Immigration

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L’immigration est l’un des points de désaccord entre libéraux.

Les libéraux sont d’accord que dans une société libérale, il n’y aurait pas de frontières d’Etat, juste des propriétés privées, avec des propriétaires libres d’accepter ou de refuser qui ils veulent. Le désaccord concerne le statu quo : tant qu’il y a du socialisme (donc des étrangers venant pour profiter des assurances sociales et non pour travailler) et une mauvaise garantie des droits de propriété (mauvaise sécurité), faut-il ouvrir les frontières ?

Contre l’ouverture des frontières

« Personne n’a le Droit de s’installer chez les autres sans y avoir été invité »

L’état, qui est illégitime, n’a pas le Droit de laisser entrer sur le « sol national », qui est en réalité la propriété légitime de résidents privés à qui il a usurpé le Droit de les inviter, la présence d’individus que ceux-ci- n’y auraient pas invités.

Donc, l’affirmation d’un prétendu « droit d’immigrer librement » est, comme la condamnation de l’« ordre moral » et pour la même raison, la négation d’un aspect du Droit de propriété légitime qui lui est inhérent.
Certains libéraux minarchistes l’acceptent parce qu’ils admettent l’usurpation de cette fonction par les hommes de l’état tout en refusant qu’ils l’exercent par crainte justifiée de leur arbitraire.

Cette usurpation, ou « intégration forcée », a pour conséquence que certains individus se trouvent sur le « sol national » alors qu’ils ne devraient pas s’y trouver, et que certains autres ne s’y trouvent pas alors qu’ils devraient y être.
De ce fait, sur le sol national, le soupçon est unilatéral : il pèse bien sur les seuls « étrangers » invités par les hommes d’un état lui-même illégitime, et dont la présence est de ce fait a priori illégitime.


Pour l’ouverture des frontières

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