« Extrême-droite » : différence entre les versions

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[http://www.pageliberale.org/billet.php?niw=908 Extrême-droite : pourquoi le terme ne veut rien dire]
==Extrême-droite : pourquoi le terme ne veut rien dire==
 
Par [[Turion]]
 
Pourquoi "extrême-droite" ne veut rien dire ? L'extrémisme
est un anti-concept ; la catégorie n'a pas de définition
claire ; l'usage du terme est relatif aux pays et aux tendances politiques
; le terme est un instrument de propagande socialiste. 
 
<p><b>1. l'extr&eacute;misme est un anti-concept</b>
<p>En g&eacute;n&eacute;ral, le terme d'extr&eacute;misme prend deux sens
diff&eacute;rents, tous deux anti-conceptuels.
<p>a) Ceux qui cherchent &agrave; imposer leurs valeurs par la force:
<blockquote>&nbsp;
<br />L'"extr&eacute;misme" ne signifie rien et ne peut rien signifier :
<p>- les groupes qui cherchent &agrave; imposer leurs valeurs par la force
ne sont pas "extr&eacute;mistes", ils sont POLITIQUES, par d&eacute;finition
de la politique.
<p>- Et les groupes politiques qui cherchent &agrave; imposer d'autres
normes que la non-agression ne sont pas non plus "extr&eacute;mistes",
ils sont &Eacute;TATISTES c'est-&agrave;-dire esclavagistes, schizophr&egrave;nes,
anti-moraux et criminels, par d&eacute;finition de l'&eacute;tatisme.
<p>Ni la "droite", ni la "gauche" actuelles ne repr&eacute;sentent plus
des valeurs d&eacute;termin&eacute;es, encore moins justifi&eacute;es.
La qualification d'"extr&eacute;misme" est purement anti-conceptuelle,
c'est une malhonn&ecirc;tet&eacute; invent&eacute;e par les communistes.
<p>La gauche actuelle en est arriv&eacute;e &agrave; appeler "d'extr&ecirc;me-droite"
toutes les valeurs qui dominaient la soci&eacute;t&eacute; avant l'imposition
de l'anomie pseudo-d&eacute;mocratique et socialiste, et qui disparaissent
progressivement sous son influence. si c'&eacute;tait le cas, alors la
France d'avant mai 68 &eacute;tait majoritairement "d'extr&ecirc;me-droite"
<br />&nbsp;
<div align=right>Fran&ccedil;ois Guillaumat</div>
</blockquote>
 
