« L'identité des Droits et sa falsification "égalitariste" » : différence entre les versions

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Accuser  ceux pensent encore  qu'ils sont  chez eux  de "prôner"  une "discrimination" entre les races  n'est qu'un truc  dont les soixante-huitards  au pouvoir  se servent…  pour y demeurer,  et détruire ainsi  plus avant  les Droits  de leurs sujets.  C'est  le libre choix d'autrui  qu'ils désignent ainsi,  ne cherchant  qu'à imposer le leur à la place.
#REDIRECT [[Pseudo-égalitarisme]]
 
'''''Discrimination''  est un bruit  que le socialiste fait  avec la bouche  pour paralyser sa victime  avant de l'attaquer.'''  Mais  il n'est pas  serpent,  ni nous lapin :  rien  n'en fait  notre prédateur  naturel,  rien ne fait de nous  sa proie légitime.  Bien au contraire,  nous sommes tous  des êtres  rationnels,  et tant que tels  nous savons  que tous les hommes  ont certains droits identiques,  liés  sur notre nature humaine  commune  et fondés  sur l'obligation de soumettre  la définition  de la justice  aux règles  de la logique.  Et pour notre part,  nous comprenons  ce que  cela  implique :  cela  disqualifie entièrement  la prétention  des socialistes  à vivre  en caste privilégiée,  vivant  par la force  sur  notre dos,  et nous forçant  à entretenir  ses parasites.  Et comme ils sont les seuls  à perpétuer l'injustice,  les cris  de discrimination  dont ils cherchent à nous intimider,  nous les percevons  comme de pures  provocations.
 
Le ''juste''  est une catégorie  du ''vrai'' :  il n'y a  donc  qu'une seule  méthode  propre  aux êtres humains  pour  distinguer  le juste  de l'injuste,  c'est celle  qui permet  de distinguer  le vrai du faux :  ce que  Ayn RAND  appelait  ''l'identification non-contradictoire  de la réalité''.  Quiconque  prétend  se soustraire  aux exigences  de la logique  dit forcément le faux  (et sert  l'injustice).  Cette contrainte-là  conduit à  deux conclusions :
 
:— Comme il n'existe  aucun phénomène social  qui ne soit  issu  de la décision personnelle,  la justice  doit nécessairement  juger  des actes :  toujours dire  qui a le droit  de faire  quoi,  avec quoi  et quand,  et surtout pourquoi.  Et la théorie  du droit  de faire  quoi,  avec  quoi  et quand,  c'est une définition de principe  de la propriété  légitime,  ce que  [[Hans-Hermann HOPPE]] résume  en disant :
 
::"toute  philosophie  politique  qui n'est pas  construite  comme une théorie  des droits  de propriété  passe complètement  à côté  de son objet  et doit  par conséquent  être rejetée  d'emblée  comme un verbiage  dépourvu de sens  pour une théorie  de l'action ."
 
:— Deuxième  conclusion :  '''il n'y a  qu'un principe objectivement identifiable,  universellement applicable  et exclusif  de tout  autre,  c'est celui  de la ''non-agression''''' :  que nul ne s'en prenne  à la personne  ni aux biens  d'autrui. 
 
Comme toute  vérité  universelle,  celle-ci a bien des aspects.  Outre  la Révélation,  toujours  conforme à la raison : 
 
:"tu ne voleras pas,  tu ne désireras pas injustement  le bien d'autrui,  etc.", 
 
on peut  souligner  que cette règle  définit  un droit pour  des êtres rationnels :  seuls des êtres  capables de penser  ont besoin  d'un droit,  étant responsables  de reconnaître  le juste  et l'injuste,  car ils peuvent choisir  entre le bien et le mal.  L'homme  est le seul être  qui soit né  sans une norme  de conduite  automatique  et c'est  parce que Dieu  a voulu  qu'il soit libre :  la liberté politique  procède  de la liberté métaphysique .  La non-agression  est donc  une règle  de justice universelle,  inséparable  de notre nature humaine commune.
 
Elle implique,  entre beaucoup  d'autres choses,  que ''nul  n'a  le droit  de disposer  la personne  ni des biens  de quiconque  sans son  consentement''.
 
:— Quiconque  prétend  que certains  auraient  le droit  de faire  ce qui est interdit  aux autres,  voire  ce que lui-même  interdit aux autres  se réfute  par le fait même  qu'il est  un être humain,  que rien  ne distingue  des autres  en la matière — c'est-à-dire  du point de vue moral —  sinon  qu'il a fait  le choix  de l'imposture  et de l'injustice. 
 
