Idiots utiles du néant
Les idiots utiles du néant (ou encore : idiots utiles du vide) sont les idiots utiles par excellence : la forme la plus aboutie, la plus abrutie, la plus authentique d’idiot utile.
Idiots utiles
Un idiot utile est quelqu’un qui milite en faveur d’une cause qu’il ne comprends pas, donc le plus souvent, une cause qui n’est pas dans son intérêt. En particulier, qui milite pour une cause qui entraînerait sa propre destruction.
« Even ranking officials have run out of their (rationed) food supply
L’idiot utile du néant est le type le plus authentique d’idiot utile. Non seulement il milite pour sa propre mort et destruction, mais pour la mort et destruction généralisée (dont il espère parfois, naïvement, être le seul exempté). Dans ce genre de cas, il s’agit d’une cause que quiconque défend est un idiot utile par définition, comme par exemple le communisme :
« Pendant trente ans, les communistes occidentaux auront été les idiots utiles des apparatchiks soviétiques, lesquels eux-mêmes étaient les idiots utiles de Staline — idiots utiles d’inutiles psychopathes nihilistes ; Staline, lui, qu’aura-t-il accompli ? Les progrès inimaginables du capitalisme et du transhumanisme dont le socialisme prive ceux qu’il assassine, exploite et appauvrit, il en aura été privé aussi. En se bornant à rechercher un pouvoir sadique et fragile sur de pauvres diables à demi mourant de faim, le seul gagnant indiscutable et définitif ne peut être que la destruction, la mort, le néant.
Si les collectivistes stupides sont donc les idiots utiles des collectivistes psychopathes, au bout de la chaîne tous ne sont donc rien de plus que cela : des idiots utiles du néant.
« Les ennemis de l’humanité : les idiots inutiles de la mort. Un exemple parfait est celui des agents du KGB manipulant des idiots utiles... puis accusés à tort, torturés et fusillés lors des purges de Staline : des idiots utiles eux-mêmes. Voir Stephen Koch, Double Lives
Idiots utiles ou inutiles ?
Puisque le néant n’a pas d’utilité, on peut alors parler indifféremment d’idiots utiles ou inutiles. Puisqu’ils ne sont utiles qu’au néant, cela revient à dire qu’ils ne sont utiles à personne, donc inutiles.
Exemples
- Jean-Baptiste Emmanuel Zorg, personnage du film Le Cinquième Élément, cité notamment par Bertrand Lemennicier (Bertrand Lemennicier/Le verre brisé) en tant que apôtre du sophisme de la vitre cassée [1], représente l’idiot utile du néant ultime
- Jean-Claude Michéa (« Michéa “l’inclassable” est à classer sans hésitation parmi les idiots utiles du néant. » [2]