Chat-qui-aboie
Origine : Free to choose de Milton Friedman via Bill traduit par [1]
« What would you think of someone who said, “I would like to have a cat provided it barked”? Yet your statement that you favor a government provided it behaves as you believe desirable is precisely equivalent. The biological laws that specify the characteristics of cats are no more rigid than the political laws that specify the behavior of government agencies once they are established. The way the government behaves and the adverse consequences are not an accident, not a result of some easily corrected human mistake, but a consequence of its constitution in precisely the same way that a meow is related to the constitution of a cat.
Que penseriez-vous de quelqu’un qui vous dirait : « J’aimerais avoir un chat à condition qu’il aboie » ? Eh bien, quand vous affirmez que vous aimeriez un Etat à condition qu’il se comporte comme il vous semble souhaitable, cette affirmation est exactement équivalente. Les lois biologiques qui déterminent les caractéristiques des chats ne sont pas plus rigides que les lois politiques qui déterminent le comportement des services de l’État une fois qu’ils sont créés. Le comportement d’un État et ses conséquences désagréables ne sont pas des accidents, les résultats de quelque erreur humaine que l’on pourrait facilement corriger, mais les conséquences de son existence même, comme le miaou est constitutif de l’existence du matou.