Sophisme de l’antonyme
From Liberpédia
Le sophisme de l’antonyme est une forme extrême du sophisme de l’épouvantail inversé.
Il consiste à masquer un anti-concept (ou un concept clairement inacceptable) sous un terme dont la définition opérationnelle raisonnable apparente en est le contraire complet.
- « La guerre, c’est la paix. »
- « La liberté, c’est l’esclavage. »
- « L’ignorance, c’est la force. »
- 1984
Exemples
- Le « féminisme » contemporain, qui vise à réduire les droits des femmes.
- Le « service public », qui consiste à exempter des entreprises de servir le public. (Toute entreprise doit servir le public si elle ne veut pas faire faillite ; or une entreprise publique est financée par la contrainte, soit même par des gens qu’elle ne sert pas, et peut donc continuer à être financée même si elle ne sert plus personne.)
- Les socialistes « anarcho-communistes » et « anarchistes conservateurs » qui veulent accroître le pouvoir de l’État.
- La « diversité culturelle », qui vise à réduire la diversité de choix culturel.
- Le « libéralisme réel » de Van Parijs, qui n’est qu’un vulgaire socialisme, et donc un faux libéralisme, un anti-libéralisme.
Exemples indirects
- Le désarmement des civils, par la violence, au nom de la lutte contre la violence [1]
- Des mouvements visant à réduire la reconnaissance de droits de l’homme universels (au profit de privilèges pour certains) reçoivent un « prix des droits de l’homme » [2]
- Les idiots utiles, qui luttent pour obtenir le contraire exact de leurs intérêts ou idéaux.
Les ministères du contraire
- Dans 1984, le ministère de la vérité, qui est en charge de mentir, le ministère de l’abondance, en charge d’appauvrir, etc. [3]
- Dans l’Allemagne national-socialiste, le Ministère de l’Alimentation était en charge d’organiser les famines[4].