<p>b) Ceux qui poussent une id&eacute;e jusqu'au bout. Ce terme est donc
toujours relatif &agrave; l'id&eacute;e qui est pouss&eacute;e jusqu'au
bout, et ne peut pas avoir un sens en soi. Mais dans ce cas l&agrave; ils
ne sont pas plus extr&eacute;mistes, mais tout simplement soit plus coh&eacute;rents
(par exemple les anarcho-capitalistes par rapport aux minarchistes), soit
plus coh&eacute;rents et en m&ecirc;me temps plus criminels (les communistes
par rapport aux socialistes.)
<p>Les termes de gauche-droite, &agrave; la base, viennent des positions
des partis au parlement, et donc sont toujours li&eacute;s &agrave; un
pays, et donc ne sont pas du tout pertinents pour d&eacute;crire des id&eacute;ologies
politiques, ind&eacute;pendantes du contexte.
<p>Lorssqu'il s'agit de partis qui ne sont m&ecirc;me pas repr&eacute;sent&eacute;s
au parlement, tels que FN/MNR+LO/LCR, cette terminologie a encore moins
de sens. Si ce n'est que, par extension, le terme "gauche" est associ&eacute;
aux id&eacute;es propres au parti si&eacute;geant &agrave; la gauche du
parlement, et le terme "droite" aux idees propres au parti si&eacute;geant
&agrave; la droite du parlement. Dans ce sens-l&agrave;, parler d'extr&ecirc;me-droite
impliquerait "les id&eacute;es de la droite, en plus extr&ecirc;me" et
parler d'extr&ecirc;me-gauche "les id&eacute;es de la gauche, en plus extr&ecirc;me".
Dire que Le Pen c'est Chirac en plus extr&ecirc;me ne veut strictement
rien dire, il ne s'agit pas ici des m&ecirc;mes id&eacute;es de base en plus coh&eacute;rent, mais d'id&eacute;es diff&eacute;rentes, tout simplement.
Dire que Arlette c'est Jospin en plus extr&ecirc;me donne d&eacute;j&agrave;
plus de sens, mais il serait plus exact de dire: en plus coh&eacute;rent,
en plus criminel.
<p><b>2. quelles caract&eacute;ristiques claires ?</b>
<p>Quelles peuvent donc bien &ecirc;tre les caract&eacute;ristiques communes
de "l'extr&ecirc;me-droite" ?
<p>a) L'antis&eacute;mitisme? L'antis&eacute;mitisme sous couvert d'anti-sionisme
est aujourd'hui partag&eacute; par bon nombre de gauchistes et d'islamistes.
<br />b) Le nationalisme ? Partag&eacute; par certaines gauches, par exemple
Chev&egrave;nement, et non partag&eacute; par tous les mouvements class&eacute;s
par la gauche &agrave; l'extr&ecirc;me-droite. Certains sont nationalistes,
tels Le Pen, d'autres plut&ocirc;t pan-nationalistes ou identitaires.
<br />c) L'autoritarisme ? Partag&eacute; par certaines gauches.
<br />d) Le totalitarisme ? Plus propre &agrave; caract&eacute;riser les
communistes.
<br />e) Le racisme ? La gauche n'a souvent rien contre le racisme anti-blanc,
ni contre la "discrimination positive". Sarkozy propose le racisme institutionnel
pro-arabe.
<br />f) La x&eacute;nophobie ? Le crit&egrave;re m&ecirc;me n'a pas de contenu
clair non plus, s'il s'agit d'une opposition &agrave; l'ouverture totale,
imm&eacute;diate et sans condition des fronti&egrave;res, elle est largement
partag&eacute;e par une large partie du spectre politique. S'il s'agit
au contraire d'une opposition &agrave; toute immigration, elle n'est pas
partag&eacute;e par toute "l'extr&ecirc;me-droite". Les identitaires par
exemple font la distinction entre immigration europ&eacute;enne et extra-europ&eacute;enne,
distinction que l'UE en g&eacute;n&eacute;ral et m&ecirc;me la Suisse fait
&eacute;galement.
<br />g) Le nazisme ? Et "l'extr&ecirc;me-droite" isra&eacute;lienne ?
<br />h) L'imposition des id&eacute;es par la force ? Propre &agrave; la
politique.
<br />i) La violence directe? Ne caract&eacute;rise pas forc&eacute;ment
tous les mouvements nationalistes, et caract&eacute;rise aussi certaines
gauches.
<p>Et les autres cat&eacute;gories g&eacute;ographico-politiques ?
<p>Certaines des critiques pour le terme "extr&ecirc;me-droite" s'appliquent
&eacute;galement pour gauche, droite et extr&ecirc;me-gauche. A la diff&eacute;rence
pr&egrave;s que ces trois termes sont en g&eacute;n&eacute;ral assum&eacute;s
par ceux qu'ils d&eacute;signent d'une part, et qu'il y a une certaine
coh&eacute;rence entre les divers mouvements de gauche d'autre part: par
exemple, l'opposition au capitalisme, &agrave; la mondialisation, &agrave;
la guerre. Le rejet de certaines pr&eacute;f&eacute;rences telles que l'homophobie
ou le racisme, ainsi que des valeurs traditionnelles telles que la famille,
partag&eacute; par les communistes, les socialistes et les anarcho-communistes.
Et il y a bien une certaine lin&eacute;arit&eacute;: ceux qui se consid&egrave;rent
comme d'extr&ecirc;me-gauche sont effectivement plus oppos&eacute;s au
capitalisme et plus "anti-racistes" que ceux qui se consid&egrave;rent
de centre-gauche. Ces termes ont en g&eacute;n&eacute;ral un sens plus
compr&eacute;hensible et mieux d&eacute;fini. Ces points ne sont pas sp&eacute;cifiques
&agrave; la gauche, certains peuvent &ecirc;tre partag&eacute;s par la
droite, mais ne sont pas partag&eacute;s par toute la droite, alors que
toute la gauche est d'accord l&agrave;-dessus.&nbsp;
<p><b>3. le probl&egrave;me de la relativit&eacute; du terme</b>
<p>Le probl&egrave;me est double: d'une part, comme nous l'avons vu, ces
termes sont li&eacute;s &agrave; la repr&eacute;sentation des partis au
parlement, et donc sont li&eacute;s &agrave; des situations locales. D'autre
part, m&ecirc;me au sein d'un m&ecirc;me pays, le terme d'extr&ecirc;me-droite
a une signification qui varie selon la tendance politique de celui qui
l'utilise. Le fait est que ce terme est utilis&eacute; syst&eacute;matiquement
par la gauche et les m&eacute;dias de gauche et les pseudo-intellectuels
de gauche, peu par la droite, et rarement si ce n'est jamais par ceux qu'il
est cens&eacute; d&eacute;signer.
<p>exemple 1: USA/France
<p>Chirac est de droite, W. Bush est de droite, on est bien avanc&eacute;s.
Aux USA, Chirac serait &agrave; la gauche des d&eacute;mocrates, et donc
serait "de gauche". Le parti d&eacute;mocrate est de gauche, par d&eacute;finition,
puisqu'il si&egrave;ge &agrave; la gauche du parlement US. Les r&eacute;publicains
sont de droite, par d&eacute;finition, puisqu'ils si&egrave;gent &agrave;
la droite du parlement US.
<p>Si l'on compare avec la France, l'UMP (droite du parlement) serait plus
proche de la gauche am&eacute;ricaine que des r&eacute;publicains, et les
r&eacute;publicains seraient plus proches du FN (pro-peine-de-mort, anti-avortement,
patriotes, traditionalistes, etc...) que de l'UMP. Et d'ailleurs, en Europe,
W. Bush est souvent qualifi&eacute; d'extr&ecirc;me-droite par les alter-mondialistes
et autres communistes, ce qui a du sens du point de vue europ&eacute;en,
dans la mesure ou SI Bush &eacute;tait un d&eacute;put&eacute; europ&eacute;een
il serait tr&egrave;s &agrave; droite au parlement, mais n'a pas de sens
du point de vue international.
<p>Si quelqu'un pr&eacute;tend utiliser les termes de gauche-droite dans
un cadre international, il aura le choix entre:
<p>a) Une approche relative &agrave; chaque pays: il se retrouvera donc
avec une m&ecirc;me d&eacute;nomination pour des mouvements qui n'ont pas
grand chose en commun (par exemple, l'UMP fran&ccedil;ais et les r&eacute;publicains
US)
<p>b) Une approche sp&eacute;cifique &agrave; un certain pays, par rapport
&agrave; laquelle il jauge le reste du monde. Par exemple, on se place
du point de vue de la France, le PS &agrave; gauche, l'UMP &agrave; droite,
le FN &agrave; l'extr&ecirc;me-droite. Et donc dans ce cas l&agrave; on
devrait classer par exemple les r&eacute;publicains US &agrave; l'extr&ecirc;me-droite,
