« Violence indirecte » : différence entre les versions

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La '''violence indirecte'''  est une conséquence  du fait  que la violence s'exerce dans  un cadre social,  celui des ''échanges'' :   la violence indirecte est donc subissent ceux  qui ne sont pas  les victimes immédiates  de la violence,  mais qui en souffrent parce qu'ils sont en relation avec elles.  
La '''violence indirecte'''  est une conséquence  du fait  que la violence s'exerce dans  un cadre social,  celui des ''échanges'' : subissent donc la violence indirecte ceux  qui ne sont pas  les victimes immédiates  de la violence,  mais qui en souffrent parce qu'ils sont en relation avec elles.  
Comme la plus grande  violence social est celle de l'état,  la violence  indirecte  est celle que les hommes de l'état font subir  à ceux  qui ne sont pas  la cible  ostensible,  légale,  de leurs  censures et de leurs pillages,  mais  qui en sont automatiquement,  et nécessairement affectés.
Comme la plus grande  violence social est celle de l'état,  la violence  indirecte  est celle que les hommes de l'état font subir  à ceux  qui ne sont pas  la cible  ostensible,  légale,  de leurs  censures et de leurs pillages,  mais  qui en sont automatiquement,  et nécessairement affectés.


==La théorie économique décrit les effets de la violence indirecte==
==La théorie économique décrit les effets de la violence indirecte==
C'est le rôle de l'économiste  que de décrire  [http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html "ce qu'on ne voit pas"  au sens de Frédéric Bastiat] :  lorsque les hommes de l'état interdisent à un étranger de vendre ses produits chez nous,  ils privent par ce fait même  tous ses clients  potentiels  de l'occasion d'échanger  avec lui.  Lorsqu'ils volent son argent au contribuable,  ils l'empêchent d'acheter toutes sortes de choses  à des fournisseurs ;  lorsqu'ils donnent le butin de ce vol à un chercheur ou à un artiste  l'argent qu'ils ont volé  au contribuable,  ils donnent  à ces privilégiés  un avantage  concurrentiel déloyal  contre ceux  qui ont autre chose  à dire ou à montrer.
C'est le rôle de l'économiste  que de décrire  [http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html "ce qu'on ne voit pas"  au sens de Frédéric Bastiat] :  lorsque les hommes de l'état interdisent à un étranger de vendre ses produits chez nous,  ils privent par ce fait même  tous ses clients  potentiels  de l'occasion d'échanger  avec lui.  Lorsqu'ils volent son argent au contribuable,  ils l'empêchent d'acheter toutes sortes de choses  à des fournisseurs ;  lorsqu'ils donnent le butin de ce vol à un chercheur ou à un artiste  l'argent qu'ils ont volé  au contribuable,  ils donnent  à ces privilégiés  un avantage  concurrentiel déloyal  contre ceux  qui ont autre chose  à dire ou à montrer.


L'économiste  entraîné  au raisonnement coomptable  sait que l'argent que distribuent les hommes de l'état est certainement volé  à quelqu'un,  et connaît  aussi les victimes indirectes de ce vol ;  de même,  lorsque  ces actes de violence  renchérissent les produits  soit par  l'interdiction d'échanger  soit par la subvention,  ils savent aussi qui souffre de ces hausses de prix.  
L'économiste  entraîné  au raisonnement coomptable  sait que l'argent que distribuent les hommes de l'état est certainement volé  à quelqu'un,  et connaît  aussi les victimes indirectes de ce vol ;  de même,  lorsque  ces actes de violence  renchérissent les produits  soit par  l'interdiction d'échanger  soit par la subvention,  ils savent aussi qui souffre de ces hausses de prix.  
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En revanche l'homme de l'état a intérêt  à faire  oublier que l'argent qu'il distribue  est par définition de l'argent volé ;  et il dupe  facilement le profane,  qui ne sait pas  par quelles voies détournées l'homme de l'état lui vole son argent :  il pourrait même applaudir à des actes de violence  dont il sera la seconde  victime  à défaut d'être  la première. C'est notamment le cas lorsque les hommes de l'état vont voler une partie de son salaire dans le bureau du patron,  et avec le butin de ce vol lui distribuent à prix d'or des "avantages sociaux"  qu'il aurait pu s'acheter lui-même pour deux fois moins cher  s'ils ne lui avaient pas volé  l'argent.
En revanche l'homme de l'état a intérêt  à faire  oublier que l'argent qu'il distribue  est par définition de l'argent volé ;  et il dupe  facilement le profane,  qui ne sait pas  par quelles voies détournées l'homme de l'état lui vole son argent :  il pourrait même applaudir à des actes de violence  dont il sera la seconde  victime  à défaut d'être  la première. C'est notamment le cas lorsque les hommes de l'état vont voler une partie de son salaire dans le bureau du patron,  et avec le butin de ce vol lui distribuent à prix d'or des "avantages sociaux"  qu'il aurait pu s'acheter lui-même pour deux fois moins cher  s'ils ne lui avaient pas volé  l'argent.


