« Éthique » : différence entre les versions

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:You who prattle that morality is social and that man would need no morality on a desert island—it is on a desert island that he would need it most.[http://aynrandlexicon.com/lexicon/morality.html]
:You who prattle that morality is social and that man would need no morality on a desert island—it is on a desert island that he would need it most.[http://aynrandlexicon.com/lexicon/morality.html]


Le [[libéralisme]], en tant que théorie du [[Droit]], se contente de répondre à la 4e question[http://laissez-faire.ch/fr/articles/de-l-impossibilite-du-non-liberalisme/][http://laissez-faire.ch/en/articles/in-defense-of-laissez-faire/].
Le [[libéralisme]], en tant que théorie du [[Droit]], se contente de répondre à la 4e question[http://laissez-faire.ch/fr/articles/de-l-impossibilite-du-non-liberalisme/][http://laissez-faire.ch/en/articles/in-defense-of-laissez-faire/] [https://www.lewrockwell.com/2014/03/lew-rockwell/what-libertarianism-is-and-isnt/] [www.propertyrightsmatter.com/square-one-liberty-through-property/], ce qui lui vaut l’incompréhension des [[randiens]], des [[michéistes]], des [[pseudo-libéraux]], etc.


== Droit et morale ==
== Droit et morale ==

Revision as of 28 December 2017 à 05:39

Le concept (ou anti-concept) de « éthique » est source d’innombrables confusions[1] (voir Ayn Rand/Critique). Généralement, son usage traduit la confusion entre préférences personnelles, développement personnel, morale, et (le plus grave) Droit.

Prenons la question « est-il éthique de prendre une perceuse et se faire un trou dans le genou » ? Les questions légitimes seraient alors :

  • est-ce quelque chose que j’ai envie de faire (préférence) ;
  • est-ce quelque chose qu’il est une bonne idée de faire, pour moi (développement personnel, rationalité, égoïsme, survie, connaissances médicales, etc) ;
  • est-il moral de le faire ? de conseiller à d’autres de le faire ? (morale) ;
  • doit-il être illégal de le faire ? de le faire à d’autres personnes ? (Droit).

À laquelle de ces questions dépend « l’éthique » dépend des auteurs, donnant lieu à d’innombrables hommes de paille inversés.

Ainsi, pour Dworkin, l’éthique répond à la deuxième question et la morale aux 3e et 4e  :

Tandis que l’éthique désigne les convictions à propos des modes de vie qu’il est bon ou mauvais de mener, la morale renvoie aux principes qui guident la manière dont toute personne doit se comporter avec les autres.
Ronald Dworkin, Sovereign Virtue, 2000

Pour Ayn Rand, en revanche, éthique et morale sont synonymes et répondent toutes deux aux 2e et 3e questions :

You who prattle that morality is social and that man would need no morality on a desert island—it is on a desert island that he would need it most.[2]

Le libéralisme, en tant que théorie du Droit, se contente de répondre à la 4e question[3][4] [5] [www.propertyrightsmatter.com/square-one-liberty-through-property/], ce qui lui vaut l’incompréhension des randiens, des michéistes, des pseudo-libéraux, etc.

Droit et morale

Éthique et religion

Les mêmes confusions[6] se retrouvent dans l’anti-concept de péché ou dans celui d’« abomination » des religions. Ainsi, selon la Bible, sont des « abominations » :

  • manger des crevettes [7] ;
  • avoir des rapports homosexuels (punissable de mort) [8] ;
  • travailler le dimanche (punissable de mort) [9].

Voir aussi