les d&eacute;mocrates US &agrave; droite, et les nazis am&eacute;ricains,
puisqu'il ya l&agrave;-bas de vrais mouvements nazis qui ne sont pas interdits,
ben euh, il faudra cr&eacute;er une nouvelle terminologie du genre extr&ecirc;me-extr&ecirc;me-droite".
D'ailleurs j'avais d&eacute;j&agrave; vu appara&icirc;tre ce genre de termes
ridicules, "extr&ecirc;me-droite dure" en l'occurence, pour d&eacute;signer
feu Unit&eacute; Radicale.
<p>En gen&eacute;ral, plus on se d&eacute;place &agrave; gauche, plus ceux
compris sous extr&ecirc;me-droite se d&eacute;placent a gauche aussi. Ainsi,
pour le PS par exemple, Le Pen est d'extr&ecirc;me-droite. Chirac par contre,
ah non non, c'est le sauveur de la r&eacute;publique. Par contre, si on
se d&eacute;place encore plus &agrave; gauche, on va dire chez les r&eacute;volutionnaires
communistes, eh bien, pour eux, Le Pen est d'extr&ecirc;me-droite ET Chirac
est d'extr&ecirc;me-droite. Le terme est utilis&eacute; ardemment par la
gauche, et avec des diff&eacute;rences de sens, mod&eacute;r&eacute;ment
utilis&eacute; par la droite socio-d&eacute;mocrate, et pas du tout utilis&eacute;
par le reste de la droite. Quant aux 20% d'&eacute;lecteurs du FN, je ne
crois pas qu'ils se consid&egrave;rent d'extr&ecirc;me-droite. Comme pour
n&eacute;o-lib&eacute;ral, on se retrouve donc avec une appellation revendiqu&eacute;e
par personne: ni les nationalistes, pensez &agrave; Le Pen et son "ni droite
ni gauche", et dans la mesure o&ugrave; effectivement une partie de son
programme est conservatrice et une autre socialiste, il ne correspond ni
&agrave; la droite-UMP ni &agrave; la gauche-PS, ni &agrave; la droite-UMP
en plus extr&ecirc;me, ni &agrave; la gauche-PS en plus extr&ecirc;me,
ni les "identitaires", qui consid&egrave;rent que droite=capitalisme-bourgeois-lib&eacute;ral,
or justement ils sont contre le capitalisme, le lib&eacute;ralisme et la
mondialisation ! Donc ils rejettent l'appellation d'extr&ecirc;me-droite
aussi, et effectivement leurs id&eacute;es ne correspondent pas &agrave;
celles de la droite-UMP en plus extr&ecirc;me.
<p>exemple 2: Israel
<p>a) En Europe beaucoup de gens consid&egrave;rent Ariel Sharon comme
&eacute;tant "d'extr&ecirc;me-droite", or je ne crois pas qu'on le qualifie
comme &ccedil;a en Israel, o&ugrave; le terme designe plut&ocirc;t les
partis ultra-orthodoxes juifs, ou ceux qui sont pour l'expulsion des palestiniens
d'Israel.
<p>b) Si l'antis&eacute;mitisme est souvent consid&eacute;r&eacute; comme
une caract&eacute;ristique essentielle de l'extr&ecirc;me-droite en Europe,
&ccedil;a peut difficilement &ecirc;tre le cas en Israel.
<p>exemple 3: Suisse
<p>Comment est d&eacute;sign&eacute;e l'UDC dont le nom veut dire "Union
D&eacute;mocratique du Centre", et qui, en gros, a des courants nationaux-conservateurs,
conservateurs et lib&eacute;raux-conservateurs, et qui globalement est
un parti conservateur ?
<p>- La droite (UDC + Parti "lib&eacute;ral" + aile droite du PRD) consid&egrave;re
tout simplement l'UDC comme "de droite". Une bonne partie des &eacute;lecteurs
de l'UDC se consid&egrave;rent m&ecirc;me "de centre".
<br />- Le centre (aile centre du PRD et du PDC) parle de droite dure.
<br />- Les m&eacute;dias officiels et vaguement-centristes parlent de droite
dure (ce qui fait quand m&ecirc;me la majorit&eacute; des m&eacute;dias)
<br />- La gauche (PS, aile gauche du PDC, aile gauche du PRD) parle de nationaliste,
populiste, certains cas isol&eacute;s parlant de "fasciste", et parfois
d'extr&ecirc;me-droite.
<br />- "L'extr&ecirc;me-gauche" (i.e., les altermondialistes, les m&eacute;dias
gauchistes, les communistes) parle d'extr&ecirc;me-droite / nazis / fascistes.
<p>Nous voyons donc bien que le terme n'est pas universel, qu'il est toujours
relatif &agrave; un pays d'une part, et &agrave; la tendance politique
de celui qui s'exprime d'autre part.
<p><b>4. pourquoi utiliser des termes qui sont des instruments de propagande
socialiste ?</b>
<p>Les socialo-&eacute;tatistes mettent sous extr&ecirc;me-droite tout
et son contraire: l'autoritarisme comme le lib&eacute;ralisme, le capitalisme
comme l'anti-capitalisme, le libre-&eacute;change comme le protectionnisme,
les nazis comme les sionistes, etc.
<p>En fait, quiconque s'oppose au socialo-&eacute;tatisme, au syst&egrave;me
en place, et &agrave; l'id&eacute;ologie anti-raciste, multiculturelle
et tiers-mondiste, quiconque en d&eacute;nonce les d&eacute;rives, les
contradictions et les cons&eacute;quences catastrophiques, est consid&eacute;r&eacute;
comme un extr&eacute;miste par les &eacute;tatistes . La strat&eacute;gie
de la gauche consiste &agrave; adopter un terme anti-conceptuel, lui donner
une d&eacute;finition vague et ensuite s'en servir comme instrument de
combat contre leurs ennemis:
<p>a) En faisant des associations fallacieuses de concepts qui n'ont aucun
rapport entre eux, voire sont antinomiques:
<p>&eacute;tape 1: nazis = pas bien = extr&ecirc;me-droite
<br />&eacute;tape 2: nationalistes = extr&ecirc;me-droite
<br />&eacute;tape 3: extr&ecirc;me-droite = nazis -> nationalistes = nazis.
<br />&eacute;tape 4: nationalistes = conservateurs -> conservateurs = nationalistes
<br />&eacute;tape 5: nationalistes = extr&ecirc;me-droite = nazis -> conservateurs
= nationalistes = extr&ecirc;me-droite = nazis
<br />&eacute;tape 6: nationalistes = non-tiers-mondistes et anti-discrimination-positive
et anti-islamisme. nationalistes = extr&ecirc;me-droite = nazis -> non-tiers-mondistes
et anti-discrimination-positive et anti-islamisme = nazis
<br />&eacute;tape 7: lib&eacute;raux = non-tiers-mondistes et anti-discrimination-positive
et anti-islamisme -> lib&eacute;raux = nazis. Ariel Sharon = anti-islamisme
-> Ariel Sharon = nazi.
<p>b) En &eacute;largissant progressivement le sens de "extr&ecirc;me-droite"
pour y associer et d&eacute;cr&eacute;dibiliser le plus possible de leurs
ennemis:
<blockquote>&nbsp;
<br />C'est connu depuis Staline et &ccedil;a s'appelle la "technique du
salami" : on d&eacute;tache progressivement de la droite des petits morceaux
en les traitant de "fascistes", et eux seuls - et le reste de la droite,
par b&ecirc;tise ou par l&acirc;chet&eacute;, ne les d&eacute;fend pas
contre ces mensonges jusqu'au jour o&ugrave; elle ne peut plus former de
coalition majoritaire, parce qu'au lieu de la d&eacute;fendre, elle a particip&eacute;
elle-m&ecirc;me &agrave; fabriquer une "extr&ecirc;me-droite" r&eacute;put&eacute;e
"f&acirc;chiste" et infr&eacute;quentable - et o&ugrave;, par isolement
et abandon des gens normaux, la concentration des excit&eacute;s et des
cingl&eacute;s est devenue telle qu'elle finit par ratifier les diffamations
organis&eacute;es contre elle.
<p>Bien entendu, &ccedil;a ne marche que dans ce sens-l&agrave; : seule
la gauche est assez malhonn&ecirc;te et assez organis&eacute;e pour nuire
pour imposer une imposture aussi manifeste.
<p>Que Madelin cherche &agrave; y &eacute;chapper ne prouve qu'une chose
: c'est qu'il esp&egrave;re que le couteau qui d&eacute;coupe le salami
l'&eacute;pargnera pour le moment. Mais l'expression d'"ultra"-lib&eacute;ralisme
est d&eacute;j&agrave; une tentative sournoise pour infliger aux lib&eacute;raux
un traitement &eacute;quivalent &agrave; celui des "extr&eacute;mistes",
tout en ayant l'hypocrisie de ne pas les &eacute;tiqueter ouvertement comme
tels : ce n'est qu'un degr&eacute; de plus dans la malhonn&ecirc;tet&eacute;,
et qui peut jurer que &ccedil;a ne marche pas ?
<br />&nbsp;
<div align=right>Fran&ccedil;ois Guillaumat</div>
</blockquote>
 
