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Murray Newton Rothbard (2 mars 1926 - 7 janvier 1995), fut un économiste américain, théoricien de l'Ecole autrichienne d'économie (élève de Ludwig von Mises), du libéralisme et de l'anarcho-capitalisme.
Murray Newton Rothbard (2 mars 1926 - 7 janvier 1995), fut un [[économie|économiste]] américain, théoricien de l'Ecole autrichienne d'économie (élève de [[Ludwig von Mises]]), du libéralisme et de l'[[anarcho-capitalisme]].


Son &#339;uvre majeure, qui expose la théorie anarcho-capitaliste fondée sur le Droit naturel, est l'<b>[[Ethique de la Liberté]]</b>.
==L'économiste du laissez-faire==
En économie,  Murray Rothbard  a popularisé  la pensée de Ludwig von Mises,  dans un langage  et avec des arguments plus propres  à convaincre  les économistes contemporains,  formés à l'empirisme.  Son premier essai économique fut un coup de maître :  dans un recueil d'articles  publiés  en 1956,  sous le nom de ''Towards Liberty'' il publiait un article  intitulé [http://64.233.183.104/search?q=cache:btlrUDYc3xAJ:www.mises.org/rothbard/toward.pdf++%22Toward++a+Reconstruction+of+Utility+and+Welfare+Economics%22&hl=fr&ie=UTF-8 "Toward  a Reconstruction of Utility and Welfare Economics"], il y réfutait  dès l'origine ces rationalisations encore courantes  de l'étatisme  que sont les "externalités"  et les "services collectifs" — aussi parfois  appelés "[http://www.heresie.org/economistes_et_charlatans_5.html biens publics]",  montrant que ces rationalisations refusent le seul critère objectivement observable de l'accroissement d'utilité — l'action volontaire —  au profit de gloses arbitraires  sur des préférences dont la prétendue mise en forme mathématique n'est  là que pour faire oublier qu'en réalité on ne peut pas les connaître,  ni les mesurer,  ni les comparer :  l'action, et seule  l'action,  permet de connaître les préférences,  elle en est la preuve  authentique et unique.  


Outre ses &#339;uvres dans les domaines de l'économie et de la politique, Rothbard s'est également intéressé à l'histoire économique. Il est un des rares auteurs qui ait disserté dans son &#339;uvre ''Perspective autrichienne sur l'histoire de la pensée économique'' sur les écoles qui ont précédé Adam Smith, telles que celles des scholastiques et des physiocrates.
Le critère de la préférence démontrée comme seule preuve  de l'action productive  permettra  à Rothbard  de dépasser son maître Mises  dans la compréhension du monopole.  Mises  admettait la possibilité  d'un "monopole"  sur un marché libre ;  dans le chapitre 10 de ''Man, Economy and State'', intitulé  [http://www.catallaxia.org/sections.php?op=viewarticle&artid=293 "Monopole et concurrrence"],  Rothbard démontre  que le concept est contradictoire — et il l'est depuis ses origines grecques :  toute forme d'organisation contractuelle  est a priori productive (et conforme à la justice naturelle),  tout acte de violence agressive  fausse la concurrence  (et viole la justice naturelle)  et de ce fait mérite  qu'on l'appelle "privilège de monopole".
 
C'est  ainsi que Murray Rothbard  établit le caractère  productif de tout acte pacifique,  et l'impossibilité  de prétendre scientifiquement qu'un acte qui viole le consentement d'un propriétaire ajouterait à une quelconque "production totale".  Ce qui lui pemet de conclure que le laissez-faire  capitaliste  réalise la production maximum,  et que quiconque  affirme que l'intervention de l'état  pourrait accroître cette production est ipso facto un [http://www.chapitre.com/livres-neufs/Ro/Rothbard-Murray/Economistes-et-charlatans-1.html charlatan].
 
