Socialo-sadisme

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Le socialo-sadisme est une affection des socialistes méchants. Le socialo-sadique prend tellement de plaisir à faire du mal aux autres qu’il fera non seulement de la destruction « gratuite » (ou qu’il croit telle par son ignorance économique), du vandalisme, mais sera même prêt à supporter des coûts, voire souffrir lui-même pour y parvenir, parfois même à endurer exactement la même souffrance qu’il imposera à ses victimes.

Concerning resentment and envious malevolence little need be said. Resentment is at work when one so hates somebody for his more favorable circumstances that one is prepared to bear heavy losses if only the hated one might also come to harm. Many of those who attack capitalism know very well that their situation under any other economic system will be less favorable. Nevertheless, with full knowledge of this fact, they advocate a reform, e.g., socialism, because they hope that the rich, whom they envy, will also suffer under it. Time and again one hears socialists say that even material want will be easier to bear in a socialist society because people will realize that no one is better off than his neighbor.
Ludwig von Mises, Liberalism, p. 13 [1]

L’une des conséquences de l’esclavagisme-absurdisme est de faire oublier tout raisonnement économique au point de ne plus voir de différence entre création et destruction, production et vol. Dans sa version soft, chez les victimes de l’a-pensée communiste, le socialo-sadisme se traduit par la jalousie :

si mon voisin a une belle voiture, c’est qu’il me l’a volée. Si ja la détruis, c’est un peu comme si je la reprenais.

Comment éviter d’arriver à une telle conclusion une fois qu’on a accepté que le monde est un jeu à somme nulle, que le pillage n’est pas destructeur, qu’il n’y a pas de création mais de l’exploitation, et que donc la question est juste de savoir comment redistribuer cette richesse (même certains économistes parlent malheurement de « distribution » ou « allocation » des richesses comme si la richesse était distribuée et non créée), et que le pillage est un bon moyen pour y parvenir ?

Une blague bien connue dans les pays communistes est ainsi la suivante :

Deux voisins ont chacun une chèvre qui leur fournit du lait. La chèvre de l’un d’entre eux meurt soudain. Celui-ci prie alors Dieu de l’aider. Ses prières sont exaucées, et Dieu lui demande :
- J’ai entendu tes prières. Très bien, je t’exaucerai donc un souhait. Que désires-tu ? Une nouvelle chèvre ? Dix nouvelles chèvres ? Du lait pour toujours ?
- Non Seigneur, répond le paysan. Je veux juste que la chèvre de mon voisin crève aussi.

Et une autre :

1917 год. Внучка декабриста слышит шум на улице и посылает прислугу узнать, в чем дело. Вскоре прислуга возвращается:
- Революция, барыня!
- О, революция! Мой дед мечтал о революции! И чего же они хотят?
- Они хотят, чтобы не было богатых.
- Странно. Мой дед хотел, чтобы не было бедных
[1917. La fille d’un décabriste entend du bruit dans la rue et envoie un servant voir de quoi il s’agit. Le servant revient rapidement:
- C’est la révolution, Madame !
- Oh, la révolution ! Mon grand-père rêvait de la révolution. Et que demandent-ils, ces révolutionnaires ?
- Ils demandent à ce qu’il n’y ait plus de riches, Madame.
- C’est étrange, mon grand-père, lui, voulait qu’il n’y ait plus de pauvres...]

Ce comportement a même été documenté par des études scientifiques :

This paper studies utility interdependence in the laboratory. We design an experiment where subjects can reduce (“burn”) other subjects’ money. Those who burn the money of others have to give up some of their own cash to do so. Despite this cost, and contrary to the assumptions of economics textbooks, the majority of our subjects choose to destroy at least part of others’ money holdings. We vary experimentally the amount that subjects have to pay to reduce other people’s cash. The implied price elasticity of burning is calculated; it is mostly less than unity. There is a strong correlation between wealth, or rank, and the amounts by which subjects are burnt. In making their decisions, many burners, especially disadvantaged ones, seem to care about whether another person ‘deserves’ the money he has. Desert is not simply a matter of relative payoff.
Zizzo, D., & Oswald, A. J. (2001). Are people willing to pay to reduce others’ incomes? Annales d’Economie et de Statistique, 39–65.

Exemples de socialo-sadisme

Voir aussi

Impôts de la haine