« Gauchisme judiciaire » : différence entre les versions

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Le [[gauchisme judiciaire]] désigne la destruction du [[Droit]] opérée par le socialisme, non seulement dans la théorie politique (sur le régime contraire au Droit que les socialistes souhaitent mettre en place), mais aussi dans la pratique quotidienne des magistrats socialistes partout où ils en ont le pouvoir.
Le [[gauchisme judiciaire]] désigne la destruction du [[Droit]] opérée par le socialisme, non seulement dans la théorie politique (sur le régime contraire au Droit que les socialistes souhaitent mettre en place), mais aussi dans la pratique quotidienne des magistrats socialistes partout où ils en ont le pouvoir.
== France ==


:Affaire Oswald Baudot. Baudot, substitut à Marseille et membre du SM, s’inscrit dans cette lutte des « petits » contre les « gros » propre à cet esprit soixante-huitard. Il adresse en août 1974 un texte à cent trente collègues intitulé « Harangue à des magistrats qui débutent » (souvent appelée « Harangue de Baudot »). Dans ce texte contestataire, il critique la répression et invite ses collègues à corriger, dans leurs décisions, les déséquilibres induits par les hiérarchies sociales : « Soyez partiaux. Pour maintenir la balance entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, qui ne pèsent pas d’un même poids, il faut que vous la fassiez un peu pencher d’un côté »13. Cette injonction de partialité s’accompagne d’une recommandation à violer le droit si nécessaire : « Dans vos fonctions, ne faites pas un cas exagéré de la loi et méprisez généralement les coutumes, les circulaires, les décrets et la jurisprudence. Il vous appartient d’être plus sage que la Cour de cassation, si l’occasion s’en présente »14. Le ministère lance alors une procédure disciplinaire pour manquement au devoir de réserve. Le 28 janvier 1975, Baudot comparaît devant le CSM qui propose au garde des Sceaux de lui infliger une réprimande. Confronté à la mobilisation du SM soutenu par l’Union syndicale des magistrats, le ministre ne prononce aucune sanction.  
:Affaire Oswald Baudot. Baudot, substitut à Marseille et membre du SM, s’inscrit dans cette lutte des « petits » contre les « gros » propre à cet esprit soixante-huitard. Il adresse en août 1974 un texte à cent trente collègues intitulé « Harangue à des magistrats qui débutent » (souvent appelée « Harangue de Baudot »). Dans ce texte contestataire, il critique la répression et invite ses collègues à corriger, dans leurs décisions, les déséquilibres induits par les hiérarchies sociales : « Soyez partiaux. Pour maintenir la balance entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, qui ne pèsent pas d’un même poids, il faut que vous la fassiez un peu pencher d’un côté »13. Cette injonction de partialité s’accompagne d’une recommandation à violer le droit si nécessaire : « Dans vos fonctions, ne faites pas un cas exagéré de la loi et méprisez généralement les coutumes, les circulaires, les décrets et la jurisprudence. Il vous appartient d’être plus sage que la Cour de cassation, si l’occasion s’en présente »14. Le ministère lance alors une procédure disciplinaire pour manquement au devoir de réserve. Le 28 janvier 1975, Baudot comparaît devant le CSM qui propose au garde des Sceaux de lui infliger une réprimande. Confronté à la mobilisation du SM soutenu par l’Union syndicale des magistrats, le ministre ne prononce aucune sanction.  
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:La conférence qui suit a été donnée le 6 novembre 2015, à Nice, à l’occasion du 42ème congrès du Syndicat des avocats de France (celui-ci, fondé dans la foulée de Mai 68, se distingue par sa volonté clairement affichée d’utiliser l’arme du droit au service d’une société plus juste et plus égalitaire).
:La conférence qui suit a été donnée le 6 novembre 2015, à Nice, à l’occasion du 42ème congrès du Syndicat des avocats de France (celui-ci, fondé dans la foulée de Mai 68, se distingue par sa volonté clairement affichée d’utiliser l’arme du droit au service d’une société plus juste et plus égalitaire).
:: Conférence de [[Jean-Claude Michéa]], [http://www.journaldumauss.net/?Droit-liberalisme-et-vie-commune Droit, libéralisme et vie commune]
:: Conférence de [[Jean-Claude Michéa]], [http://www.journaldumauss.net/?Droit-liberalisme-et-vie-commune Droit, libéralisme et vie commune]
== URSS ==
* Krylenko was an exponent of socialist legality and the theory that political considerations, rather than criminal guilt or innocence, should guide the application of punishment [https://en.wikipedia.org/wiki/Nikolai_Krylenko]
* En tant que procureur général, Krylenko défend, dans les années 1930, de nombreuses lois répressives, par exemple celle punissant, en 1935, l'homosexualité de trois ans de prison, ou encore la sinistre loi du 8 juin 1934 sur la trahison de la patrie. Il la justifie en affirmant que l'inversion sexuelle était une tare des classes bourgeoises dégénérées3. Selon ses termes mêmes4 : « Nous ne devons pas seulement exécuter les coupables. L'exécution des innocents impressionnera bien davantage les masses. » [https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikolaï_Krylenko]


