Amalgame
L'amalgame est un procédé d'illusion fiscale par lequel les hommes de l'état mélangent une activité productive réelle à la redistribution politique dans le but de faire croire que ce pillage serait nécessaire à la production.
C'est évidemment faux, puisque l'action de l'état en tant que tel consiste à employer la force, et que la violence est destructrice. La plus grande partie de la prétendue production étatique, par les prétendus "services publics" et autres entreprises volées ("nationalisées"), n'est donc que de la redistribution politique, camouflée par l'amalgame avec une production réelle, production pour laquelle la violence d'état n'est évidemment pas nécessaire, compromettant au contraire la qualité et la continuité du service en parasitant cette production par des vols et des considérations politiques qui lui sont étrangères ou contraires.
Les hommes de l'état ne peuvent servir la production que si leur violence s'exerce contre des gens qui sont eux-mêmes des destructeurs, à savoir les voleurs et les assassins. Au-delà de ce type de violence - défensive et réparatrice, ils se conduisent eux-mêmes comme des voleurs et des assassins : sous les dénominations vides et supposées flatteuses de "solidarité", de "justice sociale", il ne s'agit que de pillage des faibles par les puissants.
Un type particulier d'amalgame mélange le pillage étatique avec la fourniture de services d'assurance et de couverture des risques, par analogie avec la "protection" supposée des hommes de l'état contre les voleurs et les assassins. L'illusion fiscale par l'amalgame y paraît achevée, puisque les victimes de ce pillage s'imaginent que sans lui, on ne pourrait pas leur fournir le service en question !