« Esclavagiste-absurdiste » : différence entre les versions

From Liberpédia
Aucun résumé des modifications
 
 
(18 versions intermédiaires par 3 utilisateurs non affichées)
Line 1: Line 1:
citation de Rand, citation de FG
Est esclavagiste-absurdiste quiconque pense que certains auraient le Droit de vivre par la force sur le dos des autres.
 
<i>Esclavagiste</i>, parce que s'emparer du bien d'autrui contre son consentement c'est forcément s'approprier injustement le travail d'un autre,  étant donné que <i>toute richesse est produite par quelqu'un et appartient à quelqu'un</i> ([[Ayn Rand]]). La source ultime de la production,  c'est l'esprit humain,  et <i>prôner la nationalisation des moyens de production, c'est prôner la nationalisation des cerveaux</i> (re-[[Ayn Rand]]).
 
<i>Absurdiste</i>,  parce que la cohérence logique est la seule norme du vrai en philosophie politique  et que  la seule définition de la justice qui soit cohérente,  c'est que <i>personne ne s'empare des possessions de quiconque sans son consentement</i>,  ce qui revient à dire,  étant donné que voler c'est s'emparer de la propriété d'un autre contre son gré,  <i>que personne ne vole personne</i>. 
De même,  il est évident que la violence est destructrice,  et ne peut servir la production que si elle <i>détruit les destructeurs</i>,  c'est-à-dire  les voleurs et les assassins.  L'<i>absurdiste</i>  est celui qui cherche  à faire passer pour de la "justice" ("sociale") le pillage des faibles par les puissants  et qui essaie de faire croire  que dépouiller les producteurs  au profit de parasites sociaux institutionnels  serait un acte de production.
 
À ce titre,  l'esclavagiste-absurdiste s'autorise d'un <i>discours scientiste</i>  qui vise essentiellement à faire perdre de vue que l'action productive de l'homme est une expression de sa <i>pensée</i>,  en exigeant au nom d'une prétendue "science" qu'on la décrive comme si elle ne l'était pas,  c'est-à-dire  en appliquant cette <i>méthode expérimentale</i> qui doit justement postuler que cette <i>pensée</i>-là n'apparaît jamais dans les systèmes qu'elle étudie.  De la sorte, il pourra méconnaître toutes les raisons pour lesquelles le Droit existe,  ce qui permettra de disqualifier ce Droit, de le nier et de le violer  — moyennant un mépris approprié pour les règles de la logique.
 
Dans la Grande Bibliothèque de la propagande esclavagiste-absurdiste,  une version <i>appliquée</i> de cette sophistique scientiste peuple les rayonnages de l'aile intitulée "Je Prouve Statistiquement que Deux et Deux font Cinq". 
Ses adeptes y prétendent périodiquement avoir "prouvé par l'observation"  que voler les producteurs au profit de parasites sociaux institutionnels ne découragerait pas la production, que désarmer les honnêtes gens ou renoncer à punir les coupables n'augmenterait pas la criminalité, etc.
 
En fait,  l'Esclavagisme-absurdisme est une forme de <i>pensée magique</i>,  non seulement parce qu'il s'imagine que la violence de l'état pourrait <i>faire exception aux lois de la nature</i>,  par exemple  en faisant que la violence produise au lieu de détruire,  ou encore  en supprimant l'incertitude inhérente à la condition humaine.
La contrepartie morale de cette pensée magique est la <i>croyance dans le chapeau</i>,  consistant à s'imaginer que le fait de porter un chapeau marqué "Homme de l'État" lorsqu'on commet des vols à main armée et autres agressions,  transformerait ces crimes et délits en une forme de "justice" supérieure. 
 
L'esclavagiste-absurdiste  est aussi <i>schizophrène</i> dans la mesure  où,  dans sa vie de tous les jours, il <i>respecte</i> la personne et les possessions d'autrui :  il n'enseigne pas à ses enfants à piquer le portefeuille des passants dans la rue ni à escalader le balcon du voisin pour lui prendre son argenterie.  C'est <i>quand il s'imagine en homme de l'état</i>  que l'esclavagiste-absurdiste trouve normal de voler les autres.
 
Une version plus élaborée de l'Esclavagisme-absurdisme consiste  à ''dénaturer la définition du voleur'' de manière à faire passer des agresseurs criminels pour des justiciers, et leurs victimes pour des malfaiteurs.  C'est ainsi que les <i>pseudo-conservateurs</i>  accusent de "concurrence déloyale"  les producteurs qui offrent de meilleurs services,  et que les <i>pseudo-progressistes</i> accusent d'"exploitation"  les entrepreneurs qui ne peuvent pas payer plus cher leurs employés. 
C'est le grand principe de la pseudo-démocratie socialiste que de dénaturer le sens des mots,  ou de fabriquer de fausses notions à la place des vraies :  comme la plupart des gens ne s'interrogent pas sur le sens des mots,  c'est sous cette forme qu'on peut le plus facilement et le plus durablement faire passer la criminalité esclavagiste-absurdiste pour l'expression d'une rationalité supérieure.
 
