« Révolution bleue » : différence entre les versions

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La '''Révolution bleue''' est un mouvement politique  encore informel, d'inspiration libérale et conservatrice, lancé  le 29 novembre 2005 en réaction aux émeutes de novembre 2005, entre autres par [[Claude Reichman]] et Georges Clément, sur les ondes de [[Radio Courtoisie]] et sur le site internet de Claude Reichman<ref>[http://www.claudereichman.com/articles/larevolutionbleue.htm ''La Révolution bleue est en marche'', manifeste de lancement du mouvement]</ref>. Ce mouvement est soutenu de manière active par des personnalités telles que [[Alain Griotteray]], Olivier Pichon, Gérard Pince, Louis Mélennec, Michel de Poncins ou le Général Bigeard.
La '''Révolution bleue''' est un mouvement politique  encore informel, d'inspiration libérale et conservatrice, lancé  le 29 novembre 2005 en réaction aux émeutes de novembre 2005, entre autres par [[Claude Reichman]] et Georges Clément, sur les ondes de [[Radio Courtoisie]] et sur le site internet de Claude Reichman [http://www.claudereichman.com/articles/larevolutionbleue.htm ''La Révolution bleue est en marche'', manifeste de lancement du mouvement]. Ce mouvement est soutenu de manière active par des personnalités telles que [[Alain Griotteray]], Olivier Pichon, Gérard Pince, Louis Mélennec, Michel de Poncins ou le Général Bigeard.


== Principes et actions ==
== Principes et actions ==
Son signe de reconnaissance consiste à arborer une écharpe bleue, ou tout autre vêtement de cette couleur, couleur symbolisant l'attachement à la France et la volonté de la sortir de la « chienlit » que nous devons à une [[caste exploiteuse]] de plus en plus méprisante à l'égard du [[Moujik|peuple]]. Cette démarche n'a pas d'autre point commun avec la Révolution orange ukrainienne. Son slogan fédérateur est : « Non à la chienlit, non au trop-plein d'impôts et de charges, non aux politiciens incapables. »
Son signe de reconnaissance consiste à arborer une écharpe bleue, ou tout autre vêtement de cette couleur, couleur symbolisant l'attachement à la France et la volonté de la sortir de la « chienlit » que nous devons à une [[caste exploiteuse]] de plus en plus méprisante à l'égard du [[Moujik|peuple]]. Cette démarche n'a pas d'autre point commun avec la Révolution orange ukrainienne. Son slogan fédérateur est : « Non à la chienlit, non au trop-plein d'impôts et de charges, non aux politiciens incapables. »


L'activité du mouvement s'exprime par des manifestations et des prises de parole à Paris et des appels à manifester devant les mairies de province. Les « révolutionnaires bleus » se réunissent également lors de cafés politiques hebdomadaires à Paris auxquels participent des intellectuels libéraux.
L'activité du mouvement s'exprime par des manifestations et des prises de parole à Paris et des appels à manifester devant les mairies de province. Les « révolutionnaires bleus » se réunissent également lors de cafés politiques hebdomadaires à Paris auxquels participent des intellectuels libéraux.


La première manifestation de la Révolution bleue s'est déroulée le 15 décembre 2005 sur la place Saint-Germain des Prés, et aurait réuni environ 1000 personnes.  5 autres manifestations (qui auraient réuni jusqu'à 5000 personnes) ont déjà eu lieu en 2006, mettant chacune en scène un symbole de la « gabegie étatique »  (dépôt d'un caleçon, présenté comme symbolisant la condition d'esclave, devant le Panthéon ; dépôt d'un régime de bananes devant la porte du Conseil économique et social, etc.)
La première manifestation de la Révolution bleue s'est déroulée le 15 décembre 2005 sur la place Saint-Germain des Prés, et aurait réuni environ 1000 personnes.  5 autres manifestations (qui auraient réuni jusqu'à 5000 personnes) ont déjà eu lieu en 2006, mettant chacune en scène un symbole de la « gabegie étatique »  (dépôt d'un caleçon, présenté comme symbolisant la condition d'esclave, devant le Panthéon ; dépôt d'un régime de bananes devant la porte du Conseil économique et social, etc.)


