Loi de Say
Que si un marchand d’étoffes s’avisait de dire : ce ne sont pas d’autres produits que je demande en échange des miens, c’est de l’argent, on lui prouverait aisément que son acheteur n’est mis en état de le payer en argent que par des marchandises qu’il vend de son côté. « Tel fermier, peut-on lui répondre, achètera vos étoffes si ses récoltes sont bonnes ; il achètera d’autant plus qu’il aura produit davantage. Il ne pourra rien acheter, s’il ne produit rien.
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L’argent n’est que la voiture de la valeur des produits. Tout son usage a été de voiturer chez vous la valeur des produits que l’acheteur avait vendus pour acheter les vôtres ; de même, il transportera chez celui auquel vous ferez un achat, la valeur des produits que vous aurez vendus à d’autres.
http://www.wikiberal.org/wiki/Loi_des_d%C3%A9bouch%C3%A9s
Incompréhensions de la loi de Say
Récemment, une imcopréhension de la loi de Say semble ressurgir, notamment chez les partisans du revenu universel, particulièrement combiné avec un pseudo-transhumanisme. Elle prend généralement la forme des deux propositions contradictoires, combinées dans un même discours, que 1) les humains vont tout acheter aux robots 2) les humains ne vont rien acheter aux robots.
- «L’automatisation allant croissant, l’emploi disparaît. Le travail ne disparaît pas puisqu’en fait, il est occupé par les machines. […] Il faudra trouver un moyen de subsistance, surtout que c’est aussi les économies qui sont menacées. Si plus personne n’a de travail, plus personne n’a de revenus, plus personne ne consomme. Nos économies capitalistes sont basées sur la consommation de masse. Tout le système risque de s’autodétruire si on ne trouve pas un moyen de faire retomber sur les gens les revenus dégagés par l’automatisation. Et le revenu de base me semble être l’une des pistes les plus intéressantes. [1]
ou encore : 1) l'argent va disparaître 2) il faut revoir la distribution d'argent