À l'imitation de ''L'Action humaine'' de von Mises,  Rothbard  entendait mettre en avant un ''système complet''  d'économie politique.  D'où  les deux tomes de ''Man,  Economy  and State'',  complétés  par ''Power  and Market'',  développement des effets destructeurs de l'intervention étatique déjà évoqués  à la fin du premier Traité. Rothbard y fait un large usage  du raisonnement à l'équilibre,  mais dans les conditions énoncées par Mises.  Il y développe aussi la théorie  autrichienne de la conjoncture,  et le caractère  nécessaire  du revenu d'intérêt.
 
==L'épistémologue réaliste==
 
Rothbard  a aussi établi la "Loi de Rothbard",  loi empirique comme quoi c'est dans le domaine où ils sont les plus mauvais que les gens se croient les meilleurs,  et s'est employé  à l'illustrer  lui-même :  disciple du plus grand économiste monétaire  du XXe siècle,  Ludwig von Mises,  il a réussi à ne pas comprendre les conditions de l'ajustement monétaire  et à prôner l'étalon-or  avec 100% de réserves,  ce qui est aussi incompatible  avec la liberté  des contrats  qu'implique  sa philosophie politique  qu'avec toute compréhension de ce qu'est un instrument financier.
 
Si Rothbard  était capable de remettre en cause les plus  anciens  concepts,  et de reconnaître pour vrais  des faits généraux de l'action humaine qu'on ne peut pas imaginer autres qu'ills ne sont,  c'est  parce que Rothbard ne cherchait pas  à "vérifier"  expérimentalement les propositions de type 2 + 2 = 4.  Il tenait pour définitivement établi tout axiome,  c'est-à-dire toute proposition dont on est obligé de se servir  au cours de toute tentative  pour la réfuter.  C'est dire qu'il n'était pas empiriste ni positiviste. 
 
Ce parti pris  permet  aux  économistes  autrichiens  de se libérer  des analyses et des concepts qui dépendent  de la possibilité  d'obtenir des statistiques  dans les domaines qui relèvent de la seule logique. Par exemple dans celui de l'[http://www.hanshoppe.com/publications/Certitude.pdf incertitude], ou dans celui de l'[http://herve.dequengo.free.fr/Kirzner/DR/DR_6.htm information],  tout comme celui du monopole. Pour illustrer les progrès possibles en appliquant  cette méthode appropriée à son objet ,  on peut rappeler que,  s'il a fallu 70 ans à Hayek pour comprendre que la "justice sociale"  n'a pas de sens comme concept normatif,  c'est  parce qu'il faut commencer par ''se poser la question''.
 
Cependant,  à la différence de Mises,  Rothbard  fondait le raisonnement logique  non sur une conception kantienne de l'apriori  mais sur une théorie  aristotélicienne des concepts,  qu'on pourrait rattacher à l'objectivisme de Ayn Rand,  [http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/article.php?ID=45&limba=fr Nathaniel Branden] et [http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/article.php?ID=75&limba=fr Leonard Peikoff].  Ainsi,  c'est dans la tradition même d'Aristote  qu'il avait réfuté sur le monopole,  comme Böhm-Bawerk en 1881 sur le revenu d'intérêt. 
 
==Le philosophe politique==
<p align=justify> Il restait à démontrer que le laissez-faire capitaliste  est conforme  à la justice :  c'est ce qu'il fait dans [http://membres.lycos.fr/mgrunert/ethique.htm '''''L'Ethique de la Liberté'''''].  Il y montre  que la seule définition cohérente de la justice  est la propriété  naturelle,  la libre disposition reconnue comme juste de toute possession  qu'on n'a pas volée,  c'est-à-dire prise  à un autre sans son concentement.  ''L'Éthique de la liberté'' décline les conséquences de cette définition,  reprenant de nombreuses solutions de la tradition judirique  et en contestant d'autres.   
 
