulement il appauvrit toujours le pays à qui on l'inflige, mais il y crée de toutes pièces un conflit interne --tout en inventant avec des non- résidents un conflit tout aussi artificiel. A cet égard le protectionnisme est le contraire exact de la catallaxie : il est pure destruction alors que la catallaxie est par définition productive, et il transforme des amis en ennemis, aussi bien à l'intérieur des frontières qu'à travers celles-ci.

L'argument de l'autarcie

Certains pourraient rétorquer que malgré la charge énorme qu'il inflige à un pays, le protectionnisme agricole est indispensable pour assurer l'autarcie alimentaire du pays en cas de guerre.

C'est un argument de "biens publics" qui ne vaut pas plus cher que n'importe quel autre c'est-à-dire rien du tout. Le risque d'approvisionnement, comme tout risque, est personnel, et il n'y a aucune raison de ne pas reconnaître ce fait.

Quant à la pénurie, elle ne peut jamais apparaître que si, en plus, les hommes de l'état imposent des prix maximum ou pire, un rationnement. Pour l'essentiel, l'effet des entraves à l'approvisionnement sur un marché n'est de renchérir les produits pour la durée de ces entraves. Or, entraver les approvisionnements est justement ce que fait le protectionnisme ; il a pour effet de réaliser immédiatement, et certainement, l'éventualité lointaine et faible contre laquelle il prétendait soi-disant protéger ses sujets. Et en appauvrissant tout le monde, c'est dans l'immédiat qu'il expose les plus pauvres à la perspective de la malnutrition voire de l'inanition. La pellagre, maladie de carence, est apparue en Sicile à la suite des lois protectionnismes imposées par le gouvernement italien en 1887.

En la matière, l'intervention de l'Etat ne fait que substituer une forme d'assurance imposée, donc forcément inadaptée et plus généralement associée à des interdictions de produire et d'échanger, à celle que les gens auraient organisée pour eux-mêmes. L'utopie de l'autarcie est en fait une variante de l'utopie de sécurité sociale et comme celle-ci, elle se dissout à l'examen rationnel par les experts de l'analyse du risque et de leur couverture.

Et la violence des hommes de l'état sous prétexte de faire face au risque d'approvisionnement ne fait que surajouter ses effets destructeurs propres aux éventuelles entraves qui naîtraient de la violence des autres états : elle ne fait que provoquer un renchérissement permanent et sans commune mesure qui, en privant artificiellement ses victimes d'une partie de leurs richesses, les prive aussi de moyens pour faire face à l'éventuel renchérissement temporaire en cas de difficultés d'approvisionnement. Et de ce renchérissement permanent les pauvres sont les premières victimes. C'est donc la politique de Gribouille qui se jetait à l'eau pour éviter d'être mouillé par la pluie.

Si on énumère les moyens privés de faire face aux difficultés d'approvisionnement : constitution de réserves associée à la spéculation, conversion des moyens de production en cas de hausse des prix, on peut facilement s'apercevoir que l'ingérence étatique est purement nuisible.

Lorsque les hommes de l'état prétendent assurer une fonction de prévoyance, ils spéculent sur l'évolution à venir des prix des matières premières ; mais quelle différence avec les autres spéculateurs qui opèrent sur le marché en question ? C'est qu'ils sont irresponsables, qu'ils peuvent forcer les autres à payer pour leurs erreurs avec pour conséquence que les pertes qu'ils causent, fort loin de les priver des moyens de se tromper à l'avenir, pourrait fort bien leur fournir de nouveaux prétextes pour ce faire --ayant provoqué des catastrophes dont l'illusion fiscale masque les véritables coupables, ils peuvent même se poser en sauveurs, ce qu'on voit sans arrêt dans tous les domaines.

L'ingérence des hommes de l'état pour faire face aux difficultés d'approvisionnement a donc pour effet non seulement d'instituer en permanence les inconvénients contre lesquels ils prétendent nous protéger – une hausse relative des prix – mais d'imposer une procédure de décision perverse qui surajoute l'incertitude dont leur arbitraire est la cause à celle qui naît des errances de la politique internationale.

Bien entendu, aux sophismes de la "gestion collective du risque" le protectionnisme agricole surajoute le sophisme consistant à faire de l'alimentation un cas à part, comme si le risque y associé y était un risque de pénurie absolue, ce qui n'a aucun sens pour un pays assez grand pour être indépendant, comme s'il n'existait pas de possibilité de réaffecter les facteurs de production en cas de changement de prix, et comme si l'agriculture elle-même n'était pas elle-même dépendante d'approvisionnements --et de débouchés-- dont le protectionnisme agricole ne peut évidemment rien faire pour les rendre plus sûrs.