Politique étrangère rothbardienne

From Liberpédia
Révision datée du 12 August 2018 à 13:04 par Turion (discussion | contribs) (→‎Partisans)

À la suite de Murray Rothbard, les rothbardiens sont des auteurs libéraux généralement rationnels sur les autres sujets politiques, mais parfaitement incompétents, nuisibles et délirants en politique étrangère.

Le leurre des frontières

Rothbard, en effet, avait résumé correctement la position libérale vis-à-vis de l’État par « if you wish to know how libertarians regard the State and any of its acts, simply think of the State as a criminal band, and all of the libertarian attitudes will logically fall into place », mais semble ne pas en avoir déduit la position libérale vis-à-vis des États au pluriel : ceux-ci sont des gangs de criminels, certains sont pires que d’autres, et on ne peut pas a priori savoir lesquels.

Surtout, par une sorte de sophisme de « l’herbe est toujours plus verte ailleurs », combiné au Rothbard#Le_leurre_des_fronti.C3.A8res, les rotbhardiens partent du principe que « leur » État — la démocratie américaine — est nécessairement le pire régime qui soit. Rothbard n’est jamais sorti des États-Unis, et ne semblait pas concevoir à quel point, si, l’oppression étatique peut être bien pire ailleurs.

Pire, tous les principes libéraux tels que rejet de la démocratie et du socialisme ou plus généralement du collectivisme (car ils violent nécessairement les droits individuels) sont soudain oubliés dès lors qu’il est question « d’étrangers » : soudain les nationalisation d’entreprises privées deviennent formidables, n’importe quel chef local élu ou non devient « représentant légitime » de son « peuple », la propriété « collective » d’un « peuple » sur « ses » terres devient sacrée, etc.

Conséquences

Cette ignorance et ces sophismes ont notamment conduit les rothbardiens à défendre une belle brochette d’assassins socialistes :

  • L’Union des républiques socialistes soviétiques, contre la démocratie libérale américaine [1] ;
  • Le sinistre et communiste directeur de prison argentin à Cuba [2] ;
  • Les terroristes « palestiniens » contre la démocratie libérale israélienne [3][4] (Conflit israélo-arabe) ;
  • La République islamique d’Iran, régime totalitaire et rêvant d’un deuxième holocauste [5] ;
  • Bachar el-Assad, dictateur, secrétaire régional du Parti arabe socialiste Baas ;
  • Saddam Hussein, dictateur, Parti arabe socialiste Baas ;
  • Mouammar Kadhafi, dictateur, « Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste »[6],
  • Poutine [7].

Partisans

Repaires

  • antiwar.com
  • lewrockwell.com

Exemples

As many government officials around the world have done, Mosaddegh nationalized the country’s oil industry, arguing that natural resources belonged to the nation. [...]
Because by this time, the U.S. deep state had launched its Cold War against America’s World War II partner and ally, the Soviet Union, which was run by a communist regime.
Yet many libertarians have taken up the universalism mantra. Calls for the global recognition of rights based on liberal individualism and the promotion of an ill-defined “libertarian cosmopolitanism” suggest the same kind of universalist hubris that imagines an inescapable arc to human history. A form of libertarian universalism is behind the creation of international organizations like the Atlas Network, just as it is behind the impulse to argue for western “tolerance” and constitutionalism before the nascent Iraqi National Assembly.
The United States government has never allowed independent governments in Latin America. Every time people elect a government that represents them instead of US economic interests, Washington overthrows the elected government. Marine General Smedley Butler told us this as have many others. There is no doubt about it.
Currently, Washington is trying to overthrow the governments of Venezuela and Nicaragua and has bought off the Ecuadorian government with oil purchases and the usual personal bribes. Evo Morales government in Bolivia is also targeted by Washington. The Obama regime succeeded in removing the reform governments in Honduras, Argentina, and Brazil.

Autres approches

Les Objectivistes, en revanche, à la suite de Ayn Rand/Critique, péchent certes au contraire par une idéalisation excessive des États-Unis, mais au moins ont une analyse correcte en politique étrangère. Voir par exemple :

  • Elan Journo, [8]