Télévision du régime

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La télévision ou chaîne du régime est la télévision d’État (ou encore, abusivement, « télévision publique ») d’un pays.

Caractéristiques

La télévision du régime est la chaîne de télévision qui, pour un pays donné :

  • est financée par la contrainte, souvent séparée des autres impôts (« redevance audiovisuelle ») mais ne s’en distinguant guère sur le principe (tu payes ou t’as une amende, tu payes l’amende ou tu vas en tôle, tu vas en tôle ou on te casse la gueule),
  • jouit éventuellement d’un monopole ou d’autres restrictions à lui faire concurrence,
  • défend généralement le régime en place, ou, lorsque celui-ci est trop « à droite » pour elle, ceux qu’elle aimerait bien voir être au pouvoir car défendant avec le plus d’acharnement son statut de « service public » (lequel, justement, la dispense de servir le public), soit les socialistes.
  • Puisqu’elle est financée par la violence, et qu’il n’y a donc pas de prix pour un tel service, la redevance est sans aucun rapport avec la demande ou la qualité de service fournie. Alors que des services meilleurs sont fournis gratuitement, la Télévision du Régime n’hésite pas à exiger toujours plus de fonds.[1]

Méthodes

La défense du régime peut prendre des formes diverses :

  • emploi de termes étatistes ou orientés (forces de l’ordre au lieu de forces du désordre, « complice » ou « comparse » même lorsqu’il s’agit d’innocents, oubli de la présomption d’innocence, usage de novlangue, etc.), emploi d’euphémismes pour cacher la réalité [2] ;
  • choix des intervenants (notamment pratiqué en France pour organiser des débats « pluralistes » gauche-gauche) ; [3], [4], [5], [6], [7], [8]
  • choix des émissions en fonction de l’actualité politique [9] ;
  • dans les débats, « modérateurs » prenant parti ;
  • stigmatisation permamente des opposants du régime par usage répété d’associations d’idées saugrenues (Blocher = Populiste xénophobe, libéraux = ultranéolibéraux durs) [10]
  • désignation d’ennemis du peuple qu’il est suggéré de détester pendant les deux minutes de la haine. Celui qui déteste le mieux aura le droit de passer plus souvent sur la chaîne du régime. [11]
  • etc.

Les chaînes du régime dans le monde

Suisse

Base légale : Loi fédérale sur la radio et la télévision (LRTV)

Télévision du régime suisse

En français, cela donne la Télévision Suisse Romande, dite aussi Télévision Soviétique Romande ou Télévision Soviétique du Régime [12] ou Télévision Socialiste du Régime . En allemand, Sozialistische Radio-Gesellschaft.

[13], [14], [15]


http://laissez-faire.ch/fr/articles/l-anticonstitutionnelle-lrtv/

France

La France possède un nombre important de chaînes de télévision financées par l’impôt. Il s’agit du réseau France Télévisions, qui comprend France 2, France 3, France 4 (disponible par TNT et cable/satellite/ADSL), France 5, Arte et RFO, et TV5Monde. Décembre 2006 aura vu la naissance d’une petite dernière, France 24. Chaîne d’actualité internationale (donc doublon de TV5 Monde), France 24 est diffusée en trois langues différentes (français, anglais, arabe), et a pour vocation la diffusion de l’idéologie républicaine et tenter de faire entendre la voix de la France dans le monde. Elle se veut une « CNN à la française ». Ele est subventionnée par l’Etat français à hauteur de 80 millions d’euros.

Plus d’informations sur France Télévisions

La censure du pouvoir politique sur la Télévision et la Radio est en grande partie opérée par l’intermédiaire du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), organisme dont les neuf conseillers (une sorte de conseil des sages) sont nommés par décret par le Président de la République, dont trois d’entre eux directement désignés par lui. (Trois autres sont désignés par le Président de l’Assemblée nationale et les trois derniers par le Président du Sénat).

Le CSA a notamment pour rôle d’attribuer les fréquences destinées à un usage audiovisuel, et de délivrer les autorisations de diffusion aux chaînes de télévision, aux radios et aux distributeurs de services (bouquets satellites, ADSL, etc.), ce qui impose un fort monopole dans tout ce secteur.

En outre, le CSA nomme les directeurs des chaînes publiques et veille à l’impartialité de ces dernières; il veille au respect du pluralisme politique et à l’honnêteté de l’information, et organise les campagnes électorales radiotélévisées officielles.

Enfin, il veille au respect des quotas de chanson française par les radios, et à ceux de diffusion et de production d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques françaises et européennes par les télévisions (« diversité culturelle »).

