Universitaires-fonctionnaires libéraux
Le monopole socialiste de l’« Éducation nationale » vole l’argent de tout le monde, et distribue le butin de ce vol aux seuls enseignants qu’il a approuvés, et dont la plupart trouvent normal de vivre d’argent volé aux autres par la force. La conséquence en est que l’enseignement de l’économie n’y reflète pas les préférences de la population qui paie cet enseignement, mais en majorité les conceptions esclavagistes-absurdistes d’exploiteurs du peuple qui n’ont pas honte de l’être.
Cette usurpation antidémocratique du pouvoir social place les institutions d’enseignement supérieur privé dans une situation de concurrence déloyale, qui les force à accepter à leur tour l’argent volé au peuple, aux condition fixées par les voleurs, sous peine de devoir réclamer des frais de scolarité insupportables par rapport à ce que paient les étudiants du monopole socialiste : l’impôt verrouille le monopole, et en fait un instrument de censure, d’autant plus efficace qu’on ne le perçoit pas comme tel. Les économistes dont la vocation est d’enseigner ne peuvent donc pas le faire sans recevoir de l’argent volé, et dépendre en outre à ce titre de parasites sociaux destructeurs et aveugles, qui sont hostiles à toute compétence économique parce que la compétence économique les désigne justement pour ce qu’ils sont : des parasites sociaux destructeurs et aveugles.
C’est à cela que sert la prétendue « Éducation nationale » : assurer à la caste socialiste exploiteuse une clique de gardes du corps intellectuels, qu’elle paie avec de l’argent volé à ses victimes. Les propagandistes stipendiés du pillage légal y font de moins en moins semblant de respecter le « pluralisme » et la « liberté d’expression » qui servaient jusqu’à présent d’alibi à cette censure de fait. La censure indirecte par l’impôt y est de plus en plus ouverte, et c’est désormais expressément que les syndicalistes s’opposent, y compris au mépris de la loi, à l’embauche de professeurs d’économie libéraux, par définition les seuls compétents. Quant à ceux qui arrivent malgré tout à passer ce barrage, ils ne demanderaient pas mieux que d’enseigner dans une université honnête, c’est-à-dire privée et concurrentielle. Mais c’est interdit par la police : la police du socialisme au pouvoir – la police qui vole au peuple l’argent nécessaire pour envoyer ses enfants à l’école –, la police qui ferme de force les institutions d’enseignement qui subsistent quand elles déplaisent trop à ses maîtres.
L’argent volé dont vivent les universitaires libéraux, ils voudraient bien qu’il ne le soit pas, volé. Mais il l’est, et s’ils le refusaient, ce sont les pires receleurs – ceux qui ne reconnaissent même pas la réalité de ce vol et en font au contraire son apologie – qui le recevraient à leur place. Ils ne feraient alors que subventionner les imbéciles, les escrocs et les fous de l’esclavagisme-absurdisme d’État, se faisant à la fois victimes et complices de cette machine de guerre contre le Droit de libre expression qu’est le socialisme au pouvoir, et assurant à leurs propres dépens le triomphe de ses mensonges de propagande. Les contradictions apparentes de l’universitaire libéral ne sont donc que le reflet de l’absurdisme socialiste, et c’est donc à ceux qui, apparemment, le partagent, d’assumer la responsabilité de ces contradictions.
Cet absurdisme socialiste, les économistes libéraux font pour leur part tout ce qu’ils peuvent pour le combattre, même s’ils ne peuvent pas l’éradiquer. Quant à l’argent volé dont ils peuvent vivre, ils sont les seuls qui aient le Droit de le recevoir, parce qu’ils sont les seuls qui dénoncent ce vol, et les seuls qui, s’il était supprimé, pourraient vivre honnêtement de leur enseignement : en tant que libéraux (et connaisseurs et pratiquants de la théorie économique autrichienne), ils sont en effet par définition les seuls professeurs d’économie qui ne soient pas des charlatans.