François Ier

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Pape de l’Église catholique, d’origine argentine, dit « El Papa Pancho Primero » ou encore « Panchito » en espagnol. Il se distingue comme étant le pape le plus ouvertement anti-libéral, sans doute le plus collectiviste que l’Église ait jamais choisi depuis Paul VI.

Tant que ne seront pas résolus radicalement les problèmes des pauvres, en renonçant à l’autonomie absolue des marchés et de la spéculation financière, et en attaquant les causes structurelles de la disparité sociale,[173] les problèmes du monde ne seront pas résolus, ni en définitive aucun problème. La disparité sociale est la racine des maux de la société. [...]
Nous ne pouvons plus avoir confiance dans les forces aveugles et dans la main invisible du marché. La croissance dans l’équité exige quelque chose de plus que la croissance économique, bien qu’elle la suppose ; elle demande des décisions, des programmes, des mécanismes et des processus spécifiquement orientés vers une meilleure distribution des revenus, la création d’opportunités d’emplois, une promotion intégrale des pauvres qui dépasse le simple assistanat.
l’heure est venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde [...]
La technologie, liée aux secteurs financiers, qui prétend être l’unique solution aux problèmes, de fait, est ordinairement incapable de voir le mystère des multiples relations qui existent entre les choses, et par conséquent, résout parfois un problème en en créant un autre. [...]
Accuser l’augmentation de la population et non le consumérisme extrême et sélectif de certains est une façon de ne pas affronter les problèmes. On prétend légitimer ainsi le modèle de distribution actuel où une minorité se croit le droit de consommer dans une proportion qu’il serait impossible de généraliser, parce que la planète ne pourrait même pas contenir les déchets d’une telle consommation.[...]
Il devient indispensable de créer un système normatif qui implique des limites infranchissables et assure la protection des écosystèmes, avant que les nouvelles formes de pouvoir dérivées du paradigme techno-économique ne finissent par raser non seulement la politique mais aussi la liberté et la justice.[...]
La faiblesse de la réaction politique internationale est frappante. La soumission de la politique à la technologie et aux finances se révèle dans l’échec des Sommets mondiaux sur l’environnement. Il y a trop d’intérêts particuliers, et très facilement l’intérêt économique arrive à prévaloir sur le bien commun et à manipuler l’information pour ne pas voir affectés ses projets.[...]
Finally, I cannot but speak of the serious risks associated with the invasion, at high levels of culture and education in both universities and in schools, of positions of libertarian individualism. A common feature of this fallacious paradigm is that it minimizes the common good, that is, “living well”, a “good life” in the community framework, and exalts the selfish ideal that deceptively proposes a “beautiful life”. If individualism affirms that it is only the individual who gives value to things and interpersonal relationships, and so it is only the individual who decides what is good and what is bad, then libertarianism, today in fashion, preaches that to establish freedom and individual responsibility, it is necessary to resort to the idea of “self-causation”. Thus libertarian individualism denies the validity of the common good because on the one hand it supposes that the very idea of “common” implies the constriction of at least some individuals, and the other that the notion of “good” deprives freedom of its essence.
The radicalization of individualism in libertarian and therefore anti-social terms leads to the conclusion that everyone has the “right” to expand as far as his power allows, even at the expense of the exclusion and marginalization of the most vulnerable majority. Bonds would have to be cut inasmuch as they would limit freedom. By mistakenly matching the concept of “bond” to that of “constraint”, one ends up confusing what may condition freedom – the constraints – with the essence of created freedom, that is, bonds or relations, family and interpersonal, with the excluded and marginalized, with the common good, and finally with God.