« Politique étrangère rothbardienne » : différence entre les versions

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Rothbard, en effet, avait résumé correctement la position libérale vis-à-vis de l’État par « if you wish to know how libertarians regard the State and any of its acts, simply think of the State as a criminal band, and all of the libertarian attitudes will logically fall into place », mais semble ne pas en avoir déduit la position libérale vis-à-vis des États au pluriel : ceux-ci sont des gangs de criminels, certains sont pires que d’autres, et on ne peut pas a priori savoir lesquels.
Rothbard, en effet, avait résumé correctement la position libérale vis-à-vis de l’État par « if you wish to know how libertarians regard the State and any of its acts, simply think of the State as a criminal band, and all of the libertarian attitudes will logically fall into place », mais semble ne pas en avoir déduit la position libérale vis-à-vis des États au pluriel : ceux-ci sont des gangs de criminels, certains sont pires que d’autres, et on ne peut pas a priori savoir lesquels.


Surtout, par une sorte de sophisme de « l’herbe est toujours plus verte ailleurs », combiné au [[Rothbard#Le_leurre_des_fronti.C3.A8res]], les rotbhardiens partent du principe que « leur » État — la démocratie américaine — est nécessairement le pire régime qui soit. Rothbard n’est jamais sorti des États-Unis, et ne semblait pas concevoir à quel point, si, l’oppression étatique peut être bien pire.
Surtout, par une sorte de sophisme de « l’herbe est toujours plus verte ailleurs », combiné au [[Rothbard#Le_leurre_des_fronti.C3.A8res]], les rotbhardiens partent du principe que « leur » État — la démocratie américaine — est nécessairement le pire régime qui soit. Rothbard n’est jamais sorti des États-Unis, et ne semblait pas concevoir à quel point, si, l’oppression étatique peut être bien pire ailleurs.


Pire, tous les principes libéraux tels que rejet de la démocratie et du [[socialisme]] ou plus généralement du collectivisme (car ils violent nécessairement les droits individuels) sont soudain oubliés dès lors qu’il est question « d’étrangers » : soudain les nationalisation d’entreprises privées deviennent formidables, n’importe quel chef local élu ou non devient « représentant légitime » de son « peuple », la propriété « collective » d’un « peuple » sur « ses » terres devient sacrée, etc.
Pire, tous les principes libéraux tels que rejet de la démocratie et du [[socialisme]] ou plus généralement du collectivisme (car ils violent nécessairement les droits individuels) sont soudain oubliés dès lors qu’il est question « d’étrangers » : soudain les nationalisation d’entreprises privées deviennent formidables, n’importe quel chef local élu ou non devient « représentant légitime » de son « peuple », la propriété « collective » d’un « peuple » sur « ses » terres devient sacrée, etc.

Revision as of 12 August 2018 à 12:31

À la suite de Murray Rothbard, les rothbardiens sont des auteurs libéraux généralement rationnels sur les autres sujets politiques, mais parfaitement incompétents, nuisibles et délirants en politique étrangère.

Le leurre des frontières

Rothbard, en effet, avait résumé correctement la position libérale vis-à-vis de l’État par « if you wish to know how libertarians regard the State and any of its acts, simply think of the State as a criminal band, and all of the libertarian attitudes will logically fall into place », mais semble ne pas en avoir déduit la position libérale vis-à-vis des États au pluriel : ceux-ci sont des gangs de criminels, certains sont pires que d’autres, et on ne peut pas a priori savoir lesquels.

Surtout, par une sorte de sophisme de « l’herbe est toujours plus verte ailleurs », combiné au Rothbard#Le_leurre_des_fronti.C3.A8res, les rotbhardiens partent du principe que « leur » État — la démocratie américaine — est nécessairement le pire régime qui soit. Rothbard n’est jamais sorti des États-Unis, et ne semblait pas concevoir à quel point, si, l’oppression étatique peut être bien pire ailleurs.

Pire, tous les principes libéraux tels que rejet de la démocratie et du socialisme ou plus généralement du collectivisme (car ils violent nécessairement les droits individuels) sont soudain oubliés dès lors qu’il est question « d’étrangers » : soudain les nationalisation d’entreprises privées deviennent formidables, n’importe quel chef local élu ou non devient « représentant légitime » de son « peuple », la propriété « collective » d’un « peuple » sur « ses » terres devient sacrée, etc.

Conséquences

Cette ignorance et ces sophismes ont notamment conduit les rothbardiens à défendre une belle brochette d’assassins socialistes :

  • L’Union des républiques socialistes soviétiques, contre la démocratie libérale américaine [1] ;
  • Le sinistre et communiste directeur de prison argentin à Cuba [2] ;
  • Les terroristes « palestiniens » contre la démocratie libérale israélienne [3][4] (Conflit israélo-arabe) ;
  • La République islamique d’Iran, régime totalitaire et rêvant d’un deuxième holocauste [5] ;
  • Bachar el-Assad, dictateur, secrétaire régional du Parti arabe socialiste Baas ;
  • Saddam Hussein, dictateur, Parti arabe socialiste Baas ;
  • Mouammar Kadhafi, dictateur, « Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste ».

Partisans

Repaires

  • antiwar.com
  • lewrockwell.com

Exemples

As many government officials around the world have done, Mosaddegh nationalized the country’s oil industry, arguing that natural resources belonged to the nation.
Because by this time, the U.S. deep state had launched its Cold War against America’s World War II partner and ally, the Soviet Union, which was run by a communist regime.

Autres approches

Les Objectivistes, en revanche, à la suite de Rand/Critique, péchent certes au contraire par une idéalisation des États-Unis, mais au moins ont une analyse correcte en politique étrangère. Voir par exemple :

  • Elan Journo, [6]