:— Aucune différence  ni sociale,  ni raciale,  ni pseudo-scientifique  — trois grands  prétextes  du socialisme — ne justifie  que la société  soit légalement  coupée en deux castes,  une caste d'agresseurs  et une de victimes,  une de voleurs  et une de volés,  une d'esclaves  et une de propriétaires d'esclaves,  une d'exploiteurs  et une d'exploités. 
 
:— Il n'y a  pas de chapeau magique  avec marqué dessus  "homme de l'Etat",  qui puisse  laver  de leur culpabilité criminelle  les individus  qui volent,  envahissent  et tuent  en violation  de ces règles universelles,  que respectent  les gens normaux.
 
:— Les hommes de l'Etat  socialiste,  qui se prennent  pour des [[Übermensch légal|surhommes]]  parce  qu'ils s'exemptent  eux-mêmes  de ces règles  communes  et forcent les autres  à payer leurs erreurs  et leurs fautes,  ne sont que des gangsters,  c'est-à-dire  des sous-hommes  au regard  de la morale universelle.
 
Les socialistes  étant ainsi définis :  comme des bandits  tellement malhonnêtes  qu'ils refusent même  de reconnaître  qu'ils en sont,  ils ont ''besoin  d'un système de sophismes'' qui oblitère  une condamnation  aussi  radicale  et irréfutable  que celle-ci.  Il faut  disqualifier  la seule règle  rationnellement défendable  de manière  à ce qu'on ne puisse plus  que
"divaguer  entre les normes indéfinissables  et les exigences absurdes" : 
ce qui,  du point  de vue  du nuisible socialiste,  n'est pas un inconvénient  mais l'avantage décisif  ardemment recherché,  puisqu'alors,  il peut  les invoquer  pour faire  n'importe quoi,  et qu'on ne peut  en déduire  aucun critère  prouvant  qu'il y a échoué.  Nous  allons voir  avec quel succès.
 
:— '''Il leur faut avant tout  écarter la logique''' : 
:toute  l'idéologie  démocrate-sociale contemporaine  fait semblant  d'"oublier"  que  l'expérience  est dépendante  de la logique  et ne peut donc  jamais  la contredire validement. 
:Elle prétend  à la place  fonder la norme sociale  sur de prétendues  "expériences"  du même nom :  c'est  l'imposture scientiste  des technocrates,  pseudo-mesures  à la clé,  que les ignorants  appellent parfois  "économisme". 
 
:Quant à ceux  qui s'obstinent  à dire  que deux et deux font quatre,  et qu'on n'a nul  besoin  d'"expériences"  pour le savoir,  ce sont  des ''dogmatiques''  et des ''extrémistes'',  en un mot  des ''ultras''.  Et comme tels,  dûment  rejetés  dans les ténèbres extérieures  où gémissent  les incroyants,  ceux qui n'adhèrent pas  à l'idolâtrie  démocrate-sociale  de l'Etat :  non pas malgré  leur logique  irréfutable  mais  à cause  de celle-ci.
 
:— Il faut ensuite  '''''falsifier'''  la règle  universellement reconnue  et pratiquée  par tous les gens  normaux  : 
:estropiée  par le socialisme,  la condition  fondamentale  d'une règle  de justice  — '''l'identité  des droits''',  conséquence  de la nature rationnelle  commune  à tous les hommes,  ''devient  la prétendue "égalité"'',  qui trône  — à tout seigneur tout honneur —  comme ''le fétiche central  du Panthéon  démocrate-social''.
 
On va voir  que cette falsification  est bel et bien  un vampirisme normatif,  une zombification  de la règle,  qui la détruit  dans sa nature  fondamentale,  tout en gardant son apparence,  afin de revenir  tourmenter  les vivants :
 
:— '''détruite  dans sa nature  fondamentale''' : 
:le socialisme  prévoit  expressément  ce que  Frédéric  BASTIAT  dénonçait  comme le critère  même  de l'injustice :  ''que la loi  permette  à certains  de faire  ce qu'elle punit comme un crime  de la part  des autres''. 
:Aujourd'hui,  il ''nie  la nature  humaine''  (eh oui :  ces démocrates-sociaux  avec leur truc  du  prétendu  "racisme",  eh bien  ils la  nient depuis  un demi-siècle,  cette nature humaine qui nous est commune :  par exemple  Hannah ARENDT  avec beaucoup,  beaucoup d'autres). 
:A ce compte-là,  la prétendue  "égalité"  ne peut plus rien  vouloir dire…
 