<p><br />Le couteau est d&eacute;j&agrave; arriv&eacute; pr&egrave;s de nous:
le MRAP parle d'<a href="http://www.mrap.asso.fr/IMG/pdf/doc-94.pdf">"extr&ecirc;me-droite
libertarienne"</a> dans un de ses "rapports". (<a href="http://www.freegoat.org/index.php/2003/08/28/109-lextreme-droite-libertarienne">mon
commentaire</a>)
<p><b>5. pourquoi utiliser des notions douteuses plut&ocirc;t que des termes
claires ?</b>
<p>Pourquoi utiliser des termes impr&eacute;cis comme extr&ecirc;me-droite,
alors que des termes pr&eacute;cis tels que nationalistes, identitaires,
n&eacute;o-nazis, etc. existent pour qualifier les diff&eacute;rents mouvements
regroup&eacute;s &agrave; tort sous un m&ecirc;me terme ?
<p>Bien s&ucirc;r, souvent ce que quelqu'un veut dire par "extr&ecirc;me-droite"
est compr&eacute;hensible. Est-ce correct pour autant ? Si j'&eacute;cris
keskisspass, tout le monde comprend, est-ce pour autant la bonne orthographe
? Si je dis n&eacute;o-lib&eacute;ral ou ultra-lib&eacute;ral, c'est aussi
compris par tous, sauf que personne ne sait exactement qui &ccedil;a d&eacute;signe,
puisque personne ne se consid&egrave;re comme tel. Raffarin est-il ultra-lib&eacute;ral
? La mondialisation est-elle n&eacute;o-lib&eacute;rale ?
<p>Pourquoi utiliser des notions douteuses, si ce n'est pour se rendre
complice de la propagande de la gauche ? Pourquoi ne pas plut&ocirc;t utiliser
des termes clairs et pr&eacute;cis ?
 