==L'historien de la société==
Outre ses œuvres dans les domaines de l'économie et de la politique, Rothbard s'est également intéressé à l'histoire économique.  
Il a commencé  sa carirère  avec ''Conceived in Liberty'',  histoire des Etats-Unis  avant la Déclaration d'indépendance.
En 1963,  il publiait ''America's Great Depression'',  explication autrichienne de la crise de 1929  et des sottises  de la politiques américaine avant et après  que l'historien Paul Johnson devait reprendre dans son ouvrage ''Modern Times''.
Il est un des rares auteurs qui ait disserté dans son œuvre ''Perspective autrichienne sur l'histoire de la pensée économique'' sur les écoles qui ont précédé [[Adam Smith]], telles que celles des [[scolastique]]s et des [[Physiocratie|physiocrate]]s.
 
==Le politicien manqué==
L'action partisane de Murray Rothbard  ne traduit pas  une intuition de l'opportunité politique  aussi sûre que la plupart de ses démonstrations de philosophie  et d'économie politiques. Il n'a pas réussi à donner une importance réelle au parti libertarien  américain qu'il avait contribué  à fonder,  et son dégoût des candidats réellement éligibles aux postes de pouvoir  l'a conduit à soutenir des candidatures de diversion comme Ross Perot  en 1992 et des socialistes de droite (protectionnistes) comme Patrick Buchanan. 
 
Ses positions en politique étrangère  s'inspiraient en outre d'une erreur de raisonnement : plus encore que la politique nationale,  la politique internationale,  qui oppose des états entre eux, est  le domaine du moindre mal,  où l'intuition de la politique à mener,  même au service des principes les plus rigoureux,  exige  une connaissance,  et une expérience approfondies des sociétés politiques en cause,  et de leurs relations.  Murray Rothbard,  qui ne lisait aucune langue étrangère  et  qui avait peur de prendre  l'avion,  aurait pu s'y reconnaître incompétent.  Au lieu de cela,  élevé  dans la tradition isolationniste du Sénateur Taft,  et assuré  de ses principes politiques,  il a cru  au contraire  — dans ''For a New Liberty'' — pouvoir définir  a priori  une politique étrangère  libertarienne,  comme "non interventionniste".  Fort de cette erreur de catégorie,  connaissant mieux que  quiconque les turpitudes de son propre état  et incapable de mesurer  celles des autres,  il n'a cessé de dénoncer la politique étrangère des États-Unis,  exaltant à l'occasion  les pires tyrannies et répétant leurs mensonges de propagande.
 
==Oeuvres==
 
* [[1962]] : ''Man, Economy and State''
* [[1963]] : ''America's Great Depression''
* [[1970]] : ''Power and Market''
* [[1973]] : ''For a New Liberty: The Libertarian Manifesto''
* [[1982]] : ''L'Ethique de la liberté''
* [[1983]] : '[http://www.mises.org/mysteryofbanking/mysteryofbanking.pdf 'The Mystery of Banking'',  New York: Richardson and Snyder, 1983.
* [[1997]] : ''The Logic of Action'' (2 volumes)
* [[1999]] : ''A History of American Money and Banking: The Colonial Period Until World War II ''
* ''Sociology of the Ayn Rand Cult''
 
==Voir aussi==
* [[anarcho-capitalisme]]
* [http://fr.wikipedia.org/wiki/Murray_Rothbard Murray Rothbard] sur [[Wikipedia]]
 
==Liens externes==
* [http://membres.lycos.fr/mgrunert/ethique.htm L'Ethique de la Liberté, traduction française]
 
http://fabrice.ribet.free.fr/murray.jpg


Ses autres ouvrages marquants sont ''Man, Economy, and State'', ''Power and Market'', ''America's Great Depression'', ''For a New Liberty: The Libertarian Manifesto'', ''Sociology of the Ayn Rand Cult'', ''The Mystery of Banking''.


[[Category:Célébrités]]
[[Category:Célébrités]]

Revision as of 31 December 2005 à 10:31

Murray Newton Rothbard (2 mars 1926 - 7 janvier 1995), fut un économiste américain, théoricien de l'Ecole autrichienne d'économie (élève de Ludwig von Mises), du libéralisme et de l'anarcho-capitalisme.

