Crime de haine

From Liberpédia
If somebody kills somebody, it's a crime, but if somebody kills somebody of a different race, it's a hate crime. And we think that that is a savage hypocrisy, because all crimes are hate crimes. If a man beats another man because that man was sleeping with his wife, is that not a hate crime? If a person vandalizes a government building, is it not because of his hate for the government? The motivation for a crime shouldn't affect the sentencing.
It is time to stop splitting people into groups. All hate crime laws do is support the idea that blacks are different from whites, that homosexuals are different, that we aren't the same. But instead we should all be treated the same, with the same laws and the same punishments for the same crimes.
South Park
Le seul fait que vous posiez cette question montre à quel point cette revendication se mêle à ce qu'il y a de plus scandaleux dans la politique actuelle du gouvernement. L'idée que la peine est un moyen de permettre à la victime de dépasser ses «traumatismes» a abouti à ce que l'on condamne de plus en plus de psychotiques et que l'on propose même de juger les rares personnes que l'on ne peut pas éviter de déclarer irresponsables. On ne peut pas prétend re être un mouvement politique alternatif et brandir les slogans d'un Etat policier. J'ajoute qu'il ne faut pas confondre les propos et les actes violents. Ces derniers doivent être punis, évidemment. Mais non parce que leur mobile est une haine quelconque, car alors on rentre, paradoxalement, dans le fantasme du criminel. Tous les actes violents devraient relever du droit commun, et être punis comme tels. Si des personnes en agressent une autre parce qu'elle appartient à un groupe particulier, une peine commune fait du crime ce qu'il est : l’agression d'une personne - ce que les agresseurs visent à nier! Avec des peines particulières, on conforte l'idée que les victimes sont des êtres spéciaux, des Martiens protégés par des lois particulières. La peine devrait au contraire montrer au criminel que sa victime a exactement les mêmes droits que lui.
Marcela Iacub, Contre une loi pour punir les propos homophobes, Têtu n° 88, avril 2004.