<blockquote>
La prémisse fondamentale de ces esclavagistes-absurdistes - et c'est pour ça qu'ils le sont,  esclavagistes-absurdistes,  c'est que l'argent qu'ils nous volent leur appartiendrait ;  ce serait donc un scandale  que nous en fassions ce que nous voulons  et non pas ce qu'ils veulent,  quand les prétextes  dont ils se servent pour nous le voler  les ont obligés  à nous en rendre  une partie.</blockquote>
<div align="right">[[François Guillaumat]]</div>
 
=Voir aussi=
 
*[[Esclavagiste]]
*[http://liberpedia.net/l101/#174:090901-l_esclavagisme-absurdisme "L'esclavagisme-absurdisme" sur Lumière 101]
 
[[Category:Politique]]

Version actuelle datée du 1 February 2017 à 14:11

Est esclavagiste-absurdiste quiconque pense que certains auraient le Droit de vivre par la force sur le dos des autres.

Esclavagiste, parce que s'emparer du bien d'autrui contre son consentement c'est forcément s'approprier injustement le travail d'un autre, étant donné que toute richesse est produite par quelqu'un et appartient à quelqu'un (Ayn Rand). La source ultime de la production, c'est l'esprit humain, et prôner la nationalisation des moyens de production, c'est prôner la nationalisation des cerveaux (re-Ayn Rand).

Absurdiste, parce que la cohérence logique est la seule norme du vrai en philosophie politique et que la seule définition de la justice qui soit cohérente, c'est que personne ne s'empare des possessions de quiconque sans son consentement, ce qui revient à dire, étant donné que voler c'est s'emparer de la propriété d'un autre contre son gré, que personne ne vole personne. De même, il est évident que la violence est destructrice, et ne peut servir la production que si elle détruit les destructeurs, c'est-à-dire les voleurs et les assassins. L'absurdiste est celui qui cherche à faire passer pour de la "justice" ("sociale") le pillage des faibles par les puissants et qui essaie de faire croire que dépouiller les producteurs au profit de parasites sociaux institutionnels serait un acte de production.

À ce titre, l'esclavagiste-absurdiste s'autorise d'un discours scientiste qui vise essentiellement à faire perdre de vue que l'action productive de l'homme est une expression de sa pensée, en exigeant au nom d'une prétendue "science" qu'on la décrive comme si elle ne l'était pas, c'est-à-dire en appliquant cette méthode expérimentale qui doit justement postuler que cette pensée-là n'apparaît jamais dans les systèmes qu'elle étudie. De la sorte, il pourra méconnaître toutes les raisons pour lesquelles le Droit existe, ce qui permettra de disqualifier ce Droit, de le nier et de le violer — moyennant un mépris approprié pour les règles de la logique.

Dans la Grande Bibliothèque de la propagande esclavagiste-absurdiste, une version appliquée de cette sophistique scientiste peuple les rayonnages de l'aile intitulée "Je Prouve Statistiquement que Deux et Deux font Cinq". Ses adeptes y prétendent périodiquement avoir "prouvé par l'observation" que voler les producteurs au profit de parasites sociaux institutionnels ne découragerait pas la production, que désarmer les honnêtes gens ou renoncer à punir les coupables n'augmenterait pas la criminalité, etc.

En fait, l'Esclavagisme-absurdisme est une forme de pensée magique, non seulement parce qu'il s'imagine que la violence de l'état pourrait faire exception aux lois de la nature, par exemple en faisant que la violence produise au lieu de détruire, ou encore en supprimant l'incertitude inhérente à la condition humaine. La contrepartie morale de cette pensée magique est la croyance dans le chapeau, consistant à s'imaginer que le fait de porter un chapeau marqué "Homme de l'État" lorsqu'on commet des vols à main armée et autres agressions, transformerait ces crimes et délits en une forme de "justice" supérieure.

L'esclavagiste-absurdiste est aussi schizophrène dans la mesure où, dans sa vie de tous les jours, il respecte la personne et les possessions d'autrui : il n'enseigne pas à ses enfants à piquer le portefeuille des passants dans la rue ni à escalader le balcon du voisin pour lui prendre son argenterie. C'est quand il s'imagine en homme de l'état que l'esclavagiste-absurdiste trouve normal de voler les autres.

Une version plus élaborée de l'Esclavagisme-absurdisme consiste à dénaturer la définition du voleur de manière à faire passer des agresseurs criminels pour des justiciers, et leurs victimes pour des malfaiteurs. C'est ainsi que les pseudo-conservateurs accusent de "concurrence déloyale" les producteurs qui offrent de meilleurs services, et que les pseudo-progressistes accusent d'"exploitation" les entrepreneurs qui ne peuvent pas payer plus cher leurs employés. C'est le grand principe de la pseudo-démocratie socialiste que de dénaturer le sens des mots, ou de fabriquer de fausses notions à la place des vraies : comme la plupart des gens ne s'interrogent pas sur le sens des mots, c'est sous cette forme qu'on peut le plus facilement et le plus durablement faire passer la criminalité esclavagiste-absurdiste pour l'expression d'une rationalité supérieure.

La prémisse fondamentale de ces esclavagistes-absurdistes - et c'est pour ça qu'ils le sont, esclavagistes-absurdistes, c'est que l'argent qu'ils nous volent leur appartiendrait ; ce serait donc un scandale que nous en fassions ce que nous voulons et non pas ce qu'ils veulent, quand les prétextes dont ils se servent pour nous le voler les ont obligés à nous en rendre une partie.

Voir aussi