Michel Geoffroy

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Énarque, haut-fonctionnaire durant toute sa carrière et fier de l’être – et à cet égard parasite social institutionnel caractérisé –, ce membre à part entière de l’hyperclasse nationale politico-étatique, et plus particulièrement du sous-ensemble formé par l’oligarchie administrative, technocratique et bureaucratique, s’est spécialisé dans la dénonciation de la « superclasse mondiale » et du « libéralisme libertaire » (mais aussi le «  libéralisme » tout court, ainsi que le « néo- », l’« ultra- »…), rendus responsables de tous les malheurs du monde. Pour ce faire, il use et abuse de la novlangue socialiste (« lois sociales », « avancées sociales », « politiques néolibérales », « extension sans limites du marché », « néocapitalisme »…). Révélateur, le fait que ce national-souverainiste-identitaire s’abreuve aux « meilleures » sources de la pensée étatiste, socialiste, altermondialiste et/ou décroissanciste contemporaine (Maurice Allais, Régis Debray, Hervé Kempf, Naomi Klein, Serge Latouche, Jean-Claude Michéa, Thomas Piketty, Joseph Stiglitz et même la championne toutes catégories de l’analphabétisme économique, Viviane Forrester !).

C’est un grand classique de la propagande de la classe exploiteuse, pour cacher ses pillages et ses crimes, que de détourner l’attention des exploités vers des boucs émissaires plus ou moins fantasmatiques, en l’occurrence dans le cas de Michel Geoffroy la très floue « superclasse mondiale » (voir à ce sujet la thèse de Michael Hartmann, qui est par ailleurs un très habituel et limité sociologue-socialiste, mais ça ne change pas la pertinence de certaines de ses remarques), l’anti-concept « libéralisme libertaire », le libre-échangisme et le mondialisme (qui n’a rien à voir, contrairement à ce qu’affirme l’auteur, avec le libre-échange et le libéralisme, quand bien même ce dernier serait « libertaire »…).

Voir aussi

Folie française