« Pseudo-égalitarisme » : différence entre les versions

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'''L'identité des Droits et sa falsification "égalitariste"'''  
'''L'identité des Droits et sa falsification « égalitariste »'''  
   
   
Par [[François Guillaumat]]
Par [[François Guillaumat]]


Accuser ceux qui pensent encore qu'ils sont chez eux de "prônerune "discrimination" entre les races n'est qu'un truc dont les soixante-huitards au pouvoir se servent… pour y demeurer, et détruire ainsi plus avant les Droits de leurs sujets. C'est le libre choix d'autrui qu'ils désignent ainsi, en cherchant à imposer le leur.  ''Discrimination'' est un bruit que le socialiste fait avec la bouche pour paralyser sa victime avant de l'attaquer. Mais ils ne sont pas des serpents, ni nous des lapins : rien n'en fait nos prédateurs  naturels, rien ne fait de nous leurs proies légitimes. Bien au contraire, nous sommes tous des êtres rationnels, et tant que tels nous savons que tous les hommes ont des droits identiques, fondés  sur notre nature humaine commune. Et pour notre part, nous comprenons ce que cela implique : cela disqualifie entièrement leur prétention à vivre en caste privilégiée, vivant par la force sur notre dos, et nous forçant à entretenir ses parasites. Et comme ils sont les seuls à perpétuer l'injustice, les cris de ''discrimination''  dont ils cherchent à nous intimider ne sont  que de révoltantes  provocations.
Accuser ceux qui pensent encore qu'ils sont chez eux de « prôner » une « discrimination » entre les races n'est qu'un truc dont les soixante-huitards au pouvoir se servent… pour y demeurer, et détruire ainsi plus avant les Droits de leurs sujets. C'est le libre choix d'autrui qu'ils désignent ainsi, ne cherchant qu'à imposer le leur à la place.
   
'''''Discrimination'' est un bruit que le socialiste fait avec la bouche pour paralyser sa victime avant de l'attaquer.''' Mais il n'est pas serpent, ni nous lapin : rien n'en fait notre prédateur naturel, rien ne fait de nous sa proie légitime. Bien au contraire, nous sommes tous des êtres rationnels, et en tant que tels nous savons que tous les hommes ont certains droits identiques, liés sur notre nature humaine commune et fondés sur l'obligation de soumettre la définition de la justice aux règles de la logique. Et pour notre part, nous comprenons ce que cela implique : cela disqualifie entièrement la prétention des socialistes à vivre en caste privilégiée, vivant par la force sur notre dos, et nous forçant à entretenir ses parasites. Et comme ils sont les seuls à perpétuer l'injustice, les cris de discrimination dont ils cherchent à nous intimider, nous les percevons comme de pures provocations.


Le ''juste'' étant  une catégorie du ''vrai''il n'y a qu'une seule méthode propre aux êtres humains pour distinguer le juste de l'injuste, c'est celle qui permet de distinguer le vrai du faux : ce que Ayn Rand appelait ''l'identification non-contradictoire de la réalité''. Quiconque prétend se soustraire aux exigences de la logique dit forcément le faux (et sert l'injustice). Cette contrainte-là conduit à deux conclusions :
Le ''juste'' est une catégorie du ''vrai'' : il n'y a donc qu'une seule méthode propre aux êtres humains pour distinguer le juste de l'injuste, c'est celle qui permet de distinguer le vrai du faux : ce que Ayn Rand appelait ''l'identification non-contradictoire de la réalité''. Quiconque prétend se soustraire aux exigences de la logique dit forcément le faux (et sert l'injustice). Cette contrainte-là conduit à deux conclusions :


— Comme il n'existe aucun phénomène social qui ne soit issu de la décision personnelle, la justice doit nécessairement juger des actes : toujours dire qui a le droit de faire quoi, avec quoi et quand, et surtout au nom de quels principes.  Ce que Hans-Hermann Hoppe résume en disant :  
:— Comme il n'existe aucun phénomène social qui ne soit issu de la décision personnelle, la justice doit nécessairement juger des actes : toujours dire qui a le droit de faire quoi, avec quoi et quand, et surtout pourquoi. Et la théorie du droit de faire quoi, avec quoi et quand, c'est une définition de principe de la propriété légitime, ce que [[Hans-Hermann Hoppe]] résume en disant :  


:"toute philosophie politique qui n'est pas construite comme une théorie des droits de propriété passe complètement à côté de son objet et doit par conséquent être rejetée d'emblée comme un verbiage dépourvu de sens pour une théorie de l'action." [1]
::« toute philosophie politique qui n'est pas construite comme une théorie des droits de propriété passe complètement à côté de son objet et doit par conséquent être rejetée d'emblée comme un verbiage dépourvu de sens pour une théorie de l'action . »[1]


— Deuxième conclusion : il n'y a qu'''un principe'' objectivement identifiable, universellement applicable et exclusif de tout autre, c'est celui de la ''non-agression'' : que nul ne s'en prenne à la personne ni aux biens d'autrui.
:— Deuxième conclusion : '''il n'y a qu'un principe objectivement identifiable, universellement applicable et exclusif de tout autre, c'est celui de la ''non-agression''''' : que nul ne s'en prenne à la personne ni aux biens d'autrui.  


Comme toute vérité universelle, celle-ci a bien des aspects. Outre la Révélation, toujours conforme à la raison : "tu ne voleras pas,  tu ne désireras pas injustement  le bien d'autrui,  etc.",  on peut  souligner  que cette règle  définit  un droit pour  des êtres ''rationnels'' :  seuls des êtres  capables de penser  ont besoin  d'un droit,  étant ''responsables''  de reconnaître  le juste  et l'injuste,  car ils peuvent choisir entre le bien et le mal.  L'homme  est le seul être  qui soit né  sans une norme  automatique  et c'est  parce que Dieu  a voulu  qu'il soit libre :  la liberté politique  procède  de la liberté métaphysique [2].  La non-agression  est donc  une règle  de justice universelle,  inséparable  de notre nature humaine commune.
Comme toute vérité universelle, celle-ci a bien des aspects. Outre la Révélation, toujours conforme à la raison :  


Elle implique, entre beaucoup  d'autres choses, que ''nul  n'a  le droit  de disposer  de personne  ni de ses biens  sans son  consentement''.
:« tu ne voleras pas, tu ne désireras pas injustement le bien d'autrui, etc. »,


— Que  quiconque  prétend  que certains  auraient  le droit de faire  ce qui est interdit  aux autres, voire  ce que lui-même  interdit aux autres  est réfuté  par le fait même  qu'il est  un être humain,   que rien  ne distingue  des autres  en la matière – c'est-à-dire  du point de vue ''moral'' – sinon  qu'il a fait  le choix  de l' ''imposture''  et de l' ''injustice''.
on peut souligner que cette règle définit un droit pour des êtres rationnels : seuls des êtres capables de penser ont besoin d'un droit, étant responsables de reconnaître le juste et l'injuste, car ils peuvent choisir entre le bien et le mal. L'homme est le seul être qui soit né sans une norme de conduite automatique et c'est parce que Dieu a voulu qu'il soit libre : la liberté politique procède de la liberté métaphysique[2]. La non-agression est donc une règle de justice universelle, inséparable de notre nature humaine commune.


