« Paléo-libéral » : différence entre les versions
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[http://rue-du-canal.over-blog.com/ Marc Grunert], qui se rattache lui-même à ce courant de pensée, dans son commentaire introductif du texte de Walter Block « [http://herve.dequengo.free.fr/Block/Block1.htm Libéraux et libertaires] », définit ainsi ce qu'il estime être les valeurs des paléo-libéraux (ou « paléo-libertariens ») en matière de morale : ''« Le libéralisme, le libertarianisme, l'anarchisme cohérent ne sont pas une apologie du chaos moral. Bien au contraire, les droits de propriété individuels, les contrats librement passés, la responsabilité morale vis à vis de soi-même engendrent un ordre juste et sain. Walter Block montre que la liberté n'est pas une valeur ultime, n'est pas une fin en soi, quoiqu'une fin nécessaire. Tout ce qui émane de la liberté n'est pas souhaitable même si c'en est l'expression et même si nos actes n'affectent que nous-mêmes. Ainsi la possibilité de s'adonner à certaines pratiques (drogue, prostitution, pornographie…), et par là-même éventuellement de s'auto-détruire, est analysé comme un acte de liberté légitime en Droit ; il constitue cependant une trahison morale. »'' | [http://rue-du-canal.over-blog.com/ Marc Grunert], qui se rattache lui-même à ce courant de pensée, dans son commentaire introductif du texte de Walter Block « [http://herve.dequengo.free.fr/Block/Block1.htm Libéraux et libertaires] », définit ainsi ce qu'il estime être les valeurs des paléo-libéraux (ou « paléo-libertariens ») en matière de morale : ''« Le libéralisme, le libertarianisme, l'anarchisme cohérent ne sont pas une apologie du chaos moral. Bien au contraire, les droits de propriété individuels, les contrats librement passés, la responsabilité morale vis à vis de soi-même engendrent un ordre juste et sain. Walter Block montre que la liberté n'est pas une valeur ultime, n'est pas une fin en soi, quoiqu'une fin nécessaire. Tout ce qui émane de la liberté n'est pas souhaitable même si c'en est l'expression et même si nos actes n'affectent que nous-mêmes. Ainsi la possibilité de s'adonner à certaines pratiques (drogue, prostitution, pornographie…), et par là-même éventuellement de s'auto-détruire, est analysé comme un acte de liberté légitime en Droit ; il constitue cependant une trahison morale. »'' | ||
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(Paléo-libéral ou paléo-libertarien)
Conceptualisé à l'origine par Murray Rothbard, le paléo-libéralisme (ou « paléo-libertarianisme ») est un courant du libéralisme radical – le plus souvent anarcho-capitaliste – qui se caractérise par un plus ou moins haut degré de conservatisme et/ou de traditionalisme – en partie d'inspiration chrétienne, explicitement ou implicitement – sur les plans moral, culturel et social. En cela, il se distingue, voire s'oppose sur certains sujets, des autres sensibilités du libéralisme, qu'elles soient par ailleurs anarcho-capitalistes ou minarchistes. Il se distingue également des conservatisme et traditionalisme classiques par sa contestation absolue de la légitimité de l'État (voir le texte en lien plus bas "The Intellectual Incoherence of Conservatism"). À cet égard, les paléo-libéraux tentent d’élaborer un véritable « anarchisme conservateur » (contrairement au pseudo-[anarchisme conservateur|[Sophisme de l’antonyme]] de Jean-Claude Michéa et assimilés).
Marc Grunert, qui se rattache lui-même à ce courant de pensée, dans son commentaire introductif du texte de Walter Block « Libéraux et libertaires », définit ainsi ce qu'il estime être les valeurs des paléo-libéraux (ou « paléo-libertariens ») en matière de morale : « Le libéralisme, le libertarianisme, l'anarchisme cohérent ne sont pas une apologie du chaos moral. Bien au contraire, les droits de propriété individuels, les contrats librement passés, la responsabilité morale vis à vis de soi-même engendrent un ordre juste et sain. Walter Block montre que la liberté n'est pas une valeur ultime, n'est pas une fin en soi, quoiqu'une fin nécessaire. Tout ce qui émane de la liberté n'est pas souhaitable même si c'en est l'expression et même si nos actes n'affectent que nous-mêmes. Ainsi la possibilité de s'adonner à certaines pratiques (drogue, prostitution, pornographie…), et par là-même éventuellement de s'auto-détruire, est analysé comme un acte de liberté légitime en Droit ; il constitue cependant une trahison morale. »
Voir également :
Du conservatisme et du libertarianisme - Hans-Hermann Hoppe
What Libertarianism Isn't - Edward Feser
Who's the American Taliban? - Lew Rockwell
Since When Is 'Private Property' Not Self-Explanatory? - Karen De Coster
Reviving the West - Hans-Hermann Hoppe
The Confused Morals of Left-Libertarians - Steven Greenhut
Paleolibertarianism - Karen De Coster
Subsidiarity and San Francisco - Stephan Kinsella
San Fran’s Policy on Gays - Karen De Coster
The Intellectual Incoherence of Conservatism - Hans-Hermann Hoppe
The Property And Freedom Society – Reflections After Five Years - Hans-Hermann Hoppe
A Realistic Libertarianism - Hans-Hermann Hoppe
Pourquoi libertariens et traditionalistes sont des alliés naturels - Christian Robitaille
Autres sites – essentiellement américains – qui peuvent s'apparenter, à des titres divers, au paleo-libertarianism (ou paleolibertarianism) :
- Hans-Hermann Hoppe
- The Rationalist Society
- Stephan Kinsella
- Karen De Coster
- Ilana Mercer
- The Property and Freedom Society
- Tom Woods (Thomas E. Woods)
- Guido Hülsmann (Allemagne et France)
- Sean Gabb (Royaume-Uni)
- Keir Martland (Royaume-Uni)
Voir aussi
- Article Paleolibertarianism sur Wikipédia
- Émission « Le sans-papiérisme est un communisme » sur Lumière 101
- Lew Rockwell What Libertarianism Is, and Isn't
Mots clés : paléo-libertarien - paléolibertarien - paléo-libertariens - paléolibertariens - paléo-libéral - paléolibéral - paléolibéraux - paleolibertarian - paleolibertarians
