Folie française
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La Folie française telle que décrite ci-après prend forme depuis le début des années 1990 comme conséquence d'un antilibéralisme plus ou moins virulent et obsessionnel s'imposant progressivement dans la quasi-totalité des milieux intellectuels, médiatiques et politiques. Elle se décline selon plusieurs modalités :
- Elle consiste d'abord à décrire le monde et/ou l'Occident et/ou en particulier la France comme régis par un système libéral, voire « ultralibéral » (insulte suprême), alors que partout, et en particulier en France, l'emprise des institutions étatiques et paraétatiques n'a jamais été aussi importante, réalité qui peut être objectivement constatée, que ce soit par la croissance législative que fiscale. Corollaire de cette description délirante, on va ensuite attribuer au « libéralisme » toutes sortes de maux, réels ou imaginaires, que naturellement seul le « retour de l'État » pourrait pallier… c'est-à-dire encore plus d'État, voire même une accélération du rythme de l'étatisation, puisqu'il y a déjà plus d'État chaque année.[1]
- Elle consiste ensuite à organiser des « débats » exclusivement et en permanence entre étatistes et/ou antilibéraux revendiqués de diverses tendances (communistes, écolo-gauchistes, socialistes, sociaux-démocrates, solidaristes, souverainistes, nationalistes…), qui, éventuellement, au cours de ces « débats », vont s'accuser mutuellement de « libéralisme », voire d'« ultralibéralisme ». On pourra à l'occasion, pour faie bonne mesure, inviter dans ces débats un pseudo-libéral…
La Folie française vue par François Guillaumat :
- La Folie française consiste à décrire comme « libéral » un État qui est au contraire tellement socialiste que désormais il ne peut plus ni voler ni promettre de voler davantage pour tenir à la fois toutes les promesses qu’il a faites à ses Parasites Institutionnels.
- Face à cette incapacité, la scène politique française voit défiler des fous qui dénoncent son « ultra-libéralisme » ; tout aussi follement, d’autres considèrent comme « normales » les institutions criminelles qui ont conduit à cette impasse, ne comprenant pas plus qu’ils sont socialistes que le poisson rouge ne sait qu’il est dans un bocal.
- Tant qu’on attribuera « la crise » à la liberté résiduelle et non à leurs usurpations massives et irresponsables, les puissants du moment ne pourront qu’en tirer prétexte pour accroître l’arbitraire de leur pouvoir.
- Pourtant, ils s’en sortiraient plus facilement en disant la vérité sur l’absurdité d’un système qui ne fait que voler et subventionner tout le monde sans aucun profit pour personne, au prix d’une destruction que tout le monde sous-estime.