— Qu'aucune différence  ni sociale,  ni raciale, ni pseudo-scientifique  – trois grands  prétextes  du socialisme – ne justifie  que la société  soit légalement  coupée en deux castes,  une caste d'agresseurs  et une  de victimes,  une de voleurs  et une de volés,  une d'esclaves  et une de propriétaires d'esclaves,  une d'exploiteurs et une d'exploités.
Elle implique, entre beaucoup d'autres choses, que ''nul n'a le droit de disposer la personne ni des biens de quiconque sans son consentement''.


Qu'il n'y a  pas de ''chapeau magique'' avec marqué dessus  ''homme de l'Etat'',  qui puisse  laver  de leur culpabilité criminelle  les individus  qui volent,  envahissent  et tuent  en violation  de ces règles universelles,  que respectent  les gens normaux.
:Quiconque prétend que certains auraient le droit de faire ce qui est interdit aux autres, voire ce que lui-même interdit aux autres se réfute par le fait même qu'il est un être humain, que rien ne distingue des autres en la matière — c'est-à-dire du point de vue moral — sinon qu'il a fait le choix de l'imposture et de l'injustice.  


Que les hommes de l'Etat  socialiste, qui se prennent  pour des ''surhommes''  parce  qu'ils s'exemptent  eux-mêmes  de ces règles  communes  et forcent les autres  à payer leurs erreurs  et leurs fautes,  ne sont que des gangsters, c'est-à-dire  des ''sous-hommes'' au regard  de la morale universelle.  
:Aucune différence ni sociale, ni raciale, ni pseudo-scientifique — trois grands prétextes du socialisme — ne justifie que la société soit légalement coupée en deux castes, une caste d'agresseurs et une de victimes, une de voleurs et une de volés, une d'esclaves et une de propriétaires d'esclaves, une d'exploiteurs et une d'exploités.  


Les socialistes  étant ainsi définis – comme ''des bandits  tellement malhonnêtes  qu'ils refusent même  de reconnaître  qu'ils en sont'' –, ils ont besoin  d'un système de sophismes qui oblitère  une condamnation  aussi  radicale  et irréfutable  que celle-ci.  Il faut  disqualifier  la seule règle  rationnellement défendable  de manière  à ce qu'on ne puisse plus  que "divaguer  entre les normes indéfinissables  et les exigences absurdes" :  ce qui, du point  de vue  du nuisible socialiste, n'est pas un inconvénient mais l'avantage décisif  ardemment recherché,  puisqu'alors,  il peut  les invoquer  pour faire  n'importe quoi,  et qu'on ne peut  en déduire  aucun critère  prouvant  qu'il y a échoué.  Nous  allons voir  avec quel succès.
:— Il n'y a pas de chapeau magique avec marqué dessus « homme de l'Etat », qui puisse laver de leur culpabilité criminelle les individus qui volent, envahissent et tuent en violation de ces règles universelles, que respectent les gens normaux.


Il leur faut avant tout  ''écarter la logique'' :  toute  l'idéologie  démocrate-sociale contemporaine  fait semblant  d'"oublier"  que  l'expérience  est dépendante  de la logique  et ne peut donc  jamais  la contredire validement.  Elle prétend  à la place  fonder la norme sociale  sur de prétendues  "expériences"  du même nom :  c'est  l'imposture scientiste  des technocrates, pseudo-mesures  à la clé,  que les ignorants  appellent parfois  "économisme".  Quant à ceux  qui s'obstinent  à dire  que deux et deux font quatre, ils sont stigmatisés comme des  dogmatiques et des [[extrémiste]]s, en un mot des ''[[ultra]]s''.  Et comme tels, dûment  rejetés  dans les ténèbres extérieures  où gémissent  les incroyants  de l'idolâtrie  démocrate-sociale  de l'Etat :  non pas malgré  leur logique  irréfutable  mais à cause  de celle-ci.
:Les hommes de l'Etat socialiste, qui se prennent pour des [[Übermensch légal|surhommes]] parce qu'ils s'exemptent eux-mêmes de ces règles communes et forcent les autres à payer leurs erreurs et leurs fautes, ne sont que des gangsters, c'est-dire des sous-hommes au regard de la morale universelle.  


Il faut ensuite  falsifier  la règle universellement reconnue  et pratiquée  par tous les gens  normaux [3] : estropiée  par le socialisme, la condition  fondamentale  d'une règle  de justice  – l' ''identité  des droits'', conséquence  de la nature rationnelle  commune  à tous  les hommes –,  devient  la prétendue  égalité, qui trône  – à tout seigneur tout honneur –  comme le fétiche central du Panthéon  [[pseudo-démocrate et socialiste]].
Les socialistes étant ainsi définis : comme des bandits tellement malhonnêtes qu'ils refusent même de reconnaître qu'ils en sont, ils ont ''besoin d'un système de sophismes'' qui oblitère une condamnation aussi radicale et irréfutable que celle-ci. Il faut disqualifier la seule règle rationnellement défendable de manière à ce qu'on ne puisse plus que
« divaguer entre les normes indéfinissables et les exigences absurdes » :  
ce qui, du point de vue du nuisible socialiste, n'est pas un inconvénient mais l'avantage décisif ardemment recherché, puisqu'alors, il peut les invoquer pour faire n'importe quoi, et qu'on ne peut en déduire aucun critère prouvant qu'il y a échoué. Nous allons voir avec quel succès.


On va voir  que cette falsification  est bel et bien  un ''[[vampirisme normatif]]'',  une zombification  de la règle, qui la détruit  dans sa nature  fondamentale, tout en gardant son apparence,  afin de revenir  tourmenter  les vivants :
:— '''Il leur faut avant tout écarter la logique''' :
:toute l'idéologie démocrate-sociale contemporaine fait semblant d'« oublier » que l'expérience est dépendante de la logique et ne peut donc jamais la contredire validement.
:Elle prétend à la place fonder la norme sociale sur de prétendues « expériences » du même nom : c'est l'imposture scientiste des technocrates, pseudo-mesures à la clé, que les ignorants appellent parfois « économisme ».


