« Michel Onfray » : différence entre les versions

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* 2 {{note|note2}} ''Il est aussi, forcément, l'un des plus grands analphabètes économiques et donneurs de (mauvaises) leçons en la matière (voir par exemple ce qu'il [https://www.humanite.fr/node/381750 écrivait] en 2007 dans le quotidien du Parti communiste français ''L'Humanité''). On peut l'entendre également à l'occasion exposer de désolantes banalités contre la « société de consommation » et le « consumérisme »…''
* 2 {{note|note2}} ''Il est aussi, forcément, l'un des plus grands analphabètes économiques et donneurs de (mauvaises) leçons en la matière (voir par exemple ce qu'il [https://www.humanite.fr/node/381750 écrivait] en 2007 dans le quotidien du Parti communiste français ''L'Humanité''). On peut l'entendre également à l'occasion exposer de désolantes banalités contre la « société de consommation » et le « consumérisme »…''
* 3 {{note|note3}} ''On [https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Onfray#Points_de_vue_politiques constate] que dans les années 2000, son soutien à ''« la gauche antilibérale qui est la plus unitaire possible »'' l'a amené à prendre parti pour des gens qui relèvent absolument de la ''« gauche des barbelés »''. Mais il n'avait pas l'air de s'en rendre compte, ce qui en dit long sur sa non-compréhension de ce qu'est la liberté.''
* 3 {{note|note3}} ''On [https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Onfray#Points_de_vue_politiques constate] que dans les années 2000, son soutien à ''« la gauche antilibérale qui est la plus unitaire possible »'' l'a amené à prendre parti pour des gens qui relèvent absolument de la ''« gauche des barbelés »''. Mais il n'avait pas l'air de s'en rendre compte, ce qui en dit long sur sa non-compréhension de ce qu'est la liberté.''
* 4 {{note|note4}} ''Ainsi, par exemple, en 2002, Michel Onfray publiait un [http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3011 livre] en l'honneur et en défense de [[Pierre Bourdieu]]. Naturellement, on peut avoir une opinion à un moment donné, puis évoluer et changer d'opinion. Le (gros) problème, c'est qu'en 2018, Onfray n'a rien renié de son admiration pour le « grand » sociologue et n'a donc, de ce point de vue-là, toujours rien compris.''
* 4 {{note|note4}} ''Ainsi, par exemple, en 2002, Michel Onfray publiait un [http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3011 livre] en l'honneur et en défense de [[Pierre Bourdieu]]. Naturellement, on peut avoir une opinion à un moment donné, puis évoluer et changer d'opinion. Le (gros) problème, c'est qu'en 2018, Onfray n'a rien renié de son admiration pour le « grand » sociologue et n'a donc, de ce point de vue-là, toujours rien compris. On notera que, à son (très relatif) crédit, Onfray a fait venir [[Gaspard Koenig]] à son [http://upc.michelonfray.fr/intervenants/gaspard-koenig/ Université populaire de Caen]. Mais ce certes pas celui-ci qui pourra lui remettre les idées en place…''





Revision as of 8 August 2018 à 14:47

« Le pouvoir d'État n'est plus. Désormais, faute d'une positivité qui aurait suivi Mai [1968], la puissance publique se trouve entre les mains des banquiers, des fonctionnaires, des bureaucrates, des marchands, des négociants, des publicitaires. Le Père est mort au profit d'une multitude de barbaries libérales proliférantes. Le capitalisme paternaliste défunt a laissé place à la brutalité de la finance. »

Extrait du livre de Michel Onfray L'Autre Pensée 68 - Contre-histoire de la philosophie 11, publié en mars 2018.

« Nous sommes dans une espèce d’État totalitaire postmoderne qui nous interdit aujourd’hui de ne pas être libéral : on est criminalisé si on n’est pas libéral, on est vichyste, pétainiste, fasciste, lepéniste, etc. »

Michel Onfray dans l’émission On n’est pas couché diffusée sur France 2 le 2 juin 2018.


La particularité de Michel Onfray dans le paysage intellectuel français (PIF) – outre ses considérables puissance de travail et productivité, son éclectisme, ses vastes connaissances[1] et son habileté oratoire – est d’être l’un des plus grands absurdistes et contributeurs à la Folie française qui soient, ainsi que l’illustrent les phrases qui précèdent[2], mais de ne pas être directement et complètement esclavagiste. En témoigne son opposition claire et nette, en tout cas depuis le début des années 2010 (mieux vaut tard que jamais), à ce qu’il appelle la « gauche des barbelés »[3] – le robespierrisme, le marxisme, le léninisme… –, et ce contrairement à la plupart des autres absurdistes du PIF. Hélas, il est loin d’en tirer les conséquences pertinentes[4]. De plus, c’est quand même bien à une certaine forme d’esclavagisme que son improbable socialisme libertaire, proudhonien, communaliste, fédéraliste, girondin, autogestionnaire et postanarchiste ne peut que mener.

  • 1 ^  Mais pas en philosophie politique (ou alors, ce ne sont pas les bonnes) et encore moins en économie.
  • 2 ^  Il est aussi, forcément, l'un des plus grands analphabètes économiques et donneurs de (mauvaises) leçons en la matière (voir par exemple ce qu'il écrivait en 2007 dans le quotidien du Parti communiste français L'Humanité). On peut l'entendre également à l'occasion exposer de désolantes banalités contre la « société de consommation » et le « consumérisme »…
  • 3 ^  On constate que dans les années 2000, son soutien à « la gauche antilibérale qui est la plus unitaire possible » l'a amené à prendre parti pour des gens qui relèvent absolument de la « gauche des barbelés ». Mais il n'avait pas l'air de s'en rendre compte, ce qui en dit long sur sa non-compréhension de ce qu'est la liberté.
  • 4 ^  Ainsi, par exemple, en 2002, Michel Onfray publiait un livre en l'honneur et en défense de Pierre Bourdieu. Naturellement, on peut avoir une opinion à un moment donné, puis évoluer et changer d'opinion. Le (gros) problème, c'est qu'en 2018, Onfray n'a rien renié de son admiration pour le « grand » sociologue et n'a donc, de ce point de vue-là, toujours rien compris. On notera que, à son (très relatif) crédit, Onfray a fait venir Gaspard Koenig à son Université populaire de Caen. Mais ce certes pas celui-ci qui pourra lui remettre les idées en place…


Liens externes

  • Dr. Onfray et Mr. Homais par Laurent Dandrieu [naturellement, l'auteur de cet article, catholique, conservateur, antimoderne (ainsi qu'il se définit lui-même) et par ailleurs admirateur de Jean-Claude Michéa, omet de noter l'anti-libéralisme obsessionnel et délirant d'Onfray… En outre, les erreurs historiques et/ou interprétatives de celui-ci, si tant est qu'elles en soient bien, pointées par le catholique Jean-Marie Salamito, ne prouvent en rien la vérité du christianisme et la fausseté de l'athéisme.]
  • Michel Onfray, un libéral qui ne comprend rien au libéralisme ? par Gérard Dréan