Comme autre exemple de collusion entre pouvoir politique et médiatique, une des présentatrices du journal de France 2, Béatrice Schonberg, est la femme du ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement, le communiste de droite Jean-Louis Borloo.

Un documentaire, Pas vu pas pris, a pour objet les relations entre pouvoir politique et médiatique. Attention, il faut préciser que ce documentaire a été réalisé par Pierre Carles qui est également un gauchiste fanatique de la pire espèce (voir son site Pour Lire Pas Lu) son activité préférée étant l’attaque d’autres gauchistes – ça pululle en France – qui se trouvent être moins fanatiques que lui…

La redevance audiovisuelle (nom donné à l’impôt en question) est payable annuellement et depuis 2005 couplée à la taxe d’habitation . Elle est égale à 116 euros pour la France métropolitaine, (74 euros pour les départements d’outre-mer). Une de ses particularités est qu’elle est payable à la condition de détenir un poste de télévision, peu important son utilisation. Dès lors, quelqu’un qui possède une télévision pour, par exemple, uniquement regarder des films sur DVD devra s’en acquitter. A contrario, une personne recevant les châines publiques sur son ordinateur, celui-ci n’étant pas considéré comme poste de télévision, n’aura pas à la payer. Quoique ça pourrait changer http://challengestempsreel.nouvelobs.com/business/art_65372.html, ils appellent ça la « modernisation de la redevance audiovisuelle »…

Il n’est pas possible de parler de la situation médiatique française sans évoquer l’équivalent radiophonique de France-Télévisions à savoir Radio-France. Plus encore que France-Télévisions (qui fait déjà très fort en la matière), Radio France est un formidable instrument de propagande de la pensée de gauche sous toutes ses formes et dans toutes ses nuances. Les radios les plus caractéristiques à cet égard étant France-Culture, France-Info et la généraliste France-Inter. C’est sur cette dernière qu’est diffusée depuis des années l’émission qui représente le paroxysme de la propagande gauchiste de Radio-France et en même temps la résume bien : « Là-Bas Si J’Y Suis » de Daniel Mermet, une sorte de mélange radiophonique de ce qu’on peut lire dans L’Humanité et Le Monde Diplomatique, le tout avec la participation active d’un noyau dur d’auditeurs fidèles et au diapason… (voir Lettre ouverte à Frédéric Schlesinger).

Ci-après un message amusant et pertinent posté par un internaute sur le forum de Télérama en août 2003 :

« Titre : FRANCE INTER
Auteur : Trévire
A moins d’être particulièrement malhonnête, nul ne peut nier que France Inter est une radio de « gôche ». Clark, Mermet, Bertrand, Paoli..., j’en passe et des meilleur(e)s, n’ont pas besoin d’un outing politique.
Le pauvre Fabrice Le Quintrec avait été victime voici quelques années d’une véritable chasse aux sorcières et il y a belle lurette que des journalistes indépendants ou non « bien-pensants » comme Edouard Sablier et Alain Foucard ont été épurés de la rédaction de France Inter.
Peut-être le seul intérêt d’écouter France Inter (et en fait tout le service audiovisuel « public ») est de deviner les rapports de force et les inclinations de ses journalistes entre les différents courants de la gauche : gauche caviar, gauche bobo, gauche trotsko, gauche anar, gauche pétard, gauche laïcarde, gauche franc-mac...
L’unique scandale autour de France Inter est de se dire qu’il s’agit en théorie d’une radio de service public, donc payée par tous les contribuables, et pas seulement de gauche, ce qui devrait signifier un minimum de neutralité.
Bien évidemment les journalistes de France Inter, qui sont en fait des militants politiques, se fichent comme d’une guigne de tout cela. Passe avant tout pour eux leur propagande. ».

Voir aussi l’article Analyse des invités de France inter en avril 2012.

Un exemple d'émission tout à fait neutre et pluraliste sur France Culture… Trêve d'ironie, nous sommes dans la Folie française pure et simple.

Iran

http://en.wikipedia.org/wiki/Islamic_Republic_of_Iran_Broadcasting

Russie

L’élection présidentielle du 26 mars 2000 a été marquée par un parti pris évident des chaînes de télévision d’Etat ORT (semi-publique) et RTR (publique) en faveur du candidat Vladimir Poutine, alors président par intérim. La moitié du temps d’antenne de la campagne lui a été accordée, les onze autres candidats se partageant le reste. Le 21 février, Guennadi Ziouganov, principal adversaire de Vladimir Poutine à l’élection présidentielle, a dénoncé l’« arbitraire » règnant dans les médias publics. [16]

Royaume-Uni

http://www.libertarian.co.uk/news/nr052.htm (N.B. : « liberal » est ici employé au sens britannique qui est plus proche du sens français que du sens américain)