« Revenu minimum universel » : différence entre les versions

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:« Il est extrêmement rare de trouver des sociétés qui ne travaillent pas. Mais si les gens ne veulent pas travailler et que la société veut plus de production, elle devra l’obtenir autrement. On pourrait imaginer que l’on astreigne les gens à effectuer des tâches comme on le fait aujourd’hui avec l’armée.  » [http://www.lecourrier.ch/le_revenu_universel_la_panacee_pour_sortir_de_l_orniere_capitaliste]
:« Il est extrêmement rare de trouver des sociétés qui ne travaillent pas. Mais si les gens ne veulent pas travailler et que la société veut plus de production, elle devra l’obtenir autrement. On pourrait imaginer que l’on astreigne les gens à effectuer des tâches comme on le fait aujourd’hui avec l’armée.  » [http://www.lecourrier.ch/le_revenu_universel_la_panacee_pour_sortir_de_l_orniere_capitaliste]


On retrouve là un grand classique de l'esclavagisme-absurdisme des socialistes : afin de nous ''libérer'' des contraintes de la réalité (comme le fait que ''pour qu'un revenu existe, '''quelqu'un''' doit bien le gagner''), il s'agit de nous ''asservir'' à la violence capricieuse d'autres personnes - eux, si possible. Car bien entendu, « la société » ne veut rien du tout, pas plus qu'une entreprise ne regarde la télévision ou que mon parapluie écrit de la poésie, et « on » n'astreint personne à quoi que ce soit. En pratique donc, de même que ''seuls des êtres humains réels peuvent produire de la richesse et donc gagner un revenu'', de même seuls des êtres humains réels peuvent prendre des décisions, et seuls des êtres humains réels peuvent faire le choix de coopérer de manière volontaire avec d'autres êtres humains, ou au contraire, dans le cas des socialistes prônant le "revenu universel", ''d'user de violence agressive à leur égard'' afin de les contraindre à ''produire et leur céder'' ce revenu (pour qu'ils puissent l'"allouer" ou le "distribuer"), voire même à « effectuer des tâches » contre leur gré, autrement dit, dans les deux cas, ''d'user de leur temps et du fruit de leur travail'', donc de leur vie, non pas selon leurs propres projets, ''mais selon ceux des agresseurs socialistes'.
On retrouve là un grand classique de l'esclavagisme-absurdisme des socialistes : afin de nous ''libérer'' des contraintes de la réalité (comme le fait que ''pour qu'un revenu existe, '''quelqu'un''' doit bien le gagner''), il s'agit de nous ''asservir'' à la violence capricieuse d'autres personnes - eux, si possible. Car bien entendu, « la société » ne veut rien du tout, pas plus qu'une entreprise ne regarde la télévision ou que mon parapluie écrit de la poésie, et « on » n'astreint personne à quoi que ce soit. En pratique donc, de même que ''seuls des êtres humains réels peuvent produire de la richesse et donc gagner un revenu'', de même seuls des êtres humains réels peuvent prendre des décisions, et seuls des êtres humains réels peuvent faire le choix de coopérer de manière volontaire avec d'autres êtres humains, ou au contraire, dans le cas des socialistes prônant le « revenu universel », ''d'user de violence agressive à leur égard'' afin de les contraindre à ''produire et leur céder'' ce revenu (pour qu'ils puissent l'« allouer » ou le « distribuer »), voire même à « effectuer des tâches » contre leur gré, autrement dit, dans les deux cas, ''d'user de leur temps et du fruit de leur travail'', donc de leur vie, non pas selon leurs propres projets, ''mais selon ceux des agresseurs socialistes''.


= Partisans =
= Partisans =

Revision as of 26 May 2015 à 12:03

Proposition socialiste consistant en un « droit à » un revenu, en négation flagrante des droits de l'homme véritables de ceux qui seraient censés le financer. Elle est par définition contraire au principe de l'identité des droits de tous (l'égalité en droit).

Malheureusement soutenue par certains « libéraux modérés », « libéraux de gauche » et apparentés.

Elle repose généralement sur des arguments éthiques absurdes, ainsi que des théories économiques fausses. Des justifications absurdes, ainsi que la prémisse qui est que la production « de la société » puisse ainsi être allouée politiquement, en font une proposition esclavagiste-absurdiste par excellence.