'''détruite  dans sa nature  fondamentale''' le socialisme  prévoit  expressément  ce que  Frédéric  Bastiat  dénonçait  comme le critère  même  de l'injustice : 
:Quant à ceux qui s'obstinent à dire que deux et deux font quatre, et qu'on n'a nul besoin d'« expériences » pour le savoir, ce sont des ''dogmatiques'' et des ''extrémistes'', en un mot des ''ultras''. Et comme tels, dûment rejetés dans les ténèbres extérieures où gémissent les incroyants, ceux qui n'adhèrent pas à l'idolâtrie démocrate-sociale de l'Etat : non pas malgré leur logique irréfutable mais à cause de celle-ci.
''que la loi  permette  à certains  de faire  ce qu'elle punit comme un crime  de la part  des autres''.  Aujourd'hui, il ''nie  la nature  humaine'' (eh oui :  ces démocrates-sociaux  avec leur truc  du  prétendu  "racisme", eh bien  ils la  nient depuis  un demi-siècle, cette nature humaine qui nous est commune : par exemple  Hannah Arendt  avec beaucoup,  beaucoup d'autres). A ce compte-là,  la prétendue  "égalité"  ne peut plus rien  vouloir dire…


— '''tout en gardant son apparence'''.  On pourrait après tout  penser  que la différence  n'est  que verbale  entre  l'identité  et une "égalité"  des droits.  Mais c'est  que le socialisme disqualifie  la logique ;  tue  les disciplines  spécifiques  de la philosophie  morale,  et notamment  ''l'obligation  de concevoir  la justice comme un critère cohérent  de la possession légitime'',  tandis que  l'imposture scientiste nie  la création d'information  par l'esprit  de l'homme  et se fait forte  de fonder  de prétendus  "droits"  sur  l'idée qu'elle se fait  des "besoins" des gens. 
:Il faut ensuite '''''falsifier''' la règle universellement reconnue et pratiquée par tous les gens normaux[3] :
La conception  [[pseudo-démocrate et socialiste]]  des Droits  dégénère donc  en ''lettre au Père Noël'',  et l'"égalité des droits"  en prétendue  "universalité"  des prétendus  "droits socialistes de l'homme"…  "Prétendu"  répété  et souligné,  parce que  l'examen rationnel  y voit bien, comme dans tout socialisme,  ''l'institution  d'une caste de maîtres  régnant  sur une caste d'esclaves''. Et c'est là que la règle  de justice,  ''zombifiée''  par le socialisme, 
:estropiée par le socialisme, la condition fondamentale d'une règle de justice '''l'identité des droits''', conséquence de la nature rationnelle commune à tous les hommes, ''devient la prétendue « égalité »'', qui trône — à tout seigneur tout honneur — comme ''le fétiche central du Panthéon démocrate-social''.


— '''…revient tourmenter  les vivants'''.  Les premiers  socialistes, comme  Auguste Comte,  niaient  ouvertement  les droits de l'homme [4].  Depuis, les socialistes  mentent mieux  mais  la falsification  qu'ils en font, la ritournelle  éculée  des prétendus  "droits à",  n'est qu'une  arrogante litanie  de déclarations  esclavagistes.
On va voir que cette falsification est bel et bien un vampirisme normatif, une zombification de la règle, qui la détruit dans sa nature fondamentale, tout en gardant son apparence, afin de revenir tourmenter les vivants :


Prenons  le prétendu  "droit au logement"  de l'agitation communiste éponyme : il s'agit de détruire  la propriété  du sol,  prototype  de l'appropriation naturelle  légitime. En découle l'esclavagisme :  il s'agit  de remplacer le droit naturel  de se loger  par les moyens  qu'on n'a pas volés, par une violence  qui force certains,  sous la menace  des armes, à payer  le logement d'autres personnes. Donc,  esclavagisme…  Et arbitraire absolu,  puisque  ce prétendu "droit au logement", on  ne pourra  jamais dire  qu'il est respecté  -- la plupart  des voleurs  du DAL  ne sont que  soi-disant  "mal logés" --  et que  les hommes de l'Etat  pourront  toujours imputer  ce fait  au manque  d'argent volé,  bien sûr  pour  en voler davantage. 
:— '''détruite dans sa nature fondamentale''' :
:le socialisme prévoit expressément ce que Frédéric Bastiat dénonçait comme le critère même de l'injustice : ''que la loi permette à certains de faire ce qu'elle punit comme un crime de la part des autres''.  
:Aujourd'hui, il ''nie la nature humaine'' (eh oui : ces démocrates-sociaux avec leur truc du prétendu « racisme », eh bien ils la nient depuis un demi-siècle, cette nature humaine qui nous est commune : par exemple Hannah Arendt avec beaucoup, beaucoup d'autres).  
:A ce compte-là, la prétendue « égalité » ne peut plus rien vouloir dire…


De même, bien sûr, pour tous les autres  prétendus "droits à"…  "droits à"  faire des autres  ses esclaves, disait Ayn Rand.
:— '''... tout en gardant son apparence.'''
:On pourrait après tout penser que la différence n'est que verbale entre l'identité et une « égalité » des droits.
:Mais c'est que ''le socialisme disqualifie la logique'', tue les disciplines spécifiques de la philosophie morale, et notamment l'obligation de concevoir la justice suivant un critère cohérent de la possession légitime, tandis que l'imposture scientiste nie la création d'information par l'esprit de l'homme et se fait forte de fonder de prétendus « droits » sur l'idée qu'elle se fait des « besoins » des gens.
:La conception démocrate-sociale des droits dégénère donc en lettre au Père Noël, et l'« égalité des droits » en ''prétendue'' « universalité » des ''prétendus'' « droits socialistes de l'homme »…
:« Prétendu » ''répété et souligné'', parce que l'examen rationnel y voit bien, comme dans tout socialisme, '''l'institution d'une caste de maîtres régnant sur une caste d'esclaves'''.
Et c'est là que '''''la règle de justice, zombifiée par le socialisme…


Les "droits socialistes  de l'homme", c'est donc  bel et bien  ''l'invasion des morts-vivants''.
:— '''''... revient tourmenter les vivants'''.
:Les premiers socialistes, comme Auguste Comte, ''niaient ouvertement'' les droits de l'homme[4]. Depuis, les socialistes sont moins francs (ils ne peuvent pas être honnêtes) mais la falsification qu'ils en font, la ritournelle éculée des prétendus « droits à », n'est qu'une arrogante litanie de '''pétitions de principe esclavagistes'''.
:Prenons le '''prétendu « droit au logement »''' de l'agitation communiste éponyme : il s'agit de détruire la propriété du sol, prototype de l'appropriation naturelle légitime.
:En découle l'esclavagisme : il s'agit de remplacer le droit naturel de se loger par les moyens qu'on n'a pas volés, par une violence qui '''force certains, sous la menace des armes, à payer le logement d' ''autres personnes'''''. Donc, esclavagisme… Et arbitraire absolu, puisque ce prétendu « droit au logement », on ne pourra jamais dire qu'il est respecté — la plupart des voleurs du DAL ne sont que soi-disant « mal logés » — et que les hommes de l'Etat pourront toujours imputer ce prétendu fait au manque d'argent volé, bien sûr pour en voler davantage.  


Il s'agit aussi  d'un ''processus orwellien'',  où le socialisme :
De même, bien sûr, pour tous les autres prétendus « droits à »… « droits à » faire des autres ses esclaves, disait Ayn Rand.
''Les « droits socialistes de l'homme », c'est donc bel et bien l'invasion des morts-vivants.


