Sophisme de l’antonyme
From Liberpédia
Le sophisme de l’antonyme est une forme extrême du sophisme de l’homme de paille inversé.
Il consiste à masquer un anti-concept sous un terme dont la définition opérationnelle raisonnable apparente en est le contraire complet.
Exemples
- Le « féminisme » contemporain[1], qui vise à réduire les droits des femmes. (En Occident, les femmes ont aujourd’hui les mêmes droits reconnus que les hommes, si ce n’est davantage ; voir par exemple inégalités en Suisse. Les féministes s’inventent dès lors des combats visant à réduire les droits des hommes et des femmes : interdiction de la prostitution, interdiction de la pornographie, quotas obligatoires, contrôles des salaires, etc. Par ailleurs, les féministes contemporaines ne critiquent guère les législations islamiques, dans lesquels les femmes ont effectivement [2] largement moins de droits que les hommes ; au contraire elles les soutiennent [3] [4] [5] [6]).
- Le « service public », qui consiste à exempter des entreprises de servir le public. (Toute entreprise doit servir le public si elle ne veut pas faire faillite ; or une entreprise publique est financée par la contrainte, soit même par des gens qu’elle ne sert pas, et peut continuer à être financée même si elle ne sert plus personne.)
- les « anarcho-communistes » et les « anarchistes conservateurs » (sic) qui veulent accroître le pouvoir de l’État.
- La « diversité culturelle », qui vise à réduire la diversité de choix culturel.
- Le « libéralisme réel » de Van Parijs, qui n’est qu’un socialisme, et donc un anti-libéralisme.