==Voir aussi==
==Voir aussi==

Revision as of 19 August 2006 à 04:52

Extrême-droite : pourquoi le terme ne veut rien dire

Par Turion

Pourquoi "extrême-droite" ne veut rien dire ? L'extrémisme est un anti-concept ; la catégorie n'a pas de définition claire ; l'usage du terme est relatif aux pays et aux tendances politiques

le terme est un instrument de propagande socialiste. 

1. l'extrémisme est un anti-concept

En général, le terme d'extrémisme prend deux sens différents, tous deux anti-conceptuels.

a) Ceux qui cherchent à imposer leurs valeurs par la force:

 


L'"extrémisme" ne signifie rien et ne peut rien signifier :

- les groupes qui cherchent à imposer leurs valeurs par la force ne sont pas "extrémistes", ils sont POLITIQUES, par définition de la politique.

- Et les groupes politiques qui cherchent à imposer d'autres normes que la non-agression ne sont pas non plus "extrémistes", ils sont ÉTATISTES c'est-à-dire esclavagistes, schizophrènes, anti-moraux et criminels, par définition de l'étatisme.

Ni la "droite", ni la "gauche" actuelles ne représentent plus des valeurs déterminées, encore moins justifiées. La qualification d'"extrémisme" est purement anti-conceptuelle, c'est une malhonnêteté inventée par les communistes.

