Pascal Salin

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Pascal Salin (né le 16 mai 1939 à Paris) est un économiste de l'École autrichienne et libéral français.

Fonctions

  • Professeur à l'université de Paris IX Dauphine (après avoir été assistant à 22 ans)
  • Directeur du Centre de Recherche en théorie économique Jean-Baptiste Say.
  • Président de la Société du Mont Pèlerin de 1994 à 1996.
  • A été consultant, notamment, du service d’études du Fonds monétaire international (FMI), du gouvernement du Niger, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du Harvard Institute for International Development

Œuvres

  • Libéralisme (2000) (ch. 11)
  • La concurrence (1995)
  • Libre-échange et protectionnisme (1991)
  • Macroéconomie (1991)
  • La vérité sur la monnaie (1990)
  • Présence de Jacques Rueff , Plon, Paris (1988) (en collaboration avec François Bourricaud)
  • L'arbitraire fiscal (1985) (ch. 4)
  • L'ordre monétaire mondial (1982)
  • L'unité monétaire au profit de qui?, Economica, Paris, 1980
  • "Inflation in France" dans L.B. Krause et W.S Salant (eds.), Worldwide Inflation Theory and Recent Experience, The Brookings Institution, Washington D.C., 1977, pp.545-87 (en collaboration avec Georges Lane).
  • Optica Report 1976 : Inflation and Exchange Rates Evidence and Policy Guidelines for the European Community, Commission of European Communities, 10 février 1977 (comme membre du Groupe Optica).
  • Le Franc contre l'expansion, Cujas, Paris, 1969 (en collaboration avec Marc Giboin et Jean-Dominique Lafay).
  • Une contribution à la théorie du revenu permanent, Presses universitaires de France, Paris, 1965 (en collaboration).

Articles

Interviews

Citations

  • L'État n'a aucune justification morale ni scientifique, mais (...) constitue le pur produit de l'émergence de la violence dans les sociétés humaines.
  • Un marché sans règles publiques fonctionne mieux qu'un marché réglementé.
  • La théorie keynésienne représente une aberration dans l'histoire des idées économiques. Elle repose en effet sur une approche directement en termes collectifs (par définition de variables macroéconomiques) en ignorant le caractère rationnel et volontaire de l'action humaine.
  • Prélevé en fonction d'une norme décidée par les détenteurs du pouvoir étatique, sans respect de la personnalité de chacun, l'impôt pénalise la prise de risque et est foncièrement esclavagiste, allant à l'encontre de son but recherché, bafouant les droits fondamentaux de l'être humain et la propriété de l'individu.
  • Les libéraux ne sont pas concernés par le marché, ils sont concernés par les droits, ce qui n'est pas du tout la même chose.

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