Revenu minimum universel
Proposition socialiste consistant en un « droit à » un revenu, en négation flagrante des droits de l'homme véritables de ceux qui seraient censés le financer. Elle est par définition contraire au principe de l'identité des droits de tous (l'égalité en droit).
Malheureusement soutenue par certains « libéraux modérés », « libéraux de gauche » et apparentés.
Elle repose généralement sur des arguments éthiques absurdes, ainsi que des théories économiques fausses. Des justifications absurdes, ainsi que la prémisse qui est que la production "de la société" puisse ainsi être allouée politiquement, en font une proposition esclavagiste-absurdiste par excellence.
Des justifications absurdistes
Une proposition esclavagiste
... Et sans surprise, une proposition fondée sur le principe que le fruit de votre travail ne vous appartient pas, premier aspect de l'esclavage, en vient naturellement à réclamer le second aspect de l'esclavage, l'affectation de votre temps ne vous appartient pas non plus :
- "Il est extrêmement rare de trouver des sociétés qui ne travaillent pas. Mais si les gens ne veulent pas travailler et que la société veut plus de production, elle devra l’obtenir autrement. On pourrait imaginer que l’on astreigne les gens à effectuer des tâches comme on le fait aujourd’hui avec l’armée. " [1]
Partisans
- Guy Sorman
- Marcela Iacub
- Gaspard Koenig
- Edouard Fillias du parti français Alternative Libérale, qui a réussi à faire plus fort que la gauche dans la novlangue :
- Au nom de la liberté de choix, du droit à la seconde chance, de la transparence et de l’équité du système d’aides publiques, nous proposons de remplacer les innombrables aides et allocations (APL, AF, RMI, etc), incompréhensibles et prétextes à toutes les tricheries, par une allocation unique et mensuelle de 500 euros versée à tous les Français majeurs, 100 euros pour les mineurs. Ce Revenu de Liberté vient en déduction de l’impôt sur le revenu et devient un chèque fiscal versé par le service impôts en deçà d’un certain niveau de revenus.[2]
Aux Etats-Unis, défendue par les « libéraux de gauche » comme Matt Zwolinski.
- Milton Friedman a défendu une variante, l'impôt négatif
- Zoltan Istvan
Propositions concrètes
Suisse
Arguments
- Un revenu universel, venant remplacer les systèmes de sécurité sociale existants, pourrait être « plus efficace » en nécessitant moins de bureaucratie. Cet argument a cependant été critiqué par Rothbard : le caractère non-automatique et bureaucratique des aides étatiques actuelles a justement l'avantage d'en limiter l'usage [3] :
- The one element that saves the present welfare system from being an utter disaster is precisely the red tape and the stigma involved in going on welfare. The welfare recipient still bears a psychic stigma, even though weakened in recent years, and he still has to face a typically inefficient, impersonal, and tangled bureaucracy. But the guaranteed annual income, precisely by making the dole efficient, easy, and automatic, will remove the major obstacles, the major disincentives, to the “supply function” for welfare, and will lead to a massive flocking to the guaranteed dole. Moreover, everyone will now consider the new dole as an automatic “right” rather than as a privilege or gift, and all stigma will be removed
Critiques
- Matt Pritchard, Against the Basic Income Guarantee
Position libérale
- Toute richesse est produite par quelqu'un et appartient à quelqu'un.
- Ayn Rand, « What Is Capitalism? », Capitalism: The Unknown Ideal.