L'économiste du laissez-faire

En économie, Murray Rothbard a popularisé la pensée de Ludwig von Mises, dans un langage et avec des arguments plus propres à convaincre les économistes contemporains, formés à l'empirisme. Son premier essai économique fut un coup de maître : dans un recueil d'articles publiés en 1956, sous le nom de Towards Liberty il publiait un article intitulé "Toward a Reconstruction of Utility and Welfare Economics", il y réfutait dès l'origine ces rationalisations encore courantes de l'étatisme que sont les "externalités" et les "services collectifs" — aussi parfois appelés "biens publics", montrant que ces rationalisations refusent le seul critère objectivement observable de l'accroissement d'utilité — l'action volontaire — au profit de gloses arbitraires sur des préférences dont la prétendue mise en forme mathématique n'est là que pour faire oublier qu'en réalité on ne peut pas les connaître, ni les mesurer, ni les comparer : l'action, et seule l'action, permet de connaître les préférences, elle en est la preuve authentique et unique.

Le critère de la préférence démontrée comme seule preuve de l'action productive permettra à Rothbard de dépasser son maître Mises dans la compréhension du monopole. Mises admettait la possibilité d'un "monopole" sur un marché libre ; dans le chapitre 10 de Man, Economy and State, intitulé "Monopole et concurrrence", Rothbard démontre que le concept est contradictoire — et il l'est depuis ses origines grecques : toute forme d'organisation contractuelle est a priori productive (et conforme à la justice naturelle), tout acte de violence agressive fausse la concurrence (et viole la justice naturelle) et de ce fait mérite qu'on l'appelle "privilège de monopole".

C'est ainsi que Murray Rothbard établit le caractère productif de tout acte pacifique, et l'impossibilité de prétendre scientifiquement qu'un acte qui viole le consentement d'un propriétaire ajouterait à une quelconque "production totale". Ce qui lui pemet de conclure que le laissez-faire capitaliste réalise la production maximum, et que quiconque affirme que l'intervention de l'état pourrait accroître cette production est ipso facto un charlatan.

À l'imitation de L'Action humaine de von Mises, Rothbard entendait mettre en avant un système complet d'économie politique. D'où les deux tomes de Man, Economy and State, complétés par Power and Market, développement des effets destructeurs de l'intervention étatique déjà évoqués à la fin du premier Traité. Rothbard y fait un large usage du raisonnement à l'équilibre, mais dans les conditions énoncées par Mises. Il y développe aussi la théorie autrichienne de la conjoncture, et le caractère nécessaire du revenu d'intérêt.

L'épistémologue réaliste

Rothbard a aussi établi la "Loi de Rothbard", loi empirique comme quoi c'est dans le domaine où ils sont les plus mauvais que les gens se croient les meilleurs, et s'est employé à l'illustrer lui-même : disciple du plus grand économiste monétaire du XXe siècle, Ludwig von Mises, il a réussi à ne pas comprendre les conditions de l'ajustement monétaire et à prôner l'étalon-or avec 100% de réserves, ce qui est aussi incompatible avec la liberté des contrats qu'implique sa philosophie politique qu'avec toute compréhension de ce qu'est un instrument financier.

Si Rothbard était capable de remettre en cause les plus anciens concepts, et de reconnaître pour vrais des faits généraux de l'action humaine qu'on ne peut pas imaginer autres qu'ills ne sont, c'est parce que Rothbard ne cherchait pas à "vérifier" expérimentalement les propositions de type 2 + 2 = 4. Il tenait pour définitivement établi tout axiome, c'est-à-dire toute proposition dont on est obligé de se servir au cours de toute tentative pour la réfuter. C'est dire qu'il n'était pas empiriste ni positiviste.

Ce parti pris permet aux économistes autrichiens de se libérer des analyses et des concepts qui dépendent de la possibilité d'obtenir des statistiques dans les domaines qui relèvent de la seule logique. Par exemple dans celui de l'incertitude, ou dans celui de l'information, tout comme celui du monopole. Pour illustrer les progrès possibles en appliquant cette méthode appropriée à son objet , on peut rappeler que, s'il a fallu 70 ans à Hayek pour comprendre que la "justice sociale" n'a pas de sens comme concept normatif, c'est parce qu'il faut commencer par se poser la question.

