Éthique
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Le concept (ou anti-concept) de « éthique » est source d’innombrables confusions[1] Ayn Rand/Critique. Généralement, son usage traduit la confusion entre préférences personnelles, développement personnel, morale, et (le plus grave) Droit.
Prenons la question « est-il éthique de prendre une perceuse et se faire un trou dans le genou » ? Les questions légitimes seraient alors :
- est-ce quelque chose que j’ai envie de faire (préférence) ;
- est-ce quelque chose qu’il est une bonne idée de faire, pour moi (développement personnel, rationalité, égoïsme, survie, connaissances médicales, etc) ;
- est-il moral de le faire ? de conseiller à d’autres de le faire ? (morale) ;
- doit-il être illégal de le faire (Droit).
À laquelle de ces questions dépend « l’éthique » dépend des auteurs, donnant lieu à d’innombrables hommes de paille inversés.
- Tandis que l’éthique désigne les convictions à propos des modes de vie qu’il est bon ou mauvais de mener, la morale renvoie aux principes qui guident la manière dont toute personne doit se comporter avec les autres.
- Ronald Dworkin, Sovereign Virtue, 2000
Droit et morale
Éthique et religion
Les mêmes confusions se retrouvent dans l’anti-concept de péché ou dans celui d’« abomination » des religions. Ainsi, selon la Bible, sont des « abominations » :
- manger des crevettes [2] ;
- avoir des rapports homosexuels (punissable de mort) [3] ;
- travailler le dimanche (punissable de mort) [4].