« Confiance » : différence entre les versions
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ou l'absence de raison économique ou juridique valable à un monopole d'Etat : | ou l'absence de raison économique ou juridique valable à un monopole d'Etat : | ||
* Charles Kleiber, [http://www.letemps.ch/Page/Uuid/da344580-03c8-11e5-a2d8-dac5eea792f9/La_SSR_et_linformation_au_XXIe_si%C3%A8cle_une_question_de_confiance | * Charles Kleiber, [http://www.letemps.ch/Page/Uuid/da344580-03c8-11e5-a2d8-dac5eea792f9/La_SSR_et_linformation_au_XXIe_si%C3%A8cle_une_question_de_confiance La SSR et l’information au XXIe siècle: une question de confiance], Le Temps, Mercredi 27 mai 2015 : au nom de la « confiance », l'auteur défend le maintien de la [[Télévision d'État]] suisse, autrement dit le financement par la violence fiscale d'un « [[service public]] » donné. | ||
Autrement dit : une confiance réclamée sans raison est bien un signe révélateur du fait que toutes les raisons existent pour ne ''pas'' accorder sa confiance, justement. | Autrement dit : une confiance réclamée sans raison est bien un signe révélateur du fait que toutes les raisons existent pour ne ''pas'' accorder sa confiance, justement. |
Version actuelle datée du 1 June 2015 à 06:33
- Unfortunately, you've grown up hearing voices that incessantly warn of government as nothing more than some separate, sinister entity that's at the root of all our problems. Some of these same voices also do their best to gum up the works. They'll warn that tyranny always lurking just around the corner. You should reject these voices.
- Barack Obama
Barack Obama a ainsi affirmé qu'il fallait faire « confiance », ne pas questionner l'autorité, ne surtout pas s'inquiéter da la dérive anti-constitutionnelle des Etats-Unis, de la surveillance illégale, ou des dérives policières. Alors que dans un sens normal la confiance est quelque chose qui se mérite, dans la novlangue actuelle confiance devient synonyme de foi aveugle, de confiance accordée a priori à des figures d'autorité... Lesquelles, et pourquoi ? Celles qui emploient le terme, naturellement, et qui sont justement incapables de fournir des raisons valables de leur accorder sa confiance, voire même qui prouvent quotidiennement qu'elles ne la méritent pas, justement.
Ainsi, la « confiance » permet de masquer l'absence de bilan ou de programme :
ou l'absence de raison économique ou juridique valable à un monopole d'Etat :
- Charles Kleiber, La SSR et l’information au XXIe siècle: une question de confiance, Le Temps, Mercredi 27 mai 2015 : au nom de la « confiance », l'auteur défend le maintien de la Télévision d'État suisse, autrement dit le financement par la violence fiscale d'un « service public » donné.
Autrement dit : une confiance réclamée sans raison est bien un signe révélateur du fait que toutes les raisons existent pour ne pas accorder sa confiance, justement.