Cependant, à la différence de Mises, Rothbard fondait le raisonnement logique non sur une conception kantienne de l'apriori mais sur une théorie aristotélicienne des concepts, qu'on pourrait rattacher à l'objectivisme de Ayn Rand, Nathaniel Branden et Leonard Peikoff. Ainsi, c'est dans la tradition même d'Aristote qu'il avait réfuté sur le monopole, comme Böhm-Bawerk en 1881 sur le revenu d'intérêt.

Le philosophe politique

Il restait à démontrer que le laissez-faire capitaliste est conforme à la justice : c'est ce qu'il fait dans L'Ethique de la Liberté. Il y montre que la seule définition cohérente de la justice est la propriété naturelle, la libre disposition reconnue comme juste de toute possession qu'on n'a pas volée, c'est-à-dire prise à un autre sans son concentement. L'Éthique de la liberté décline les conséquences de cette définition, reprenant de nombreuses solutions de la tradition judirique et en contestant d'autres.

L'historien de la société

Outre ses œuvres dans les domaines de l'économie et de la politique, Rothbard s'est également intéressé à l'histoire économique. Il a commencé sa carirère avec Conceived in Liberty, histoire des Etats-Unis avant la Déclaration d'indépendance. En 1963, il publiait America's Great Depression, explication autrichienne de la crise de 1929 et des sottises de la politiques américaine avant et après que l'historien Paul Johnson devait reprendre dans son ouvrage Modern Times. Il est un des rares auteurs qui ait disserté dans son œuvre Perspective autrichienne sur l'histoire de la pensée économique sur les écoles qui ont précédé Adam Smith, telles que celles des scolastiques et des physiocrates.

Le politicien manqué

L'action partisane de Murray Rothbard ne traduit pas une intuition de l'opportunité politique aussi sûre que la plupart de ses démonstrations de philosophie et d'économie politiques. Il n'a pas réussi à donner une importance réelle au parti libertarien américain qu'il avait contribué à fonder, et son dégoût des candidats réellement éligibles aux postes de pouvoir l'a conduit à soutenir des candidatures de diversion comme Ross Perot en 1992 et des socialistes de droite (protectionnistes) comme Patrick Buchanan.

Ses positions en politique étrangère s'inspiraient en outre d'une erreur de raisonnement : plus encore que la politique nationale, la politique internationale, qui oppose des états entre eux, est le domaine du moindre mal, où l'intuition de la politique à mener, même au service des principes les plus rigoureux, exige une connaissance, et une expérience approfondies des sociétés politiques en cause, et de leurs relations. Murray Rothbard, qui ne lisait aucune langue étrangère et qui avait peur de prendre l'avion, aurait pu s'y reconnaître incompétent. Au lieu de cela, élevé dans la tradition isolationniste du Sénateur Taft, et assuré de ses principes politiques, il a cru au contraire — dans For a New Liberty — pouvoir définir a priori une politique étrangère libertarienne, comme "non interventionniste". Fort de cette erreur de catégorie, connaissant mieux que quiconque les turpitudes de son propre état et incapable de mesurer celles des autres, il n'a cessé de dénoncer la politique étrangère des États-Unis, exaltant à l'occasion les pires tyrannies et répétant leurs mensonges de propagande.

Oeuvres

  • 1962 : Man, Economy and State
  • 1963 : America's Great Depression
  • 1970 : Power and Market
  • 1973 : For a New Liberty: The Libertarian Manifesto
  • 1982 : L'Ethique de la liberté
  • 1983 : '[http://www.mises.org/mysteryofbanking/mysteryofbanking.pdf 'The Mystery of Banking, New York: Richardson and Snyder, 1983.
  • 1997 : The Logic of Action (2 volumes)
  • 1999 : A History of American Money and Banking: The Colonial Period Until World War II
  • Sociology of the Ayn Rand Cult

Voir aussi

Liens externes

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