« Sophisme du Nirvana » : différence entre les versions
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*« Une société sans alcool/drogue/etc | *« Une société sans alcool/drogue/etc serait “meilleure” qu’une société avec, donc il faut les interdire » alors que la comparaison à faire est entre une situation où c’est légal et une situation où c’est illégal (prohibition, marché noir). | ||
*« Un monde sans violence est mieux qu’un monde où des massacres ont lieu, donc il faut interdire les armes. » Mais quels effets une interdiction des armes aura-t-elle réellement ? Un désarmement des agresseurs, ou un désarmement de leurs victimes ? | *« Un monde sans violence est mieux qu’un monde où des massacres ont lieu, donc il faut interdire les armes. » Mais quels effets une interdiction des armes aura-t-elle réellement ? Un désarmement des agresseurs, ou un désarmement de leurs victimes ? |
Version actuelle datée du 28 January 2018 à 20:48
- The view that now pervades much public policy economics implicitly presents the relevant choice as between an ideal norm and an existing « imperfect » institutional arrangement. This nirvana approach differs considerably from a comparative institution approach in which the relevant choice is between alternative real institutional arrangements. In practice, those who adopt the nirvana viewpoint seek to discover discrepancies between the ideal and the real and if discrepancies are found, they deduce that the real is inefficient. [...]
- The nirvana approach is much more susceptible than is the comparative institution approach to committing three logical fallacies—the grass is always greener fallacy, the fallacy of the free lunch, and the people could be different fallacy. [...]
- Given the nirvana view of the problem, a deduced discrepancy between the ideal and the real is sufficient to call forth perfection by incantation, that is, by committing the grass is always greener fallacy. This usually is accomplished by invoking an unexamined alternative.
- Harold Demsetz, « Information and Efficiency: Another Viewpoint », Journal of Law and Economics, Vol. 12, No. 1 (Apr., 1969), pp. 1-22.
Exemples
- « Le marché n’est pas “parfait” donc l’État doit intervenir ». C’est également un non sequitur que de considérer qu’une défaillance du “marché” justifie nécessairement une intervention de l’État.
- « Une société sans alcool/drogue/etc serait “meilleure” qu’une société avec, donc il faut les interdire » alors que la comparaison à faire est entre une situation où c’est légal et une situation où c’est illégal (prohibition, marché noir).
- « Un monde sans violence est mieux qu’un monde où des massacres ont lieu, donc il faut interdire les armes. » Mais quels effets une interdiction des armes aura-t-elle réellement ? Un désarmement des agresseurs, ou un désarmement de leurs victimes ?
- « La paix est préférable à la guerre, donc rendons-nous et/ou faisons des concessions » (Munich ?). Or, une reddition ou des concessions peuvent avoir pour effet de renforcer les agresseurs, et donc mener non pas à la paix, mais à une guerre encore plus destructrice ensuite.
- « Je serais mieux avec Jennifer Connelly qu’avec ma femme, donc je divorce. » Est-ce qu’il peut vraiment être avec Jennifer Connelly ? Et serait-il vraiment mieux avec ?