Ennemi du peuple

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« Ennemi du peuple » est un terme apparu pour la première fois dans la législation de la première République française à l’instigation de Robespierre (Bulletin des lois de la République française, juin 1794).

Les ennemis du communisme

Ennemi du peuple (враг народа) est ensuite devenu le officiel employé par les communistes pour désigner tous ceux qui refusent le communisme, par leurs actes, par leurs pensées, par leurs valeurs : activistes contre-révolutionnaires, dissidents d’opinion, commerçants honnêtes. Toute personne défendant ou propageant des idées ou valeurs « bourgeoises », individualistes, est un « ennemi du peuple ».

Comparer au terme socialement proche, qui désigne toute personne qui partage les valeurs fondamentales d’un régime communiste : voleurs, escrocs, vandales, bandits, violeurs, assassins, et autres mafieux.

Les ennemis du peuple ont vocation à être exploités jusqu’à la mort dans les travaux généraux — les travaux les plus durs. Ils sont tout en bas de l’échelle sociale, dominés par le plus petit bureaucrate autant que par le moindre socialement proche. Cela vaut dans les camps de concentration, mais aussi et tout autant dans l’immense camp de concentration qu’est le pays soumis au régime.

Les libéraux sont les pires parmi les pires des ennemis du peuple : ce sont les hérauts sans honte ni remord de la « petite bourgeoisie », autrement dit de l’individualisme.

Synonymes