:— '''... tout en gardant son apparence.''' 
:On pourrait après tout  penser  que la différence  n'est  que verbale  entre  l'identité  et une "égalité"  des droits. 
:Mais c'est  que ''le socialisme  disqualifie  la logique'',  tue  les disciplines  spécifiques  de la philosophie  morale,  et notamment  l'obligation  de concevoir  la justice  suivant un critère cohérent  de la possession légitime,  tandis que  l'imposture scientiste nie  la création d'information  par l'esprit  de l'homme  et se fait forte  de fonder  de prétendus  "droits"  sur  l'idée qu'elle se fait  des "besoins" des gens. 
:La conception  démocrate-sociale  des droits  dégénère donc  en lettre au Père Noël,  et l'"égalité des droits"  en ''prétendue''  "universalité"  des ''prétendus''  "droits socialistes de l'homme"…
:"Prétendu"  ''répété  et souligné'',  parce que  l'examen rationnel  y voit bien,  comme dans tout socialisme,  '''l'institution  d'une caste de maîtres  régnant  sur une caste d'esclaves'''. 
Et c'est là que '''''la règle  de justice,  zombifiée  par le socialisme… 
 
:— '''''... revient tourmenter  les vivants'''. 
:Les premiers  socialistes,  comme  Auguste COMTE,  ''niaient  ouvertement''  les droits de l'homme.  Depuis,  les socialistes  sont moins francs (ils ne peuvent pas être honnêtes)  mais  la falsification  qu'ils en font,  la ritournelle  éculée  des prétendus  "droits à",  n'est qu'une arrogante litanie  de '''pétitions de principe esclavagistes'''.
:Prenons  le '''prétendu  "droit au logement"'''  de l'agitation communiste éponyme :  il s'agit de détruire  la propriété  du sol,  prototype  de l'appropriation naturelle  légitime. 
:En découle l'esclavagisme :  il s'agit  de remplacer le droit naturel  de se loger  par les moyens  qu'on n'a pas volés,  par une violence  qui '''force certains,  sous la menace  des armes,  à payer  le logement d' ''autres personnes'''''.  Donc,  esclavagisme…  Et arbitraire absolu,  puisque  ce prétendu "droit au logement",  on  ne pourra  jamais dire  qu'il est respecté  — la plupart  des voleurs  du DAL  ne sont que  soi-disant  "mal logés" —  et que  les hommes de l'Etat  pourront  toujours imputer  ce prétendu fait  au manque  d'argent volé,  bien sûr  pour  en voler davantage. 
 
De même,  bien sûr,  pour tous les autres  prétendus  "droits à"…  "droits à"  faire des autres  ses esclaves,  disait Ayn RAND.
''Les "droits socialistes  de l'homme",  c'est donc  bel et bien  l'invasion des morts-vivants.
 
Il s'agit aussi  d'un processus orwellien,  où le socialisme :
 
:— falsifie  la vérité :  remplaçant  l'identité  des droits  par  leur prétendue  "égalité",  indéfinissable  en raison.
 
:— pour prendre sa place :  il subsiste encore  un ''vague  rapport''  entre cette prétendue  "égalité"  et  l'universalité  de la norme  dont découle  l'identité des droits. 
 
Et surtout,  par tous les moyens,  empêcher de la penser :  car  l'infinité  des interprétations  "également"  défendables  de cette prétendue  "égalité"    noie  la seule  — celle des Droits —  qui ait encore  un lien  avec une réalité  quelconque.  Et c'est un fait exprès,  expliquant  non seulement  la place centrale  mais encore  le caractère tabou  de ce fétiche sacré  dans l'idolâtrie  démocrate-sociale.  Le socialisme  égare  l'enquête rationnelle  vers de multiples  faux débats  dont,  en falsifiant  les prémisses,  il a fermé  la porte de sortie :
 
Entre autres,  puisque c'est  le truc  du prétendu "racisme"  qui sert  de prétexte  à cette discussion :
 
:— Qu'on tire  des conclusions politiques  du débat  sur  l'inné  et l'acquis  fait rigoler  ceux  qui ont  compris  le Droit.  L'injustice socialiste  est évidemment  commune  à ceux  pour qui  des différences innées  justifieraient  la domination légale  des uns par les autres  et à ceux  pour qui,  en  l'absence  d'inégalités naturelles,  il faudrait  que tout le monde  soit réduit  au même  brouet communiste…  par une caste supérieure  omnipotente.
 