— '''falsifie  la vérité''' : remplaçant  l'identité  des droits  par  leur prétendue  "égalité",  indéfinissable  en raison.
Il s'agit aussi d'un processus orwellien, où le socialisme :


-- '''pour prendre sa place''' : il subsiste encore  un vague  rapport  entre cette prétendue  "égalité"  et  l'universalité  de la norme  dont découle  l'identité des droits.
:— falsifie la vérité : remplaçant l'identité des droits par leur prétendue « égalité », indéfinissable en raison.


et surtout,  par tous les moyens,  '''empêcher de la penser''' :  car  l'infinité  des interprétations  "également"  défendables  de cette prétendue "égalité" [5]  noie  la seule  — celle des Droits --  qui ait encore  un lien  avec une réalité  quelconque.  Et c'est un fait exprès,  expliquant  non seulement  la place centrale  mais encore  le caractère ''tabou''  de ce fétiche sacré  dans l'idolâtrie  [[pseudo-démocrate et socialiste]] du pouvoir d'état. Le socialisme  égare  l'enquête rationnelle  vers de multiples  faux débats  dont, en falsifiant  les prémisses,  il a fermé  la porte de sortie :
:pour prendre sa place : il subsiste encore un ''vague rapport'' entre cette prétendue « égalité » et l'universalité de la norme dont découle l'identité des droits.  


Entre autres [6],  puisque c'est le truc  du prétendu "racisme"  dont on a parlé :
Et surtout, par tous les moyens, empêcher de la penser : car l'infinité des interprétations « également » défendables de cette prétendue « égalité »[5] noient la seule — celle des Droits — qui ait encore un lien avec une réalité quelconque. Et c'est un fait exprès, expliquant non seulement la place centrale mais encore le caractère tabou de ce fétiche sacré dans l'idolâtrie démocrate-sociale. Le socialisme égare l'enquête rationnelle vers de multiples faux débats dont, en falsifiant les prémisses, il a fermé la porte de sortie :


'''Que l'on tire  des conclusions ''politiques''  du débat  sur  l'inné  et l'acquis  fait rigoler  ceux  qui ont  compris  le Droit'''.  L'''injustice socialiste''  est évidemment  ''commune''  à ceux  pour qui des différences innées  justifieraient  la domination légale  des uns par les autres  et à ceux  pour qui,  en  l'absence  d'inégalités naturelles,  il faudrait  que tout le monde  soit réduit  au même  brouet communiste…  par une ''caste supérieure  omnipotente''.
Entre autres[6], puisque c'est le truc du prétendu « racisme » qui sert de prétexte à cette discussion :


De même,  c'est une erreur  de catégorie  qui fonde  cette indignation spontanée  organisée  contre Jean-Marie Le Pen  pour  avoir,  je cite,  "constaté  l'inégalité  des races".  Car  si les races existent,  la notion même de race  ne peut  désigner  que des ''différences''  au sein de cette commune  nature humaine. ''Ce n'est donc  pas nier  la nature commune des hommes  que constater  leurs différences'' :  comme le Droit qui nous est commun, ces différences  font elles-mêmes  partie  de la nature de l'homme (que,  comme on l'a vu, les [[pseudo-démocrates socialistes]] ''nient par ailleurs'') [7].  C'est  à ce ''béaba''  de la sémantique  que Jean-Marie Le Pen,  correctement formé  par les Pères jésuites,  nous a  rappelés. Avec deux  conséquences : 
:Qu'on tire des conclusions politiques du débat sur l'inné et l'acquis fait rigoler ceux qui ont compris le Droit. L'injustice socialiste est évidemment commune à ceux pour qui des différences innées justifieraient la domination légale des uns par les autres et à ceux pour qui, en l'absence d'inégalités naturelles, il faudrait que tout le monde soit réduit au même brouet communiste… par une caste supérieure omnipotente.


tout  d'abord  – et ce sont là  des rappels – '''ces différences n'ont  absolument  aucune portée  sur l'identité  de nos  Droits'''. ''Personne  n'a le Droit d'agresser personne, point final''. Que l'un, ou l'autre,  soit bleu,  orange  ou vert [8]  (ce rappel,  bien sûr,  s'adresse d'abord, ici  et maintenant,  aux Jeûûûûnes  des banlieues  et autres  [[nazi]]s anti-indigènes  privilégiés  par le pouvoir  socialiste)
:De même, c'est une erreur de catégorie qui fonde cette indignation spontanée organisée contre Jean-Marie Le Pen pour avoir, je cite, « constaté l'inégalité des races ». Car si les races existent, la notion même de race ne peut désigner que des différences ''au sein de cette commune nature humaine''. Ce n'est donc pas nier la nature commune des hommes que constater leurs différences : comme le Droit qui nous est commun, ces différences font elles-mêmes partie de la nature de l'homme. (que, comme on l'a vu, les pseudo-démocrates socialistes nient par ailleurs)[7]
De même – je répète,  ''de même'', car il s'agit  du ''même principe' –', '''quiconque  se fonde  sur leurs caractéristiques  personnelles  pour refuser à certains l'accès de sa propriété légitime  ne commet  aucune espèce d'injustice''' [9].
:C'est à ce béaba de la sémantique que Jean-Marie Le Pen, correctement formé par les Pères jésuites, nous a rappelés.  


Ensuite,  '''cela n'a pas de sens de parler  d'"égalité"  sous prétexte  d'une nature commune''' : diriez-vous  que tous les livres  sont "égaux"  parce que tous sont "également" des livres ?  Non, c'est  de l'humour  britannique, du genre :
:Avec deux conséquences :
:tout d'abord et ce sont là des rappels — ces différences n'ont absolument aucune portée sur l'identité de nos Droits. '''''Personne n'a le Droit d'agresser personne, point final'''. Que l'un, ou l'autre, soit bleu, orange ou vert[8] (ce rappel, bien sûr, s'adresse d'abord, ici et maintenant, aux Jeûûûûnes des banlieues et autres racistes anti-indigènes privilégiés par le pouvoir socialiste).
:De même — je répète, ''de même'', car il s'agit du même principe — quiconque se fonde sur leurs caractéristiques personnelles pour refuser à certains l'accès de sa propriété légitime ne commet aucune espèce d'injustice [9]


:"— connaissez-vous la différence  entre une cigogne ?
Ensuite, cela n'a pas de sens de parler d'« égalité » sous prétexte d'une nature commune : diriez-vous que tous les livres sont « égaux » parce que tous sont « également » des livres ?  
:"— non.
Non, c'est de l'humour britannique, du genre :
:"— eh bien  il n'y en a aucune, parce que les deux  pattes sont égales,  surtout la droite"  [10]


L'"égalité"  est une relation mathématique  entre  deux ''grandeurs'' ;  et pour  seulement  la ''concevoir''  entre les hommes, il faudrait  prouver  que l'on  peut ''les réduire, dans leur  infinie complexité,  à un nombre unique'',  qui puisse être  rendu égal  chez tous  [11].
:"— connaissez-vous la différence entre une cigogne ?
:— non.
:— eh bien il n'y en a aucune, parce que les deux pattes sont égales, surtout la droite." [10]


Non :  la seule  égalité concevable  entre les hommes est  celle  qui décrit  l'Amour de Dieu.  Amour  qui nous confère  ce fameux libre arbitre, afin  que chacun  d'entre nous  soit ''capax Dei''.  Mais ce qu'adorent  les socialistes  c'est leur propre pouvoir, qu'ils  croient omniscient  et infiniment bon, et qu'ils espèrent bien  rendre omnipotent  (c'est ce qu'implique  la notion  de "justice sociale"). Ils ne sont  que des idolâtres  de l'Etat -- d'où la pertinence de l'expression "les hommes de l'Etat".  Comme disait Chesterton : 
''L'égalité est une relation mathématique entre deux grandeurs ; et pour seulement la concevoir entre les hommes, il faudrait prouver que l'on peut les réduire, dans leur infinie complexité, à un nombre unique, qui puisse être rendu égal chez tous.''[11]