Par son positionnement idéologique, la Révolution bleue, s'inspire des révolutions conservatrices et libérales survenues à la fin des [[années 1970]] et au début des années 1980, et incarnées par [[Margaret Thatcher]] en Grande-Bretagne, Helmut Kohl en Allemagne et [[Ronald Reagan]] aux États-Unis. Plus généralement, elle se fonde sur les idées libérales pour ce qui est de l'économie et conservatrices pour ce qui concerne les mœurs et l'évolution de la société en général.
Par son positionnement idéologique, la Révolution bleue s'inspire des révolutions conservatrices et libérales survenues à la fin des [[années 1970]] et au début des années 1980, et incarnées par [[Margaret Thatcher]] en Grande-Bretagne, Helmut Kohl en Allemagne et [[Ronald Reagan]] aux États-Unis. Plus généralement, elle se fonde sur les idées libérales pour ce qui est de l'économie et conservatrices pour ce qui concerne les mœurs et l'évolution de la société en général.


L'hebdomadaire ''[[Valeurs actuelles]]'' a publié plusieurs articles sur la Révolution bleue les 3 février, 9 juin et 4 août 2006.
L'hebdomadaire ''[[Valeurs actuelles]]'' a publié plusieurs articles sur la Révolution bleue les 3 février, 9 juin et 4 août 2006.


== Note ==
== Note ==
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== Liens externes ==
== Liens externes ==

Version actuelle datée du 30 November 2006 à 11:38

La Révolution bleue est un mouvement politique encore informel, d'inspiration libérale et conservatrice, lancé le 29 novembre 2005 en réaction aux émeutes de novembre 2005, entre autres par Claude Reichman et Georges Clément, sur les ondes de Radio Courtoisie et sur le site internet de Claude Reichman La Révolution bleue est en marche, manifeste de lancement du mouvement. Ce mouvement est soutenu de manière active par des personnalités telles que Alain Griotteray, Olivier Pichon, Gérard Pince, Louis Mélennec, Michel de Poncins ou le Général Bigeard.

Principes et actions

Son signe de reconnaissance consiste à arborer une écharpe bleue, ou tout autre vêtement de cette couleur, couleur symbolisant l'attachement à la France et la volonté de la sortir de la « chienlit » que nous devons à une caste exploiteuse de plus en plus méprisante à l'égard du peuple. Cette démarche n'a pas d'autre point commun avec la Révolution orange ukrainienne. Son slogan fédérateur est : « Non à la chienlit, non au trop-plein d'impôts et de charges, non aux politiciens incapables. »

L'activité du mouvement s'exprime par des manifestations et des prises de parole à Paris et des appels à manifester devant les mairies de province. Les « révolutionnaires bleus » se réunissent également lors de cafés politiques hebdomadaires à Paris auxquels participent des intellectuels libéraux.

La première manifestation de la Révolution bleue s'est déroulée le 15 décembre 2005 sur la place Saint-Germain des Prés, et aurait réuni environ 1000 personnes. 5 autres manifestations (qui auraient réuni jusqu'à 5000 personnes) ont déjà eu lieu en 2006, mettant chacune en scène un symbole de la « gabegie étatique » (dépôt d'un caleçon, présenté comme symbolisant la condition d'esclave, devant le Panthéon ; dépôt d'un régime de bananes devant la porte du Conseil économique et social, etc.)

Par son positionnement idéologique, la Révolution bleue s'inspire des révolutions conservatrices et libérales survenues à la fin des années 1970 et au début des années 1980, et incarnées par Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, Helmut Kohl en Allemagne et Ronald Reagan aux États-Unis. Plus généralement, elle se fonde sur les idées libérales pour ce qui est de l'économie et conservatrices pour ce qui concerne les mœurs et l'évolution de la société en général.

L'hebdomadaire Valeurs actuelles a publié plusieurs articles sur la Révolution bleue les 3 février, 9 juin et 4 août 2006.

Note

Liens externes

Multimédia

Bibliographie

  • Claude Reichman, La Révolution bleue est en marche, entretiens avec Jean-Christophe Mounicq, Editions François-Xavier de Guibert, 2006.