Conquêtes sociales
Les conquêtes sociales se distinguent des autres institutions imposées par la caste exploiteuse en violation de la propriété naturelle en ce que celle-ci les présente comme des « avantages arrachés aux capitalistes au profit des travailleurs ».
La « conquête » est faite... sur les travailleurs
En réalité, c'est sur le dos des « travailleurs » que ces « conquêtes » sont « conquises », salariés et chômeurs. De deux manières principales :
- les hommes de l'Etat (à titre principal) et les syndicalistes (à titre secondaire) viennent voler la moitié de la paie des salariés dans le bureau du patron, puis ils en distribuent une partie aux « travailleurs », en disant :
- « voyez les cadeaux que je vous fais aux dépens des patrons »
- Les hommes de l'Etat, à l'instigation des syndicalistes, interdisent sous divers prétextes à diverses personnes de vendre les services de leur travail, en disant :
- « voyez comment je protège votre rémunération et votre emploi contre la concurrence sauvage »
cela, accompagné de la falsification marxiste de la lutte des classes, visant à faire croire aux salariés que les employeurs seraient leurs ennemis. Les ennemis des travaileurs, en fait, ce sont eux : les syndicalistes et autres hommes de l'Etat.
Un vol de pauvres
Les « conquêtes sociales » se font par définition aux dépens des plus faibles, et le plus souvent des plus pauvres : les chômeurs sont pauvres parce qu'ils ne gagnent pas leur vie et, « grâce aux conquêtes sociales », parce que la législation du travail leur interdit de travailler, toujours dans certains emplois et souvent dans tous les emplois, avec le salaire minimum imposé.