La gauche actuelle en est arrivée à appeler "d'extrême-droite" toutes les valeurs qui dominaient la société avant l'imposition de l'anomie pseudo-démocratique et socialiste, et qui disparaissent progressivement sous son influence. si c'était le cas, alors la France d'avant mai 68 était majoritairement "d'extrême-droite"
 

François Guillaumat

b) Ceux qui poussent une idée jusqu'au bout. Ce terme est donc toujours relatif à l'idée qui est poussée jusqu'au bout, et ne peut pas avoir un sens en soi. Mais dans ce cas là ils ne sont pas plus extrémistes, mais tout simplement soit plus cohérents (par exemple les anarcho-capitalistes par rapport aux minarchistes), soit plus cohérents et en même temps plus criminels (les communistes par rapport aux socialistes.)

Les termes de gauche-droite, à la base, viennent des positions des partis au parlement, et donc sont toujours liés à un pays, et donc ne sont pas du tout pertinents pour décrire des idéologies politiques, indépendantes du contexte.

Lorssqu'il s'agit de partis qui ne sont même pas représentés au parlement, tels que FN/MNR+LO/LCR, cette terminologie a encore moins de sens. Si ce n'est que, par extension, le terme "gauche" est associé aux idées propres au parti siégeant à la gauche du parlement, et le terme "droite" aux idees propres au parti siégeant à la droite du parlement. Dans ce sens-là, parler d'extrême-droite impliquerait "les idées de la droite, en plus extrême" et parler d'extrême-gauche "les idées de la gauche, en plus extrême". Dire que Le Pen c'est Chirac en plus extrême ne veut strictement rien dire, il ne s'agit pas ici des mêmes idées de base en plus cohérent, mais d'idées différentes, tout simplement. Dire que Arlette c'est Jospin en plus extrême donne déjà plus de sens, mais il serait plus exact de dire: en plus cohérent, en plus criminel.

2. quelles caractéristiques claires ?

Quelles peuvent donc bien être les caractéristiques communes de "l'extrême-droite" ?

a) L'antisémitisme? L'antisémitisme sous couvert d'anti-sionisme est aujourd'hui partagé par bon nombre de gauchistes et d'islamistes.
b) Le nationalisme ? Partagé par certaines gauches, par exemple Chevènement, et non partagé par tous les mouvements classés par la gauche à l'extrême-droite. Certains sont nationalistes, tels Le Pen, d'autres plutôt pan-nationalistes ou identitaires.
c) L'autoritarisme ? Partagé par certaines gauches.
d) Le totalitarisme ? Plus propre à caractériser les communistes.
e) Le racisme ? La gauche n'a souvent rien contre le racisme anti-blanc, ni contre la "discrimination positive". Sarkozy propose le racisme institutionnel pro-arabe.
f) La xénophobie ? Le critère même n'a pas de contenu clair non plus, s'il s'agit d'une opposition à l'ouverture totale, immédiate et sans condition des frontières, elle est largement partagée par une large partie du spectre politique. S'il s'agit au contraire d'une opposition à toute immigration, elle n'est pas partagée par toute "l'extrême-droite". Les identitaires par exemple font la distinction entre immigration européenne et extra-européenne, distinction que l'UE en général et même la Suisse fait également.
g) Le nazisme ? Et "l'extrême-droite" israélienne ?
h) L'imposition des idées par la force ? Propre à la politique.
i) La violence directe? Ne caractérise pas forcément tous les mouvements nationalistes, et caractérise aussi certaines gauches.

Et les autres catégories géographico-politiques ?

Certaines des critiques pour le terme "extrême-droite" s'appliquent également pour gauche, droite et extrême-gauche. A la différence près que ces trois termes sont en général assumés par ceux qu'ils désignent d'une part, et qu'il y a une certaine cohérence entre les divers mouvements de gauche d'autre part: par exemple, l'opposition au capitalisme, à la mondialisation, à la guerre. Le rejet de certaines préférences telles que l'homophobie ou le racisme, ainsi que des valeurs traditionnelles telles que la famille, partagé par les communistes, les socialistes et les anarcho-communistes. Et il y a bien une certaine linéarité: ceux qui se considèrent comme d'extrême-gauche sont effectivement plus opposés au capitalisme et plus "anti-racistes" que ceux qui se considèrent de centre-gauche. Ces termes ont en général un sens plus compréhensible et mieux défini. Ces points ne sont pas spécifiques à la gauche, certains peuvent être partagés par la droite, mais ne sont pas partagés par toute la droite, alors que toute la gauche est d'accord là-dessus. 