Des justifications absurdistes

Une proposition esclavagiste

... Et sans surprise, une proposition fondée sur le principe que le fruit de votre travail ne vous appartient pas, premier aspect de l'esclavage, en vient naturellement à réclamer le second aspect de l'esclavage, l'affectation de votre temps ne vous appartient pas non plus :

« Il est extrêmement rare de trouver des sociétés qui ne travaillent pas. Mais si les gens ne veulent pas travailler et que la société veut plus de production, elle devra l’obtenir autrement. On pourrait imaginer que l’on astreigne les gens à effectuer des tâches comme on le fait aujourd’hui avec l’armée.  » [1]

On retrouve là un grand classique de l'esclavagisme-absurdisme des socialistes : afin de nous libérer des contraintes de la réalité (comme le fait que pour qu'un revenu existe, quelqu'un doit bien le gagner), il s'agit de nous asservir à la violence capricieuse d'autres personnes - eux, si possible. Car bien entendu, « la société » ne veut rien du tout, pas plus qu'une entreprise ne regarde la télévision ou que mon parapluie écrit de la poésie, et « on » n'astreint personne à quoi que ce soit. En pratique donc, de même que seuls des êtres humains réels peuvent produire de la richesse et donc gagner un revenu, de même seuls des êtres humains réels peuvent prendre des décisions, et seuls des êtres humains réels peuvent faire le choix de coopérer de manière volontaire avec d'autres êtres humains, ou au contraire, dans le cas des socialistes prônant le « revenu universel », d'user de violence agressive à leur égard afin de les contraindre à produire et leur céder ce revenu (pour qu'ils puissent l'« allouer » ou le « distribuer »), voire même à « effectuer des tâches » contre leur gré, autrement dit, dans les deux cas, d'user de leur temps et du fruit de leur travail, donc de leur vie, non pas selon leurs propres projets, mais selon ceux des agresseurs socialistes.

Partisans

Au nom de la liberté de choix, du droit à la seconde chance, de la transparence et de l’équité du système d’aides publiques, nous proposons de remplacer les innombrables aides et allocations (APL, AF, RMI, etc), incompréhensibles et prétextes à toutes les tricheries, par une allocation unique et mensuelle de 500 euros versée à tous les Français majeurs, 100 euros pour les mineurs. Ce Revenu de Liberté vient en déduction de l’impôt sur le revenu et devient un chèque fiscal versé par le service impôts en deçà d’un certain niveau de revenus.[2]

Propositions concrètes

Suisse

Arguments

  • Un revenu universel, venant remplacer les systèmes de sécurité sociale existants, pourrait être « plus efficace » en nécessitant moins de bureaucratie. Cet argument a cependant été critiqué par Rothbard : le caractère non-automatique et bureaucratique des aides étatiques actuelles a justement l'avantage d'en limiter l'usage [3] :
The one element that saves the present welfare system from being an utter disaster is precisely the red tape and the stigma involved in going on welfare. The welfare recipient still bears a psychic stigma, even though weakened in recent years, and he still has to face a typically inefficient, impersonal, and tangled bureaucracy. But the guaranteed annual income, precisely by making the dole efficient, easy, and automatic, will remove the major obstacles, the major disincentives, to the “supply function” for welfare, and will lead to a massive flocking to the guaranteed dole. Moreover, everyone will now consider the new dole as an automatic “right” rather than as a privilege or gift, and all stigma will be removed

On peut ajouter que même dans un contexte ou le droit à des aides sociales est largement pratiqué, le revenu minimum universel entérine ce faux droit, le sanctifie, éloignant sa remise en cause. En enlevant toute nécéssité de justification de la demande d'aide sociale, il ne s'agit plus d'un droit à en pratique, mais bien d'un droit à indiscutable, sur son principe-même. Etre favorable au revenu universel, ce n'est pas rendre moins nocives les aides sociales, c'est en accepter sans réserve le principe.

Critiques

Position libérale

Toute richesse est produite par quelqu'un et appartient à quelqu'un.
Ayn Rand, « What Is Capitalism? », Capitalism: The Unknown Ideal.

Il ne saurait dès lors pas y avoir de droit à sur le revenu d'autres personnes.

Voir aussi