= Voir aussi =
= Voir aussi =

Revision as of 15 February 2018 à 22:41

Le socialisme étant une philosophie politique de l’anti-Droit [1], donc un rejet de la raison, de la logique et des règles, il n’est pas même cohérent non plus dans l’application du droit positif. Les socialistes non seulement vont ainsi mettre en place des règles absurdes et injustes dès qu’ils en ont le pouvoir, mais se montrer même injuste dans l’application des règles, qu’elles soient ou non socialistes.

Le gauchisme judiciaire désigne la destruction du Droit opérée par le socialisme, non seulement dans la théorie politique (sur le régime contraire au Droit que les socialistes souhaitent mettre en place), mais aussi dans la pratique quotidienne des magistrats socialistes partout où ils en ont le pouvoir.

France

Affaire Oswald Baudot. Baudot, substitut à Marseille et membre du SM, s’inscrit dans cette lutte des « petits » contre les « gros » propre à cet esprit soixante-huitard. Il adresse en août 1974 un texte à cent trente collègues intitulé « Harangue à des magistrats qui débutent » (souvent appelée « Harangue de Baudot »). Dans ce texte contestataire, il critique la répression et invite ses collègues à corriger, dans leurs décisions, les déséquilibres induits par les hiérarchies sociales : « Soyez partiaux. Pour maintenir la balance entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, qui ne pèsent pas d’un même poids, il faut que vous la fassiez un peu pencher d’un côté »13. Cette injonction de partialité s’accompagne d’une recommandation à violer le droit si nécessaire : « Dans vos fonctions, ne faites pas un cas exagéré de la loi et méprisez généralement les coutumes, les circulaires, les décrets et la jurisprudence. Il vous appartient d’être plus sage que la Cour de cassation, si l’occasion s’en présente »14. Le ministère lance alors une procédure disciplinaire pour manquement au devoir de réserve. Le 28 janvier 1975, Baudot comparaît devant le CSM qui propose au garde des Sceaux de lui infliger une réprimande. Confronté à la mobilisation du SM soutenu par l’Union syndicale des magistrats, le ministre ne prononce aucune sanction.
Wikipédia, « Syndicat de la magistrature » (à noter également : « représentativité — élections à la Commission d’avancement de juin 2013 : 25,2 % des magistrats, 82 grands électeurs »)

Et naturellement :

La conférence qui suit a été donnée le 6 novembre 2015, à Nice, à l’occasion du 42ème congrès du Syndicat des avocats de France (celui-ci, fondé dans la foulée de Mai 68, se distingue par sa volonté clairement affichée d’utiliser l’arme du droit au service d’une société plus juste et plus égalitaire).
Conférence de Jean-Claude Michéa, Droit, libéralisme et vie commune

URSS

  • Krylenko was an exponent of socialist legality and the theory that political considerations, rather than criminal guilt or innocence, should guide the application of punishment [2]
  • En tant que procureur général, Krylenko défend, dans les années 1930, de nombreuses lois répressives, par exemple celle punissant, en 1935, l'homosexualité de trois ans de prison, ou encore la sinistre loi du 8 juin 1934 sur la trahison de la patrie. Il la justifie en affirmant que l'inversion sexuelle était une tare des classes bourgeoises dégénérées3. Selon ses termes mêmes4 : « Nous ne devons pas seulement exécuter les coupables. L'exécution des innocents impressionnera bien davantage les masses. » [3]

Voir aussi