« Peut-on être fonctionnaire et libéral ? » : différence entre les versions
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Version actuelle datée du 2 October 2021 à 05:56
L’impôt c’est le vol ; les fonctionnaires sont payés par l’argent des impôts. Les fonctionnaires sont-ils donc forcément des voleurs ?
Les idées sont indépendantes de celui qui les émet
- Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt.
Lorsqu’un libéral fait une théorie, l’étatiste, plutôt que de s’attaquer à la théorie, tâche qu’il sait hardue sinon praxéologiquement impossible, s’en prend à la personne qui émet ces idées.
- Je rappelle incidemment que les idées une fois divulguée sont indépendantes de ceux qui les ont produites. Elles ne dépendent pas de la position sociale, professionnelle, de “genre” ou de celui qui paie l’auteur, sinon c’est du polylogisme.
- Bertrand Lemennicier
Distinctions entre les fonctionnaires
Il convient de distinguer entre les fonctionnaires accomplissant une activité purement criminelle (par exemple, contrôleur fiscal) et ceux faisant un travail normal (n’impliquant pas une agression contre la propriété d’autrui) et utile (pour lequel il y a une demande sur le marché), mais financé par de l’argent volé (par exemple, prof à l’uni). Ces derniers peuvent donc tout au plus être accusés de recel, de complicité. Mais pour qu’il y ait complicité, il faut qu’ils aient été d’accord avec le vol. Si ils sont d’accord avec le vol qui les finance, fonctionnaires socialistes, alors ils cautionnent le vol et donc s’en rendent complice. Si par contre, ils s’y opposent, fonctionnaires libéraux, ou même militent activement contre le vol, le dénoncent, alors ils ne peuvent être accusés de complicité avec un acte criminel qu’ils condamnent.
Complice ou victime ?
Dans ce cas-là, pourquoi accepter le butin d’un pillage qu’ils condamnent ? En fait, tous les libéraux qui critiquent l’Etat, alors que, comme tout le monde, ils “profitent” de ses services, tout simplement parce qu’ils n’ont pas le choix, ne sont pas complices mais au contraire victimes de la spoliation étatique.
- Avec l’argent qu’elle nous vole, la vermine esclavagiste-absurdiste subventionne une caste ahurissante de tordus et de pourris qui aboient à jet continu les mensonges et sophismes qui visent à camoufler le caractère criminel de ses actes.
- Cependant, comme un des prétextes de cette censure violente est l’enseignement pseudo-gratuit, dont elle essaie encore de faire croire qu’il est autre chose qu’une machine à laver les cerveaux, elle ne peut pas encore donner tout le butin dont il est le prétexte à ces seuls imposteurs.
- Alors, tout ce que nos amis pourront récupérer sera le bienvenu. Ils ont évidemment le devoir d’en faire l’usage qui nuira le plus à cette bande, dans la mesure où elle ne peut pas se permettre de les punir pour ça.
- Si nous refusons de récupérer l’argent que la racaille esclavagiste-absurdiste nous a volé par parce qu’elle y met ses conditions, alors que nous ne pouvons pas nous soustraire à ses prédations, nous ne faisons que lui en laisser davantage, notamment à ses chiens de garde idéologiques, et nous différons le jour ou ils commenceront à se battre entre eux parce que le butin ne satisfait plus leurs appétits.
- La prémisse fondamentale de ces Esclavagistes-Absurdistes - et c’est pour ça qu’ils le sont, esclavagistes-absurdistes,c’est que l’argent qu’ils nous volent leur appartiendrait ; ce serait donc un scandale que nous en fassions ce que nous voulons et non pas ce qu’ils veulent, quand les prétextes dont ils se servent pour nous le voler les ont obligés à nous en rendre une partie.
- La réponse est évidente : “cet argent est à nous, les gens normaux. TOUT cet argent. Ceux qui le volent, c’est vous ; quiconque réussit à en récupérer ne fait que reprendre son bien, et ceux qui s’en servent en outre pour vous combattre sont des héros et des justiciers. “
- François Guillaumat
L’activité de l’Etat, par définition, restreint les choix de tout un chacun, par ses lois, réglements, interdictions, monopoles et impôts. Si, par exemple, à cause de l’Etat et de ses assurances obligatoires, impôts massifs sur l’essence, TVA et tous les impôts imposés au producteur, impôts sur le revenu, etc, quelqu’un n’a plus les moyens de s’offrir une voiture, pourra-t-on lui reprocher s’il se résigne à utiliser les métros, trains et autres transports publics massivement subventionnés par l’Etat, avec, entre autres, son argent ?
- Reprocher à un fonctionnaire de critiquer l’État, c’est un sophisme comptable, tel que je les dénonce dans mon article Raisonnement économique contre sophismes comptables.
- Je prenais notamment l’exemple des nords coréens, tous fonctionnaires (et pour cause!), logés nourris blanchis par le régime, et qui donc n’auraient plus droit de faire le moindre reproche au régime auquel ils doivent TOUT.
- François-René Rideau
Qui est volé ?
Qui peut légitimement se plaindre que son argent serve à financer des fonctionnaires libéraux ? Les étatistes qui considérent l’impôt comme légitime peuvent difficilement reprocher à un fonctionnaire, d’accepter l’argent des impôts; quant aux libéraux, il est évident qu’ils préférent que l’argent que l’Etat leur a pris soit redirigé vers un des leurs, plutôt que vers un fonctionnaire socialiste, et que donc ils ne vont pas le lui reprocher. Un prof libéral, c’est toujours un prof socialiste de moins, c’est toujours ça de propagande socialiste en moins. Les étatistes pourraient objecter que cela ne les dérange pas de financer des fonctionnaires socialistes, mais que cela les dérange de financer des fonctionnaires libéraux. Mais si ils font cette objection, c’est qu’ils rejettent le principe de l’Etat: on ne choisit pas de payer ou non, et on ne choisit pas à qui va l’argent qu’on nous a volé, et qu’au contraire ils acceptent le principe libéral: chacun fait ce qu’il veut avec ce qui est à lui, et donc chacun choisit ce qu’il finance, et s’il le finance.
Cet article fait suite à ce débat. Merci à tous ceux qui y ont contribué, notamment, en plus des cités, Mickaël Mithra, Marc et Joël-Alexis.