Syndicats

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Vu de Suisse : L’analphabétisme économique des syndicats


Syndicat - Association de personnes en vue de défendre des intérêts professionnels communs. Il existe des syndicats patronaux, des syndicats paysans, mais ce sont évidemment les syndicats de salariés qui tiennent la plus grande place dans la vie sociale et économique aujourd’hui. Le syndicalisme s’est développé suivant deux schémas : le premier, politique, a donné le syndicalisme révolutionnaire. Il part du principe que le sort des salariés ne peut être amélioré dans le cadre de la société capitaliste. La Charte d’Amiens (1905) inspire en France ce type de syndicalisme, auquel se rattachent CGT, FO et CFDT. Le deuxième schéma syndical est économique, et consiste à obtenir sur le marché du travail des positions de force, et si possible des positions de monopole (closed shop) permettant de négocier des salaires et des conditions de travail plus avantageuses pour les salariés. Avec le temps, politique et économique se sont étroitement liés en France, alors qu’ils se séparaient plus nettement dans un grand nombre d’autres pays (Allemagne Fédérale, États-Unis et Royaume-Uni). Les économistes doutent fortement de l’efficacité à long terme de l’action syndicale. Il existe en effet une loi assez stricte qui aligne le niveau des rémunérations (financières ou en nature) sur celui des productivités. Des syndicats peuvent obtenir temporairement et pour quelques activités des conditions plus avantageuses que celles qu’autoriserait la productivité; mais ce succès n’est qu’un transfert, au détriment d’autres salariés ou des consommateurs, et ne saurait durablement remettre en cause le niveau des rémunérations. Une autre source de scepticisme à l’égard du syndicalisme contemporain est l’analyse des conditions internes de fonctionnement des syndicats. Les leaders syndicaux sont assimilables à des « dirigeants d’une entreprise non contrôlés ». Les syndiqués n’ont pas vraiment le moyen de contrôler l’action des leaders. Ceux-ci procèdent donc par actions spectaculaires et de court terme qui leur permettent d’être facilement réélus sans sanction démocratique véritable. Les leaders syndicaux sont également davantage tournés vers le « marché politique » où ils obtiennent pouvoir et privilèges, que vers le marché du travail où ils se heurtent aux réalités économiques. Voilà pourquoi le rôle des syndicats est de plus en plus mal perçu dans l’opinion publique occidentale, et les privilèges syndicaux de plus en plus mal supportés. En France, le privilège qui consiste pour un petit nombre de syndicats (CGT, FO, CFDT, CFTC, CGC) à disposer du monopole de représentation et de négociation est particulièrement anachronique.
Extrait de l’abécédaire du site Liberté | Responsabilité (le texte a été rédigé au milieu des années 2000 et demanderait à être mis à jour sur certains points secondaires)