3. le problème de la relativité du terme

Le problème est double: d'une part, comme nous l'avons vu, ces termes sont liés à la représentation des partis au parlement, et donc sont liés à des situations locales. D'autre part, même au sein d'un même pays, le terme d'extrême-droite a une signification qui varie selon la tendance politique de celui qui l'utilise. Le fait est que ce terme est utilisé systématiquement par la gauche et les médias de gauche et les pseudo-intellectuels de gauche, peu par la droite, et rarement si ce n'est jamais par ceux qu'il est censé désigner.

exemple 1: USA/France

Chirac est de droite, W. Bush est de droite, on est bien avancés. Aux USA, Chirac serait à la gauche des démocrates, et donc serait "de gauche". Le parti démocrate est de gauche, par définition, puisqu'il siège à la gauche du parlement US. Les républicains sont de droite, par définition, puisqu'ils siègent à la droite du parlement US.

Si l'on compare avec la France, l'UMP (droite du parlement) serait plus proche de la gauche américaine que des républicains, et les républicains seraient plus proches du FN (pro-peine-de-mort, anti-avortement, patriotes, traditionalistes, etc...) que de l'UMP. Et d'ailleurs, en Europe, W. Bush est souvent qualifié d'extrême-droite par les alter-mondialistes et autres communistes, ce qui a du sens du point de vue européen, dans la mesure ou SI Bush était un député européeen il serait très à droite au parlement, mais n'a pas de sens du point de vue international.

Si quelqu'un prétend utiliser les termes de gauche-droite dans un cadre international, il aura le choix entre:

a) Une approche relative à chaque pays: il se retrouvera donc avec une même dénomination pour des mouvements qui n'ont pas grand chose en commun (par exemple, l'UMP français et les républicains US)

b) Une approche spécifique à un certain pays, par rapport à laquelle il jauge le reste du monde. Par exemple, on se place du point de vue de la France, le PS à gauche, l'UMP à droite, le FN à l'extrême-droite. Et donc dans ce cas là on devrait classer par exemple les républicains US à l'extrême-droite, les démocrates US à droite, et les nazis américains, puisqu'il ya là-bas de vrais mouvements nazis qui ne sont pas interdits, ben euh, il faudra créer une nouvelle terminologie du genre extrême-extrême-droite". D'ailleurs j'avais déjà vu apparaître ce genre de termes ridicules, "extrême-droite dure" en l'occurence, pour désigner feu Unité Radicale.

En genéral, plus on se déplace à gauche, plus ceux compris sous extrême-droite se déplacent a gauche aussi. Ainsi, pour le PS par exemple, Le Pen est d'extrême-droite. Chirac par contre, ah non non, c'est le sauveur de la république. Par contre, si on se déplace encore plus à gauche, on va dire chez les révolutionnaires communistes, eh bien, pour eux, Le Pen est d'extrême-droite ET Chirac est d'extrême-droite. Le terme est utilisé ardemment par la gauche, et avec des différences de sens, modérément utilisé par la droite socio-démocrate, et pas du tout utilisé par le reste de la droite. Quant aux 20% d'électeurs du FN, je ne crois pas qu'ils se considèrent d'extrême-droite. Comme pour néo-libéral, on se retrouve donc avec une appellation revendiquée par personne: ni les nationalistes, pensez à Le Pen et son "ni droite ni gauche", et dans la mesure où effectivement une partie de son programme est conservatrice et une autre socialiste, il ne correspond ni à la droite-UMP ni à la gauche-PS, ni à la droite-UMP en plus extrême, ni à la gauche-PS en plus extrême, ni les "identitaires", qui considèrent que droite=capitalisme-bourgeois-libéral, or justement ils sont contre le capitalisme, le libéralisme et la mondialisation ! Donc ils rejettent l'appellation d'extrême-droite aussi, et effectivement leurs idées ne correspondent pas à celles de la droite-UMP en plus extrême.

exemple 2: Israel

a) En Europe beaucoup de gens considèrent Ariel Sharon comme étant "d'extrême-droite", or je ne crois pas qu'on le qualifie comme ça en Israel, où le terme designe plutôt les partis ultra-orthodoxes juifs, ou ceux qui sont pour l'expulsion des palestiniens d'Israel.

b) Si l'antisémitisme est souvent considéré comme une caractéristique essentielle de l'extrême-droite en Europe, ça peut difficilement être le cas en Israel.

exemple 3: Suisse

Comment est désignée l'UDC dont le nom veut dire "Union Démocratique du Centre", et qui, en gros, a des courants nationaux-conservateurs, conservateurs et libéraux-conservateurs, et qui globalement est un parti conservateur ?

- La droite (UDC + Parti "libéral" + aile droite du PRD) considère tout simplement l'UDC comme "de droite". Une bonne partie des électeurs de l'UDC se considèrent même "de centre".
- Le centre (aile centre du PRD et du PDC) parle de droite dure.
- Les médias officiels et vaguement-centristes parlent de droite dure (ce qui fait quand même la majorité des médias)
- La gauche (PS, aile gauche du PDC, aile gauche du PRD) parle de nationaliste, populiste, certains cas isolés parlant de "fasciste", et parfois d'extrême-droite.
- "L'extrême-gauche" (i.e., les altermondialistes, les médias gauchistes, les communistes) parle d'extrême-droite / nazis / fascistes.