C'est ainsi  que la violence indirecte des hommes de l'état est une des premières sources de l'[[illusion fiscale]],  la différence  entre les effets réels  de cette violence  et la manière dont l'opinion les perçoit.
C'est ainsi  que la violence indirecte des hommes de l'état est une des premières sources de l'[[illusion fiscale]],  la différence  entre les effets réels  de cette violence  et la manière dont l'opinion les perçoit.

Revision as of 28 September 2007 à 05:32

La violence indirecte est une conséquence du fait que la violence s'exerce dans un cadre social, celui des échanges : subissent donc la violence indirecte ceux qui ne sont pas les victimes immédiates de la violence, mais qui en souffrent parce qu'ils sont en relation avec elles. Comme la plus grande violence social est celle de l'état, la violence indirecte est celle que les hommes de l'état font subir à ceux qui ne sont pas la cible ostensible, légale, de leurs censures et de leurs pillages, mais qui en sont automatiquement, et nécessairement affectés.

La théorie économique décrit les effets de la violence indirecte

C'est le rôle de l'économiste que de décrire "ce qu'on ne voit pas" au sens de Frédéric Bastiat : lorsque les hommes de l'état interdisent à un étranger de vendre ses produits chez nous, ils privent par ce fait même tous ses clients potentiels de l'occasion d'échanger avec lui. Lorsqu'ils volent son argent au contribuable, ils l'empêchent d'acheter toutes sortes de choses à des fournisseurs ; lorsqu'ils donnent le butin de ce vol à un chercheur ou à un artiste l'argent qu'ils ont volé au contribuable, ils donnent à ces privilégiés un avantage concurrentiel déloyal contre ceux qui ont autre chose à dire ou à montrer.

L'économiste entraîné au raisonnement coomptable sait que l'argent que distribuent les hommes de l'état est certainement volé à quelqu'un, et connaît aussi les victimes indirectes de ce vol ; de même, lorsque ces actes de violence renchérissent les produits soit par l'interdiction d'échanger soit par la subvention, ils savent aussi qui souffre de ces hausses de prix.

En revanche l'homme de l'état a intérêt à faire oublier que l'argent qu'il distribue est par définition de l'argent volé ; et il dupe facilement le profane, qui ne sait pas par quelles voies détournées l'homme de l'état lui vole son argent : il pourrait même applaudir à des actes de violence dont il sera la seconde victime à défaut d'être la première. C'est notamment le cas lorsque les hommes de l'état vont voler une partie de son salaire dans le bureau du patron, et avec le butin de ce vol lui distribuent à prix d'or des "avantages sociaux" qu'il aurait pu s'acheter lui-même pour deux fois moins cher s'ils ne lui avaient pas volé l'argent.

C'est ainsi que la violence indirecte des hommes de l'état est une des premières sources de l'illusion fiscale, la différence entre les effets réels de cette violence et la manière dont l'opinion les perçoit.