Populiste

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Un "populiste", c'est quelqu'un qui remarque trop fort que la pseudo-démocratie socialiste ne tient pas ses promesses (François Guillaumat).

Suivant ce qu'ils en déduisent, y a deux sortes de populistes :

— le populiste de gauche, qui en déduit qu'il faut la forcer à les tenir. Et comme ces promesses incluent la "justice sociale" et "l'égalité des chances", cela veut dire toujours plus de pillage criminel et destructeur des faibles par les puissants sans aucun profit pour personne ; elles impliquent aussi la "non-discrimination" et la "tolérance", c'est-à-dire toujours plus de négation des Droits de l'homme au nom de "catégories" privilégiées, toujours davantage de censure violente du pouvoir contre ses dissidents réels — la plupart des soi-disant "non-conformistes" de la pseudo-démocratie socialiste sont des populistes de gauche qui poussent au contraire, la bouche tordue par la haine, à cette "tolérance" et à cette "non-discrimination".

Les populistes de gauche sont donc plus esclavagistes-absurdistes encore que les HiFis qui administrent le culte de la pensée magique étatiste à coups de "lois" et de réglementations. Aspirant à rejoindre leurs rangs, ils servent leurs ambitions en les poussant à sacrifier toujours davantage de vies humaines réelles à ses idoles cannibales.

— Le populiste de droite, lui, comprend plus ou moins que la pseudo-démocratie socialiste ne peut pas tenir ses promesses, parce qu'elles sont a priori irréalisables, voire impensables et en tous cas criminelles. Il y a donc renoncé. Comme ces promesses naissent de la démagogie électoraliste, où les candidats au pouvoir s'engagent à distribuer à tout le monde de l'argent volé aux autres — ce qu'ils appellent "une société plus juste, plus solidaire", la question se pose du rôle de la démocratie dans l'invention de ces faux dieux.

On peut s'en tenir à une définition procédurale de la démocratie comme le pouvoir de la majorité, c'est-à-dire la dictature de l'électeur médian, et la critique populiste de droite débouche alors sur une remise en cause des institutions prétendument "représentatives". Les rédacteurs de la Constitution américaine rejetaient la "démocratie" ainsi entendue, dont des auteurs comme Anthony de Jasay et Hans-Hermann Hoppe décrivent l'évolution vers la dictature totalitaire de l'esclavagisme-absurdisme. C'est l'influence populiste résiduelle de cette Constitution que les esclavagiste-absurdistes européens dénoncent dans les États-Unis aujourd'hui.
On peut aussi définir la "démocratie" dans son sens originel comme "le pouvoir du peuple", et reconnaître que ce "peuple" ne peut exercer ledit "pouvoir" que si chaque citoyen décide directement de tout ce dont on peut humainement décider par soi-même, la seule justification possible de la démocratie étant que chacun a le Droit de décider de ses propres affaires.

Cette deuxième définition de la "démocratie" dénonce la première comme celle d'une pseudo-démocratie (socialiste), dont les adeptes dénaturent tous les concepts politiques normatifs et cherchent donc à imposer la première définition, à travers le mythe du "peuple" comme pseudo-agent moral différent des personnes singulières qui le constituent, et qui "déciderait" par le truchement de "ses" soi-disant "représentants". Cette hypostase sophistique de la pseudo-démocratie socialiste est là pour cacher la brutalité esclavagiste-absurdiste de son principe essentiel, qui est que les hommes de l'état auraient le "droit" de décider de tout à la place du citoyen sous prétexte que celui-ci "a le droit de vote".

C'est un fait que le pouvoir du citoyen en tant qu'électeur est infime et sans effet pratique pour lui-même, alors que son pouvoir en tant qu'acheteur et vendeur est efficace à 100 % pour sa propre existence ainsi que pour sa participation aux choix de la société à la hauteur de l'enjeu qu'ils représentent pour lui. Empêcher que cette vérité-là soit dite est donc une priorité de l'esclavagisme-absurdisme, dont les propagandistes passent leur temps à exalter les "valeurs" tout en cherchant à imposer une conception exclusive du "citoyen" comme électeur et comme revendicateur et parasite institutionnel de ses redistributions.

Face à ces propagandistes du pouvoir, le populisme correctement entendu serait donc un rappel des exigences de la vraie démocratie que les tenants de la pseudo-démocratie socialiste ne peuvent pas tolérer.