Nous voyons donc bien que le terme n'est pas universel, qu'il est toujours relatif à un pays d'une part, et à la tendance politique de celui qui s'exprime d'autre part.

4. pourquoi utiliser des termes qui sont des instruments de propagande socialiste ?

Les socialo-étatistes mettent sous extrême-droite tout et son contraire: l'autoritarisme comme le libéralisme, le capitalisme comme l'anti-capitalisme, le libre-échange comme le protectionnisme, les nazis comme les sionistes, etc.

En fait, quiconque s'oppose au socialo-étatisme, au système en place, et à l'idéologie anti-raciste, multiculturelle et tiers-mondiste, quiconque en dénonce les dérives, les contradictions et les conséquences catastrophiques, est considéré comme un extrémiste par les étatistes . La stratégie de la gauche consiste à adopter un terme anti-conceptuel, lui donner une définition vague et ensuite s'en servir comme instrument de combat contre leurs ennemis:

a) En faisant des associations fallacieuses de concepts qui n'ont aucun rapport entre eux, voire sont antinomiques:

étape 1: nazis = pas bien = extrême-droite
étape 2: nationalistes = extrême-droite
étape 3: extrême-droite = nazis -> nationalistes = nazis.
étape 4: nationalistes = conservateurs -> conservateurs = nationalistes
étape 5: nationalistes = extrême-droite = nazis -> conservateurs = nationalistes = extrême-droite = nazis
étape 6: nationalistes = non-tiers-mondistes et anti-discrimination-positive et anti-islamisme. nationalistes = extrême-droite = nazis -> non-tiers-mondistes et anti-discrimination-positive et anti-islamisme = nazis
étape 7: libéraux = non-tiers-mondistes et anti-discrimination-positive et anti-islamisme -> libéraux = nazis. Ariel Sharon = anti-islamisme -> Ariel Sharon = nazi.

b) En élargissant progressivement le sens de "extrême-droite" pour y associer et décrédibiliser le plus possible de leurs ennemis:

 


C'est connu depuis Staline et ça s'appelle la "technique du salami" : on détache progressivement de la droite des petits morceaux en les traitant de "fascistes", et eux seuls - et le reste de la droite, par bêtise ou par lâcheté, ne les défend pas contre ces mensonges jusqu'au jour où elle ne peut plus former de coalition majoritaire, parce qu'au lieu de la défendre, elle a participé elle-même à fabriquer une "extrême-droite" réputée "fâchiste" et infréquentable - et où, par isolement et abandon des gens normaux, la concentration des excités et des cinglés est devenue telle qu'elle finit par ratifier les diffamations organisées contre elle.

Bien entendu, ça ne marche que dans ce sens-là : seule la gauche est assez malhonnête et assez organisée pour nuire pour imposer une imposture aussi manifeste.

Que Madelin cherche à y échapper ne prouve qu'une chose

c'est qu'il espère que le couteau qui découpe le salami

l'épargnera pour le moment. Mais l'expression d'"ultra"-libéralisme est déjà une tentative sournoise pour infliger aux libéraux un traitement équivalent à celui des "extrémistes", tout en ayant l'hypocrisie de ne pas les étiqueter ouvertement comme tels : ce n'est qu'un degré de plus dans la malhonnêteté, et qui peut jurer que ça ne marche pas ?
 

François Guillaumat


Le couteau est déjà arrivé près de nous: le MRAP parle d'<a href="http://www.mrap.asso.fr/IMG/pdf/doc-94.pdf">"extrême-droite libertarienne"</a> dans un de ses "rapports". (<a href="http://www.freegoat.org/index.php/2003/08/28/109-lextreme-droite-libertarienne">mon commentaire</a>)

5. pourquoi utiliser des notions douteuses plutôt que des termes claires ?

Pourquoi utiliser des termes imprécis comme extrême-droite, alors que des termes précis tels que nationalistes, identitaires, néo-nazis, etc. existent pour qualifier les différents mouvements regroupés à tort sous un même terme ?

Bien sûr, souvent ce que quelqu'un veut dire par "extrême-droite" est compréhensible. Est-ce correct pour autant ? Si j'écris keskisspass, tout le monde comprend, est-ce pour autant la bonne orthographe ? Si je dis néo-libéral ou ultra-libéral, c'est aussi compris par tous, sauf que personne ne sait exactement qui ça désigne, puisque personne ne se considère comme tel. Raffarin est-il ultra-libéral ? La mondialisation est-elle néo-libérale ?

Pourquoi utiliser des notions douteuses, si ce n'est pour se rendre complice de la propagande de la gauche ? Pourquoi ne pas plutôt utiliser des termes clairs et précis ?

Voir aussi