:"ôtez  le surnaturel, il ne reste  plus que ce qui n'est pas naturel".  
Non : la seule égalité concevable entre les hommes est celle qui décrit l'Amour de Dieu. Amour qui nous confère ce fameux libre arbitre, afin que chacun d'entre nous soit ''capax Dei''. Mais ce qu'adorent les socialistes c'est leur propre pouvoir, qu'ils croient Omniscient et Infiniment Bon, et qu'ils espèrent bien rendre Omnipotent (c'est ce qu'implique la notion de « justice sociale »).  
Ils ne sont que des idolâtres de l'Etat — si vous voulez les mettre mal à l'aise, parlez, justement, des « hommes de l'Etat » : cela les renvoie à leur condition d'êtres humains, que concerne aussi l'interdiction de voler inscrite au Décalogue. Comme disait Chesterton :


Et  anti-naturelle,  la falsification "égalitariste"  l'est certes  au possible : d'abord bien sûr  parce que  cette dénaturation  de la justice universelle  la tue de toute façon :  ''tout socialisme  institue  l'esclavagisme des uns  sur les autres'', et il est le seul  à discriminer de la sorte :  sa prétendue  "égalité" n'est pas seulement ''impossible'',  elle est tout simplement ''inconcevable'' [12].
:ôtez le surnaturel, il ne reste plus que ce qui n'est pas naturel.  


Autre aspect  nécessaire  de cette révolte  contre la nature et son Créateur : elle impose  la ''perversion morale''  puisqu'avec elle,  les traits personnels  qui donneront accès  à la caste des maîtres,  pour y vivre  par la force  sur le dos des autres,  ont toutes les chances  – à la différence par exemple  du socialisme raciste, où le critère  de l'injustice  est simplement ''le hasard'' – d'être  les plus ''pervers''  qui soient :  l'improductivité, le parasitisme,  la bêtise,  l'ignorance, la violence, le mensonge, la manipulation.
Et anti-naturelle, la falsification « égalitariste » l'est certes au possible : d'abord bien sûr parce que cette dénaturation de la justice universelle la tue de toutes façons : tout socialisme institue l'esclavagisme des uns sur les autres, et il est le seul à discriminer de la sorte : sa prétendue « égalité » n'est pas seulement impossible, elle est tout simplement inconcevable.[12]


Bref, dans le socialisme pseudo-"égalitaire", et  pour paraphraser Pierre Dac :  
Autre aspect nécessaire de cette révolte contre la nature et son Créateur : elle impose la perversion morale puisqu'avec elle, les traits personnels qui donneront accès à la caste des maîtres, pour y vivre par la force sur le dos des autres, ont toutes les chances — à la différence du socialisme raciste, où le critère de l'injustice est simplement le hasard — d'être les plus pervers qui soient : l'improductivité, le parasitisme, la bêtise, l'ignorance, la violence et le mensonge.
 
:"il ne suffit pas  de s'imposer à autrui, encore faut-il  le faire  parce qu'on  n'est bon à rien".


Bref, dans le socialisme pseudo-« égalitaire », et pour paraphraser Pierre Dac :
:« il ne suffit pas de s'imposer à autrui, encore faut-il le faire parce qu'on n'est bon à rien ».


==Notes==
==Notes==
[1] "Rejoinder to Loren Lomasky, 'The Argument From Mere Argument'", ''Liberty'', septembre 1989 ; première publication ibid., novembre 1989.
[1] « Rejoinder to Loren Lomasky, 'The Argument From Mere Argument' », ''Liberty'', septembre 1989 ; première publication ibid., novembre 1989.


[2] Un autre aspect de cette rationalité est la capacité (secondaire) de l'homme à créer de l'information : ce que saint Thomas d'Aquin appelait la dignité d'être cause, qui est la source de toute production. Comme toute chose produite se retrouve d'abord en possession du producteur, le principe de non-agression établit le Droit du producteur (contre les prétentions de tout prédateur violent).
[2] Un autre aspect de cette rationalité est la capacité (secondaire) de l'homme à créer de l'information : ce que saint Thomas d'Aquin appelait la dignité d'être cause, qui est la source de toute production. Comme toute chose produite se retrouve d'abord en possession du producteur, le principe de non-agression établit le Droit du producteur (contre les prétentions de tout prédateur violent).
 
[3] voire par les socialistes eux-mêmes vis-à-vis de leurs voisins, quand ils ne prétendent pas agir en tant qu'hommes de l'Etat. Leur pratique politique est essentiellement schizophrène, ils mènent une double vie, c'est le chapeau magique avec marqué "homme de l'Etatqui les rend fous.
[3] voire par les socialistes eux-mêmes vis-à-vis de leurs voisins, quand ils ne prétendent pas agir en tant qu'hommes de l'Etat. Leur pratique politique est essentiellement schizophrène, ils mènent une double vie, c'est le chapeau magique avec marqué « homme de l'Etat » qui les rend fous.


[4] Comme les syndicalistes du XIXème siècle, qui avouaient candidement que leur but était d'empêcher l'embauche des autres travailleurs.
[4] Comme les syndicalistes du XIXème siècle, qui avouaient candidement que leur but était d'empêcher l'embauche des autres travailleurs.


[5] Cf. Anthony de Jasay : ''L'Etat'', Paris, Les Belles Lettres, 1993, ch. 3 : "Les Valeurs démocratiqueset notamment ''L'Amour de la symétrie''.
[5] Cf. Anthony de Jasay : ''L'Etat'', Paris, Les Belles Lettres, 1993, ch. 3 : « Les Valeurs démocratiques » et notamment ''L'Amour de la symétrie''.


[6] par exemple, le pseudo-débat sur la justice des situations   (sur la prétendue "justice sociale") alors qu'il faut nécessairement juger celle des actes, n'existe que parce que l'imposture pseudo-expérimentaliste du socialisme a écarté le raisonnement logique et nié le libre arbitre.  
[6] par exemple, le pseudo-débat sur la justice des situations (sur la prétendue « justice sociale ») alors qu'il faut nécessairement juger celle des actes, n'existe que parce que l'imposture pseudo-expérimentaliste du socialisme a écarté le raisonnement logique et nié le libre arbitre.  


[7] S'il est vrai qu'un mot se définit à partir des traits communs aux objets qu'il désigne, ce mot n'en désigne pas moins ''toutes les caractéristiques'' de ces objets, y compris leurs différences : cf. Ayn Rand, ''Introduction to Objectivist Epistemology''. New York, New American Library, 1980.
[7] S'il est vrai qu'un mot se définit à partir des traits communs aux objets qu'il désigne, ce mot n'en désigne pas moins ''toutes les caractéristiques'' de ces objets, y compris leurs différences : cf. Ayn Rand, ''Introduction to Objectivist Epistemology''. New York, New American Library, 1980.


