« Populiste » : différence entre les versions

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==Voir aussi==
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*[[populisme]]
*[["Le populisme de droite" par Murray Rothbard]]
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*[[extrémisme]]
*[[extrémisme]]
*[[Extrême-droite]]
*[[extrême-droite]]


[[Category:Politique]]
[[Category:Politique]]

Revision as of 27 January 2006 à 04:04

Un "populiste", c'est quelqu'un qui remarque trop fort que la pseudo-démocratie socialiste ne tient pas ses promesses (François Guillaumat).

Suivant ce qu'ils en déduisent, y a deux sortes de populistes :

— le populiste de gauche, qui en déduit qu'il faut la forcer à les tenir, ces promesses. Et comme celle-ci incluent la "justice sociale" et "l'égalité des chances", cela veut dire toujours plus de pillage des faibles par les puissants, criminel et destructeur et sans aucun profit pour personne ; elles impliquent aussi la "non-discrimination" et la "tolérance", c'est-à-dire toujours plus de négation des Droits de l'homme et du citoyen au bénéfice supposé d'Überrmenschen légaux, toujours davantage de censure violente du pouvoir contre ses dissidents réels — dans le socialisme pseudo-démocratique la plupart des soi-disant "rebelles" sont des populistes de gauche qui poussent au contraire, la bouche tordue par la haine, à cette "justice sociale", et à cette "non-discrimination"-là.

Les populistes de gauche renchérissent donc sur l'esclavagisme-absurdisme des HiFis qui, à coups de "lois" et de réglementations, détruisent la société civile au nom de la pensée magique étatiste. Comme eux parasites sociaux institutionnels et aspirant à rejoindre leurs rangs, ils servent leurs ambitions en les poussant à sacrifier toujours davantage de vies humaines réelles à ses idoles cannibales.

— Le populiste de droite, pour sa part, comprend que le socialisme pseudo-démocratique ne peut pas tenir ses promesses, parce qu'elles sont a priori irréalisables, voire impensables et en tous cas criminelles. Il y a donc renoncé. Comme ces promesses naissent de la démagogie électoraliste, où les candidats au pouvoir s'engagent à distribuer à tout le monde de l'argent volé aux autres — ce qu'ils appellent "une société plus juste, plus solidaire", la question se pose du rôle de la démocratie dans l'invention de ces faux dieux.

On peut s'en tenir à une définition procédurale de la démocratie comme le pouvoir de la majorité, c'est-à-dire la dictature de l'électeur médian, et la critique populiste de droite débouche alors sur une remise en cause des institutions prétendument "représentatives". Ainsi, les rédacteurs de la Constitution américaine rejetaient expressément la "démocratie" ainsi entendue, dont des auteurs comme Anthony de Jasay et Hans-Hermann Hoppe décrivent l'évolution vers la dictature totalitaire de l'esclavagisme-absurdisme. C'est l'influence populiste résiduelle de cette Constitution que les esclavagiste-absurdistes européens dénoncent dans les États-Unis aujourd'hui.
On peut aussi définir la "démocratie" dans son sens originel comme "le pouvoir du peuple", et reconnaître que la première condition pour que ce "peuple" puisse véritablement exercer ledit "pouvoir" est que chaque citoyen décide directement de tout ce dont on peut humainement décider par soi-même, la seule justification possible de la démocratie étant que chacun a le Droit de décider de ses propres affaires.

Cette deuxième définition de la "démocratie" dénonce évidemment la première comme celle d'une pseudo-démocratie (socialiste), dont les adeptes dénaturent tous les concepts politiques normatifs et cherchent donc à imposer la première définition, à travers le mythe du "peuple" comme pseudo-agent moral différent des personnes singulières qui le constituent, et qui "déciderait" par le truchement de "ses" soi-disant "représentants". Cette hypostase sophistique de la pseudo-démocratie socialiste est là pour cacher la brutalité esclavagiste-absurdiste de son principe essentiel, qui est que les hommes de l'état auraient le "droit" de décider de tout à la place du citoyen sous prétexte que celui-ci "a le droit de vote".

C'est un fait que le pouvoir du citoyen en tant qu'électeur est infime et sans effet pratique pour lui-même, alors que son pouvoir en tant qu'acheteur et vendeur est efficace à 100 % pour sa propre existence ainsi que pour sa participation aux choix de la société à la hauteur de l'enjeu qu'ils représentent pour lui. Empêcher que cette vérité-là soit dite, que l'on sache que la liberté d'entrer ou non en relation avec autrui est un million de fois plus démocratique que le pouvoir de voter, est donc une priorité de l'esclavagisme-absurdisme, qui lui opposera ses "valeurs" chimériques en exaltant sa conception exclusive du "citoyen" comme électeur, ainsi que comme revendicateur et receleur de son argent volé aux autres.

Face à ces propagandistes du pouvoir, il peut donc exister un populisme bien compris qui est un rappel aux exigences de la vraie démocratie, que les tenants de la pseudo-démocratie socialiste ne peuvent pas tolérer.

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