:— De même,  c'est une erreur  de catégorie  qui fonde  cette indignation spontanée  organisée  contre le Président LE PEN  pour  avoir,  je cite,  "constaté  l'inégalité  des races".  Car  si les races existent,  la notion même  de race  ne peut  désigner  que des différences  ''au sein  de cette commune  nature humaine''.  Ce n'est donc  pas nier  la nature commune  des hommes  que constater  leurs différences :  comme le Droit qui nous est commun,  ces différences  font elles-mêmes  partie  de la nature de l'homme. 
:C'est  à ce béaba  de la sémantique  que le Président LE PEN,  correctement formé  par les Pères jésuites,  nous a  rappelés. 
 
:Avec deux  conséquences : 
:tout  d'abord  — et ce sont là  des rappels —  ces différences  n'ont  absolument  aucune portée  sur l'identité  de nos  Droits.  '''''Personne  n'a le Droit  d'agresser personne,  point final'''.  Que l'un,  ou l'autre,  soit bleu,  orange  ou vert  (ce rappel,  bien sûr,  s'adresse d'abord,  ici  et maintenant,  aux Jeûûûûnes  des banlieues  et autres  racistes anti-indigènes  privilégiés  par le pouvoir  socialiste). 
:De même  — car il s'agit  du même principe,  quiconque  se fonde  sur leurs caractéristiques  personnelles  pour exclure certains  de sa propriété légitime  ne commet  aucune injustice .
 
Ensuite,  cela n'a  pas de sens  de parler  d'"égalité"  sous prétexte  d'une nature commune :  diriez-vous  que tous les livres  sont "égaux"  parce que tous sont "également" des livres ? 
Non,  c'est  de l'humour  britannique,  du genre :
 
:"— connaissez-vous  la différence  entre une cigogne ? 
:— non.
:— eh bien  il n'y en a aucune,  parce que les deux  pattes sont égales,  surtout la droite. " 
 
''L'égalité  est une relation mathématique  entre  deux grandeurs ;  et pour  seulement  la concevoir  entre les hommes,  il faudrait  prouver  que l'on  peut les réduire,  dans leur infinie complexité,  à un nombre unique,  qui puisse être  rendu égal  chez tous.''
 
Non :  la seule  égalité concevable  entre les hommes  est  celle  qui décrit  l'Amour de Dieu.  Amour  qui nous confère  ce fameux libre arbitre,  afin  que chacun  d'entre nous  soit ''capax Dei''.  Mais ce qu'adorent  les socialistes  c'est leur propre  pouvoir,  qu'ils  croient Omniscient  et Infiniment Bon,  et qu'ils espèrent bien  rendre Omnipotent  (c'est ce qu'implique  la notion  de "justice sociale"). 
Ils ne sont  que des idolâtres  de l'Etat  — si vous voulez  les mettre  mal à l'aise,  parlez,  justement,  des "hommes de l'Etat" :  cela  les renvoie  à leur  condition  d'êtres  humains,  que  concerne  aussi  l'interdiction  de voler  inscrite  au Décalogue.  Comme disait CHESTERTON : 
 
:ôtez  le surnaturel,  il ne reste  plus que ce qui n'est pas naturel.
 
Et  anti-naturelle,  la falsification "égalitariste"  l'est certes  au possible :  d'abord bien sûr  parce que  cette dénaturation  de la justice universelle  la tue de toutes façons :  tout socialisme  institue  l'esclavagisme des uns  sur les autres,  et il est le seul  à discriminer de la sorte :  sa prétendue  "égalité" n'est  pas seulement impossible,  elle est tout simplement inconcevable .
Autre aspect  nécessaire  de cette révolte  contre la nature et son Créateur :  elle impose  la perversion morale  puisqu'avec elle,  les traits personnels  qui donneront accès  à la caste des maîtres,  pour y vivre  par la force  sur le dos des autres,  ont toutes les chances  — à la différence  du socialisme  raciste,  où le critère  de l'injustice  est simplement le hasard — d'être  les plus pervers  qui soient :  l'improductivité,  le parasitisme,  la bêtise,  l'ignorance,  la violence  et le mensonge.  Bref, dans le socialisme  pseudo-"égalitaire",  et  pour paraphraser Pierre DAC :
 
:"il ne suffit pas  de s'imposer à autrui,  encore faut-il  le faire  parce qu'on  n'est bon à rien".

Version actuelle datée du 11 August 2014 à 16:09

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