[8] et même martien ou vénusien s'il existait des Martiens et les Vénusiens qui soient des êtres rationnels.
[8] et même martien ou vénusien s'il existait des Martiens et les Vénusiens qui soient des êtres rationnels.


[9] L'exclusion est inhérente à la nature du droit et la question n'est jamais de savoir si on exclut. Elle est toujours de savoir qui a le droit de le faire et au nom de quels principes.
[9] L'exclusion est inhérente à la nature du droit et la question n'est jamais de savoir si on exclut. Elle est toujours de savoir qui a le droit de le faire et au nom de quels principes.


[10] Pour celle-là, merci à Florin Aftalion.
[10] Pour celle-là, merci à Florin Aftalion.


[11] C'est sûrement ce que certains socialistes ont dans la tête : comme critère unique à quoi réduire les hommes, l'argent est un bon candidat et nul n'est autant obsédé par l'argent des autres qu'un socialiste.
[11] C'est sûrement ce que certains socialistes ont dans la tête : comme critère unique à quoi réduire les hommes, l'argent est un bon candidat et nul n'est autant obsédé par l'argent des autres qu'un socialiste.


[12] Le principe de propriété "théoriquement" universalisable et concurrent de la propriété naturelle est le ''communisme universel''. Mais ce prétendu "principen'est qu'un tissu de contradictions : il implique qu'on doive demander la permission à ''tout le monde'' pour… demander la permission de faire quoi que ce soit. Or, si cette permission, on l'a au départ, c'est qu'on reconnaît d'emblée le principe inverse, celui de la ''propriété de soi''. Le prétendu "communisme universelest donc absurde, il ne sert qu'à détruire le seul principe qui ne le soit pas.
[12] Le principe de propriété « théoriquement » universalisable et concurrent de la propriété naturelle est le ''communisme universel''. Mais ce prétendu « principe » n'est qu'un tissu de contradictions : il implique qu'on doive demander la permission à ''tout le monde'' pour… demander la permission de faire quoi que ce soit. Or, si cette permission, on l'a au départ, c'est qu'on reconnaît d'emblée le principe inverse, celui de la ''propriété de soi''. Le prétendu « communisme universel » est donc absurde, il ne sert qu'à détruire le seul principe qui ne le soit pas.


L'ersatz de la "démocratiepeut expliquer pourquoi les démocrates-sociaux tiennent tellement au suffrage universel. En fait, je n'ai pas autant de pouvoir que le communiste Chirac et même une démocratie directe n'est qu'une dictature de l'électeur médian. Rousseau se faisait une fausse idée de la "représentationet Condorcet n'était pas allé assez loin : ''il n'existe aucune procédure de décision que l'on puisse dire "collective"''.
L'ersatz de la « démocratie » peut expliquer pourquoi les démocrates-sociaux tiennent tellement au suffrage universel. En fait, je n'ai pas autant de pouvoir que le communiste Chirac et même une démocratie directe n'est qu'une dictature de l'électeur médian. Rousseau se faisait une fausse idée de la « représentation » et Condorcet n'était pas allé assez loin : ''il n'existe aucune procédure de décision que l'on puisse dire « collective »''.


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Version actuelle datée du 24 November 2016 à 05:52

L'identité des Droits et sa falsification « égalitariste »

Par François Guillaumat

Accuser ceux qui pensent encore qu'ils sont chez eux de « prôner » une « discrimination » entre les races n'est qu'un truc dont les soixante-huitards au pouvoir se servent… pour y demeurer, et détruire ainsi plus avant les Droits de leurs sujets. C'est le libre choix d'autrui qu'ils désignent ainsi, ne cherchant qu'à imposer le leur à la place.

Discrimination est un bruit que le socialiste fait avec la bouche pour paralyser sa victime avant de l'attaquer. Mais il n'est pas serpent, ni nous lapin : rien n'en fait notre prédateur naturel, rien ne fait de nous sa proie légitime. Bien au contraire, nous sommes tous des êtres rationnels, et en tant que tels nous savons que tous les hommes ont certains droits identiques, liés sur notre nature humaine commune et fondés sur l'obligation de soumettre la définition de la justice aux règles de la logique. Et pour notre part, nous comprenons ce que cela implique : cela disqualifie entièrement la prétention des socialistes à vivre en caste privilégiée, vivant par la force sur notre dos, et nous forçant à entretenir ses parasites. Et comme ils sont les seuls à perpétuer l'injustice, les cris de discrimination dont ils cherchent à nous intimider, nous les percevons comme de pures provocations.

Le juste est une catégorie du vrai : il n'y a donc qu'une seule méthode propre aux êtres humains pour distinguer le juste de l'injuste, c'est celle qui permet de distinguer le vrai du faux : ce que Ayn Rand appelait l'identification non-contradictoire de la réalité. Quiconque prétend se soustraire aux exigences de la logique dit forcément le faux (et sert l'injustice). Cette contrainte-là conduit à deux conclusions :

— Comme il n'existe aucun phénomène social qui ne soit issu de la décision personnelle, la justice doit nécessairement juger des actes : toujours dire qui a le droit de faire quoi, avec quoi et quand, et surtout pourquoi. Et la théorie du droit de faire quoi, avec quoi et quand, c'est une définition de principe de la propriété légitime, ce que Hans-Hermann Hoppe résume en disant :
« toute philosophie politique qui n'est pas construite comme une théorie des droits de propriété passe complètement à côté de son objet et doit par conséquent être rejetée d'emblée comme un verbiage dépourvu de sens pour une théorie de l'action . »[1]
— Deuxième conclusion : il n'y a qu'un principe objectivement identifiable, universellement applicable et exclusif de tout autre, c'est celui de la non-agression : que nul ne s'en prenne à la personne ni aux biens d'autrui.

Comme toute vérité universelle, celle-ci a bien des aspects. Outre la Révélation, toujours conforme à la raison :

« tu ne voleras pas, tu ne désireras pas injustement le bien d'autrui, etc. »,

on peut souligner que cette règle définit un droit pour des êtres rationnels : seuls des êtres capables de penser ont besoin d'un droit, étant responsables de reconnaître le juste et l'injuste, car ils peuvent choisir entre le bien et le mal. L'homme est le seul être qui soit né sans une norme de conduite automatique et c'est parce que Dieu a voulu qu'il soit libre : la liberté politique procède de la liberté métaphysique[2]. La non-agression est donc une règle de justice universelle, inséparable de notre nature humaine commune.

Elle implique, entre beaucoup d'autres choses, que nul n'a le droit de disposer la personne ni des biens de quiconque sans son consentement.

— Quiconque prétend que certains auraient le droit de faire ce qui est interdit aux autres, voire ce que lui-même interdit aux autres se réfute par le fait même qu'il est un être humain, que rien ne distingue des autres en la matière — c'est-à-dire du point de vue moral — sinon qu'il a fait le choix de l'imposture et de l'injustice.
— Aucune différence ni sociale, ni raciale, ni pseudo-scientifique — trois grands prétextes du socialisme — ne justifie que la société soit légalement coupée en deux castes, une caste d'agresseurs et une de victimes, une de voleurs et une de volés, une d'esclaves et une de propriétaires d'esclaves, une d'exploiteurs et une d'exploités.
— Il n'y a pas de chapeau magique avec marqué dessus « homme de l'Etat », qui puisse laver de leur culpabilité criminelle les individus qui volent, envahissent et tuent en violation de ces règles universelles, que respectent les gens normaux.
— Les hommes de l'Etat socialiste, qui se prennent pour des surhommes parce qu'ils s'exemptent eux-mêmes de ces règles communes et forcent les autres à payer leurs erreurs et leurs fautes, ne sont que des gangsters, c'est-à-dire des sous-hommes au regard de la morale universelle.

Les socialistes étant ainsi définis : comme des bandits tellement malhonnêtes qu'ils refusent même de reconnaître qu'ils en sont, ils ont besoin d'un système de sophismes qui oblitère une condamnation aussi radicale et irréfutable que celle-ci. Il faut disqualifier la seule règle rationnellement défendable de manière à ce qu'on ne puisse plus que « divaguer entre les normes indéfinissables et les exigences absurdes » : ce qui, du point de vue du nuisible socialiste, n'est pas un inconvénient mais l'avantage décisif ardemment recherché, puisqu'alors, il peut les invoquer pour faire n'importe quoi, et qu'on ne peut en déduire aucun critère prouvant qu'il y a échoué. Nous allons voir avec quel succès.

Il leur faut avant tout écarter la logique :
toute l'idéologie démocrate-sociale contemporaine fait semblant d'« oublier » que l'expérience est dépendante de la logique et ne peut donc jamais la contredire validement.
Elle prétend à la place fonder la norme sociale sur de prétendues « expériences » du même nom : c'est l'imposture scientiste des technocrates, pseudo-mesures à la clé, que les ignorants appellent parfois « économisme ».
Quant à ceux qui s'obstinent à dire que deux et deux font quatre, et qu'on n'a nul besoin d'« expériences » pour le savoir, ce sont des dogmatiques et des extrémistes, en un mot des ultras. Et comme tels, dûment rejetés dans les ténèbres extérieures où gémissent les incroyants, ceux qui n'adhèrent pas à l'idolâtrie démocrate-sociale de l'Etat : non pas malgré leur logique irréfutable mais à cause de celle-ci.
— Il faut ensuite falsifier la règle universellement reconnue et pratiquée par tous les gens normaux[3] :
estropiée par le socialisme, la condition fondamentale d'une règle de justice — l'identité des droits, conséquence de la nature rationnelle commune à tous les hommes, devient la prétendue « égalité », qui trône — à tout seigneur tout honneur — comme le fétiche central du Panthéon démocrate-social.

On va voir que cette falsification est bel et bien un vampirisme normatif, une zombification de la règle, qui la détruit dans sa nature fondamentale, tout en gardant son apparence, afin de revenir tourmenter les vivants :

détruite dans sa nature fondamentale :
le socialisme prévoit expressément ce que Frédéric Bastiat dénonçait comme le critère même de l'injustice : que la loi permette à certains de faire ce qu'elle punit comme un crime de la part des autres.
Aujourd'hui, il nie la nature humaine (eh oui : ces démocrates-sociaux avec leur truc du prétendu « racisme », eh bien ils la nient depuis un demi-siècle, cette nature humaine qui nous est commune : par exemple Hannah Arendt avec beaucoup, beaucoup d'autres).
A ce compte-là, la prétendue « égalité » ne peut plus rien vouloir dire…
... tout en gardant son apparence.
On pourrait après tout penser que la différence n'est que verbale entre l'identité et une « égalité » des droits.
Mais c'est que le socialisme disqualifie la logique, tue les disciplines spécifiques de la philosophie morale, et notamment l'obligation de concevoir la justice suivant un critère cohérent de la possession légitime, tandis que l'imposture scientiste nie la création d'information par l'esprit de l'homme et se fait forte de fonder de prétendus « droits » sur l'idée qu'elle se fait des « besoins » des gens.
La conception démocrate-sociale des droits dégénère donc en lettre au Père Noël, et l'« égalité des droits » en prétendue « universalité » des prétendus « droits socialistes de l'homme »…
« Prétendu » répété et souligné, parce que l'examen rationnel y voit bien, comme dans tout socialisme, l'institution d'une caste de maîtres régnant sur une caste d'esclaves.

Et c'est là que la règle de justice, zombifiée par le socialisme…

... revient tourmenter les vivants.
Les premiers socialistes, comme Auguste Comte, niaient ouvertement les droits de l'homme[4]. Depuis, les socialistes sont moins francs (ils ne peuvent pas être honnêtes) mais la falsification qu'ils en font, la ritournelle éculée des prétendus « droits à », n'est qu'une arrogante litanie de pétitions de principe esclavagistes.
Prenons le prétendu « droit au logement » de l'agitation communiste éponyme : il s'agit de détruire la propriété du sol, prototype de l'appropriation naturelle légitime.
En découle l'esclavagisme : il s'agit de remplacer le droit naturel de se loger par les moyens qu'on n'a pas volés, par une violence qui force certains, sous la menace des armes, à payer le logement d' autres personnes. Donc, esclavagisme… Et arbitraire absolu, puisque ce prétendu « droit au logement », on ne pourra jamais dire qu'il est respecté — la plupart des voleurs du DAL ne sont que soi-disant « mal logés » — et que les hommes de l'Etat pourront toujours imputer ce prétendu fait au manque d'argent volé, bien sûr pour en voler davantage.

De même, bien sûr, pour tous les autres prétendus « droits à »… « droits à » faire des autres ses esclaves, disait Ayn Rand. Les « droits socialistes de l'homme », c'est donc bel et bien l'invasion des morts-vivants.

Il s'agit aussi d'un processus orwellien, où le socialisme :

— falsifie la vérité : remplaçant l'identité des droits par leur prétendue « égalité », indéfinissable en raison.
— pour prendre sa place : il subsiste encore un vague rapport entre cette prétendue « égalité » et l'universalité de la norme dont découle l'identité des droits.

Et surtout, par tous les moyens, empêcher de la penser : car l'infinité des interprétations « également » défendables de cette prétendue « égalité »[5] noient la seule — celle des Droits — qui ait encore un lien avec une réalité quelconque. Et c'est un fait exprès, expliquant non seulement la place centrale mais encore le caractère tabou de ce fétiche sacré dans l'idolâtrie démocrate-sociale. Le socialisme égare l'enquête rationnelle vers de multiples faux débats dont, en falsifiant les prémisses, il a fermé la porte de sortie :

Entre autres[6], puisque c'est le truc du prétendu « racisme » qui sert de prétexte à cette discussion :

— Qu'on tire des conclusions politiques du débat sur l'inné et l'acquis fait rigoler ceux qui ont compris le Droit. L'injustice socialiste est évidemment commune à ceux pour qui des différences innées justifieraient la domination légale des uns par les autres et à ceux pour qui, en l'absence d'inégalités naturelles, il faudrait que tout le monde soit réduit au même brouet communiste… par une caste supérieure omnipotente.
— De même, c'est une erreur de catégorie qui fonde cette indignation spontanée organisée contre Jean-Marie Le Pen pour avoir, je cite, « constaté l'inégalité des races ». Car si les races existent, la notion même de race ne peut désigner que des différences au sein de cette commune nature humaine. Ce n'est donc pas nier la nature commune des hommes que constater leurs différences : comme le Droit qui nous est commun, ces différences font elles-mêmes partie de la nature de l'homme. (que, comme on l'a vu, les pseudo-démocrates socialistes nient par ailleurs)[7]
C'est à ce béaba de la sémantique que Jean-Marie Le Pen, correctement formé par les Pères jésuites, nous a rappelés.
Avec deux conséquences :
tout d'abord — et ce sont là des rappels — ces différences n'ont absolument aucune portée sur l'identité de nos Droits. Personne n'a le Droit d'agresser personne, point final. Que l'un, ou l'autre, soit bleu, orange ou vert[8] (ce rappel, bien sûr, s'adresse d'abord, ici et maintenant, aux Jeûûûûnes des banlieues et autres racistes anti-indigènes privilégiés par le pouvoir socialiste).
De même — je répète, de même, car il s'agit du même principe — quiconque se fonde sur leurs caractéristiques personnelles pour refuser à certains l'accès de sa propriété légitime ne commet aucune espèce d'injustice [9]

Ensuite, cela n'a pas de sens de parler d'« égalité » sous prétexte d'une nature commune : diriez-vous que tous les livres sont « égaux » parce que tous sont « également » des livres ? Non, c'est de l'humour britannique, du genre :

"— connaissez-vous la différence entre une cigogne ?
— non.
— eh bien il n'y en a aucune, parce que les deux pattes sont égales, surtout la droite." [10]

L'égalité est une relation mathématique entre deux grandeurs ; et pour seulement la concevoir entre les hommes, il faudrait prouver que l'on peut les réduire, dans leur infinie complexité, à un nombre unique, qui puisse être rendu égal chez tous.[11]

Non : la seule égalité concevable entre les hommes est celle qui décrit l'Amour de Dieu. Amour qui nous confère ce fameux libre arbitre, afin que chacun d'entre nous soit capax Dei. Mais ce qu'adorent les socialistes c'est leur propre pouvoir, qu'ils croient Omniscient et Infiniment Bon, et qu'ils espèrent bien rendre Omnipotent (c'est ce qu'implique la notion de « justice sociale »). Ils ne sont que des idolâtres de l'Etat — si vous voulez les mettre mal à l'aise, parlez, justement, des « hommes de l'Etat » : cela les renvoie à leur condition d'êtres humains, que concerne aussi l'interdiction de voler inscrite au Décalogue. Comme disait Chesterton :

ôtez le surnaturel, il ne reste plus que ce qui n'est pas naturel.

Et anti-naturelle, la falsification « égalitariste » l'est certes au possible : d'abord bien sûr parce que cette dénaturation de la justice universelle la tue de toutes façons : tout socialisme institue l'esclavagisme des uns sur les autres, et il est le seul à discriminer de la sorte : sa prétendue « égalité » n'est pas seulement impossible, elle est tout simplement inconcevable.[12]

Autre aspect nécessaire de cette révolte contre la nature et son Créateur : elle impose la perversion morale puisqu'avec elle, les traits personnels qui donneront accès à la caste des maîtres, pour y vivre par la force sur le dos des autres, ont toutes les chances — à la différence du socialisme raciste, où le critère de l'injustice est simplement le hasard — d'être les plus pervers qui soient : l'improductivité, le parasitisme, la bêtise, l'ignorance, la violence et le mensonge.

Bref, dans le socialisme pseudo-« égalitaire », et pour paraphraser Pierre Dac :

« il ne suffit pas de s'imposer à autrui, encore faut-il le faire parce qu'on n'est bon à rien ».

Notes

[1] « Rejoinder to Loren Lomasky, 'The Argument From Mere Argument' », Liberty, septembre 1989 ; première publication ibid., novembre 1989.

[2] Un autre aspect de cette rationalité est la capacité (secondaire) de l'homme à créer de l'information : ce que saint Thomas d'Aquin appelait la dignité d'être cause, qui est la source de toute production. Comme toute chose produite se retrouve d'abord en possession du producteur, le principe de non-agression établit le Droit du producteur (contre les prétentions de tout prédateur violent).

[3] voire par les socialistes eux-mêmes vis-à-vis de leurs voisins, quand ils ne prétendent pas agir en tant qu'hommes de l'Etat. Leur pratique politique est essentiellement schizophrène, ils mènent une double vie, c'est le chapeau magique avec marqué « homme de l'Etat » qui les rend fous.

[4] Comme les syndicalistes du XIXème siècle, qui avouaient candidement que leur but était d'empêcher l'embauche des autres travailleurs.

[5] Cf. Anthony de Jasay : L'Etat, Paris, Les Belles Lettres, 1993, ch. 3 : « Les Valeurs démocratiques » et notamment L'Amour de la symétrie.

[6] par exemple, le pseudo-débat sur la justice des situations (sur la prétendue « justice sociale ») alors qu'il faut nécessairement juger celle des actes, n'existe que parce que l'imposture pseudo-expérimentaliste du socialisme a écarté le raisonnement logique et nié le libre arbitre.

[7] S'il est vrai qu'un mot se définit à partir des traits communs aux objets qu'il désigne, ce mot n'en désigne pas moins toutes les caractéristiques de ces objets, y compris leurs différences : cf. Ayn Rand, Introduction to Objectivist Epistemology. New York, New American Library, 1980.

[8] et même martien ou vénusien s'il existait des Martiens et les Vénusiens qui soient des êtres rationnels.

[9] L'exclusion est inhérente à la nature du droit et la question n'est jamais de savoir si on exclut. Elle est toujours de savoir qui a le droit de le faire et au nom de quels principes.

[10] Pour celle-là, merci à Florin Aftalion.

[11] C'est sûrement ce que certains socialistes ont dans la tête : comme critère unique à quoi réduire les hommes, l'argent est un bon candidat et nul n'est autant obsédé par l'argent des autres qu'un socialiste.

[12] Le principe de propriété « théoriquement » universalisable et concurrent de la propriété naturelle est le communisme universel. Mais ce prétendu « principe » n'est qu'un tissu de contradictions : il implique qu'on doive demander la permission à tout le monde pour… demander la permission de faire quoi que ce soit. Or, si cette permission, on l'a au départ, c'est qu'on reconnaît d'emblée le principe inverse, celui de la propriété de soi. Le prétendu « communisme universel » est donc absurde, il ne sert qu'à détruire le seul principe qui ne le soit pas.

L'ersatz de la « démocratie » peut expliquer pourquoi les démocrates-sociaux tiennent tellement au suffrage universel. En fait, je n'ai pas autant de pouvoir que le communiste Chirac et même une démocratie directe n'est qu'une dictature de l'électeur médian. Rousseau se faisait une fausse idée de la « représentation » et Condorcet n'était pas allé assez loin : il n'existe aucune procédure de décision que l'on puisse dire « collective ».